BEGIN:VCALENDAR VERSION:2.0 PRODID:-//213.186.33.40//NONSGML kigkonsult.se iCalcreator 2.26.9// CALSCALE:GREGORIAN METHOD:PUBLISH X-FROM-URL:https://ccjt.fr X-WR-TIMEZONE:Europe/Paris BEGIN:VTIMEZONE TZID:Europe/Paris X-LIC-LOCATION:Europe/Paris BEGIN:STANDARD DTSTART:20231029T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 RDATE:20241027T030000 TZNAME:CET END:STANDARD BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20240331T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 RDATE:20250330T020000 TZNAME:CEST END:DAYLIGHT END:VTIMEZONE BEGIN:VEVENT UID:ai1ec-6838@ccjt.fr DTSTAMP:20240319T031716Z CATEGORIES: CONTACT: DESCRIPTION:
Inspirer : se gorger d’énergie et pourtant prendre ce qui vien t sans avoir conscience immédiatement de ce dont il s’agit. Expirer : se d éfaire des tensions\, bonnes ou mauvaises\, expulser au possible ce que l’ on ne peut garder\, malgré les dépôts\, malgré les affects. Respirer était donc pour moi ce concept aux nuances douces et amères\, symbole de cette petite tempête\, belle mais difficile\, qu’il nous faut traverser au cours de notre existence.
\nCette exposition s’est donc pensée comme mett ant en lumière les moments de calme\, de tension\, de silence et de bruit\ , l’espoir de se retrouver parfois\, revenir vers soi. Dans cet élan catha rtique qui débute en premier lieu par un cheminement intérieur.
\nCette année\, les films (courts et longs-métrages\, d’animation ou de patrimoine) s’organisent autour d’un thème commun : la technique du st op-motion\, qui consiste à animer des personnages en trois dimensions\, im age par image. Un travail titanesque mais qui permet aux petits comme aux grands de s’émerveiller !
\nLa sélection 2021 proposera des classiqu es du genre\, devenu culte par leur dimension aussi bien technique qu’arti stique\, mais également des objets plus rares venus des quatre coins du mo nde.
\nUn rendez-vous pour les familles et les scolaires à ne pas ma nquer… pour continuer à rêver !
\nC’est lors de la rencontr e entre ces différents artistes d’horizons multiples et de la Compagnie de s Invisibles qu’émerge le projet FRACTURE(S).
\nEn effet\, tous nour rissent des questionnements liés à la confrontation de l’individu face à l a société et cela a été le point de départ de ce projet qui découle de l’a mbition d’établir une galerie de portraits du territoire\, de ses habitant s\, de leurs présences\, de leurs inconscients et de leurs corporalités. p>\n
L’axe central de ce projet questionne la notion d’identité. L’acte artistique qui émerge de ces questions s’articule autour de la création d’ un langage dans lequel est développée une approche sensible et spécifique du corps mis en scène.
\nFRACTURE(S) interroge la qualité d’être et tente de faire naître les prises de conscience sur l’être en soi présent e n chacun de nous et son rapport avec le monde extérieur physique et concre t. C’est un projet de territoire nourrit de ses habitants et de leurs renc ontres avec des artistes plasticiens\, illustrateurs\, photographes\, mett eurs en scène\, acteurs\, marionnettistes pour tenter de trouver des répon ses à ces questions existentielles et communes qui nous lient tous. Il s’a git ici d’essayer de rapprocher l’être humain de son environnement\, de co nnaître son rapport avec la matière\, que ce soit pour le détruire ou pour l’accepter et vivre en symbiose.
\nVous l’aurez compris\, les fract ures peuvent être polymorphes de sens : elles peuvent être internes (psych ique) comme externes (corporelle)\, individuelles comme collectives\, soci ales comme économiques.
\nFRACTURE(S) est un projet pluridisciplinai re qui a un double objectif : Le premier est un objectif social\, celui de mettre en avant l’histoire individuelle des habitants du territoire de la métropole\, de leur lien avec leur quartier et l’histoire collective de c es derniers. Chaque individu a un rapport différent avec son environnement . Ce projet consiste ainsi à donner la parole aux habitants pour qu’ils pa rtagent «LEURS PAYSAGES». Par paysage\, nous entendons « LEURS PAYSAGES IN TERIEURS »\, leur sensibilité\, leur imaginaires ainsi que leurs points de vues sur les divergences sociales qui nous entourent et qu’ils peuvent vi vre au quotidien\, leurs êtres profonds\, leurs inconscients. La transmiss ion de ces regards singuliers qualifie notre engagement artistique sur vot re territoire. Quel meilleur moyen de raconter une ville que celui de raco nter ses habitants ?
\nAinsi la présence de deux artistes plasticien nes\, photographes et l’engagement de plusieurs comédiens professionnels d e la Compagnie des Invisibles sur un ensemble de cinq quartiers du territo ire\, vient composer avec l’image et les personnalités des habitants lors de séances photos en extérieurs\, de balades contées et de happening artis tiques où la création se co-construit sur la base de rencontres.
\nD eux artistes donc deux visions différentes des interactions entre les corp s et la ville. Les deux photographes apportent des visions et des concepti ons différentes de la fracture\, de la fissure. L’une s’intéresse aux frac tures psychiques de l’être\, la dualité de l’être\, les troubles qui émerg ent lors de la cassure de l’esprit. L’autre souhaite questionner les fract ures physiques dans la ville : fissures murales et leurs interactions avec l’être humain…
\nUn projet lourd de sens qui établira ainsi un port rait multi-facette de la personnalité et de l’esprit en soulignant sa dive rsité d’être\, sa diversité de pensées\, sa diversité sociale…
\n► Jeudi 13 octobre à 14h
30 (A) et 19h30 (B)
\n► Vendredi 14 octobre à 10h (B) et 19h30 (A)
\n► Dimanche 16 octobre à 16h30 (A+B)
\n► Mardi 18 octobre à 19h30
(A+B)
\n► Mercredi 19 octobre à 19h30 (A+B)
\n► Jeudi 20 octobr
e à 10h (A) et 19h30 (B)
\n« Douze textes\, mais nous en jouerons quatre\, ou six\, pour percer à jour toute la malice et l’œil acéré d’Alain Knapp\, dramatur ge et pédagogue\, qui nous a tout appris.
\nLes Apologues n ’ont aucun rapport les uns avec les autres\, mais se soudent autour de la plume et l’expérience d’Alain\, mélange improbable mais réussi de ses insp irations de toujours : Bertolt Brecht\, Thomas Bernhard\, Molière… Tout y est : action\, suspense\, mélodrame\, absurdité\, et tout y passe\, la Sui sse\, les jeunes\, les vieux\, la politique\, la gauche\, la droite\, bour geois\, patrons…
\nDécliné en deux programmes A et B\, Les Apolo gues auront aussi le droit à quelques intégrales !
\nEn chanson s\, comme à notre habitude\, nous jouerons ces Apologues avec éne rgie et humour\, pour divertir\, et réfléchir\, sur ce que le théâtre peut nous montrer.
\nOn fait comme on a dit ! »
\nOlivier Me llor – Metteur en scène
Agrippine\, mère de Néron\, s’aperçoit que ce prince qu’elle n’avait élevé au trône que pour régner sous son nom\, est décidé à gouverner par lui-mê me. Ambitieuse et affamée de pouvoir\, elle consent à marier Junie à Brita nnicus\, fils de l’empereur Claude\, son premier mari\, et frère adoptif d e Néron\, dans le but de se concilier l’affection de ce jeune prince et de s’en servir au besoin contre Néron…
\nIl ne faut pas plus de quelqu es vers à Racine pour poser l’intrigue et ses personnages : une famille di sloquée\, que le public surprend en plein trauma\, avec un empereur fuyant \, et sa mère\, qui reste sur le pas de sa porte. Il s’agit ainsi pour Nér on non pas d’échapper à l’amour castrateur de sa mère mais de lutter contr e le pouvoir qu’elle entend continuer de lui imposer. Néron n’est pas d’em blée le tyran sanguinaire que l’on connaît par la légende. C’est un jeune empereur apprécié du peuple\, qui n’a pas encore brûlé Rome ni tué sa femm e\, ni encore sa mère.
\nÇa viendra pourtant… Cette enquête autour d e la nature humaine\, qui convie sur le champ de bataille passions amoureu ses et ambitions politiques\, est un condensé intense et radical d’une soc iété éteinte\, mais dont les nombreux échos nous parviennent encore…
\nUn titre qui sonne comme un titre de chanson\, de c es chansons réalistes et édifiantes\, une Murder Ballad\, dans le nord de l’Angleterre\, qui va mener nos deux jeunes héros jusqu’en Ecosse. Au dépa rt\, une embrouille comme une autre entre un beau-père et un adolescent. U n coup de surin\, et le road trip commence. Lee ramasse Leila\, une gamine paumée qui ne se sent vivre que lorsque qu’elle se scarifie les poignets et les voilà partis à la recherche du véritable père de Lee\, à la recherc he de celui qui pourra les sortir du pétrin\, à la recherche d’eux-mêmes. Ken Loach n’est pas loin\, avec sa grande dose d’humanité\, de cette human ité qui nous fait voir la lumière et la beauté dans la nuit.
\nAprès Dunsinane\, le CaBaret GraBuge continue à explorer l’univers de David Greig : on y retrouve l’Ecosse\, ses paysages\, mais une Ecosse d’au jourd’hui\, dont la nature continue à forger le destin des gens qui vont s ’y perdre pour mieux savoir qui ils sont.
\n\n\n« Mo ve your feet to the rythm of the beat. »
\nBЯOUCHKI (Eté 1961)< /em>
Même si ça nous ferait gagner quelques lignes\, inu tile maintenant de présenter BЯOUCHKI\, Petit Pépère des arts modernes\, e t Champion du Monde invaincu dans 32 disciplines depuis 1964\, date tragiq ue de sa disparition… Oukilé ? Nul ne le sait. Koikilfé ? Non plus. Son gé nie transpire\, et soupire de nos cœurs en vacances.
\nLes vacances justement : Eté 1961\, sur une petite île au large de l’Espagne\, BЯOUCHKI flâne sur la plage quand une bande de jeunes désœuvrés l’apostrophe :
\n« Monsieur\, vous ne sauriez pas où on peut mettre un peu de musique ici ? »
\nBЯOUCHKI\, sans dire un mot\, tourna les talons. Et revint dix minutes plus tard avec une platine\, une sono de fortune\, sa collect ion de 10300 vinyles et une rallonge de 50m… Ibiza était né. Et depuis des décennies\, sur la plage\, on guette le retour de BЯOUCHKI\, inventeur gé nial de la musique électronique et du Beat… Il ne revint jamais. Aujourd’h ui à Ibiza\, c’est David Guetta qui met les disques. C’est bien\, mais san s plus… A peine se souvient-on de cet homme qui arpentait la plage en hurl ant « Tell me why ! ».
\nCet homme\, qu’on célèbre depuis trois ans chaque début de saison au Centre culturel Jacques Tati\, c’est BЯOUCHKI. E t Daft Punk et Depeche Mode lui doivent tout.
\nEcrite avec le Chili du général Pinochet comme référence histo rique\, la pièce dont le titre original\, Tejas Verdes\, est le nom d’un c élèbre centre de détention et de torture de l’ère du dictateur chilien\, a pour personnage central une jeune disparue. Celle-ci\, qui apparait elle- même dans la première et la dernière de ces sept scènes\, est présentée\, « racontée » par\, dans l’ordre\, une de ses amies\, une doctoresse l’ayan t soignée\, une fossoyeuse\, sa délatrice et une avocate espagnole au serv ice de la dictature chilienne.
\nCette pièce qui va au-delà de la se ule expérience chilienne est donc un hommage aux disparu-e-s de tous les d rames politiques de tous les pays.
\nDe l’Armistice à la crise de 1929\, entre les emballem ents d’une économie boostée à la spéculation et le dénuement des laissés p our compte\, Amok 1920 s’ancre dans un jeu de résonances entre présent et passé en s’attachant à la formidable énergie que ces années insufflent en terme de liberté d’expression (le surréalisme\, l’avant-garde de Montparna sse)\, de résistance (le jazz en période de ségrégation raciale) et d’inso lence (la chaotique émancipation des femmes\, la charge érotique comme pie d de nez aux codes bourgeois et au colonialisme…).
\nAmok 1920 perme t au trio Adèle Chignon (voix\, guitare\, contrebasse) d’aborder un répert oire musical vaste et cosmopolite\, qui s’étend du chant lyrique (Erik Sat ie) au caf’conc’ (Kiki de Montparnasse\, Marie Dubas\, Maurice Chevalier)\ , de la chanson réaliste (Fréhel\, Berthe Sylva) au tango (Kurt Weil) en p assant par le jazz (Duke Ellington\, Cab Callaway)\, le gospel (Mahalia Ja ckson) et le blues (Bessie Smith\, Louis Armstrong)…
\nA la lisière de la musique et du théâtre\, Amok 1920 s’articule autour de la folie qui s’est emparée de ces années avant que les dérives de la finance et le crac k boursier ne mettent brutalement fin à la fête.
\nC’est une folie que cette histoire de couples en crise\, d’Olympe en révolte\, d’Enfers orgiaques où chacun ne pense qu’à son propre plaisir et ne rêve que de fête\, de séduction\, d’am our et s’en donne à cœur joie ! Tout brille dans cet opéra\, tout est prét exte à chansons\, la verve satirique de son livret autant que la qualité d e sa partition musicale sont proprement jubilatoires !
\nUn et Deux sont employés chez Interklang\, l’usine où l’ on produit les meilleurs Klang ! du marché. Pourtant\, même sans machine e t avec toutes les aides possibles\, c’est encore trop cher pour leurs patr ons. La pépinière de réinsertion pourra-t-elle les aider à trouver la solu tion ?
\nLa musicalité de la langue d’Emmanuel Darley\, les rythmes des personnages et la volonté de faire rire sur ce que ce monde peut avoir de violent ne seront pas sans évoquer l’univers de Tati ou de Chaplin.
\nDes bonhommes-cartons sans tête. Juste un corps-boîte\, des jambes et des bras. Des bonhommes-cartons très différents… Et des rencontres. Pour s’imiter\, se ressembler\, se confondre\, s’affronter\, se différencier\, se surprendre\, se découvrir\, s’accepter…
\nQui\, dans son enfance\ , n’a jamais ressenti cette désagréable impression de ne pas être comme le s autres\, d’être hors du groupe ? Qui de ces enfants devenus adultes ne s ourit pas aujourd’hui\, amèrement ou pleinement\, de ses souvenirs d’exclu sion ?
\nAttention fragile ! a pour but de sensibiliser les enfants à la richesse du vivre ensemble. Vivre avec les autres est plus simple et plus enrichissant que de vivre contre.
\nDes interrogations sur ce monde\, l’auteure Frédérique Charpent ier en avait plein quand elle était petite dans les années 80 au 20èm e siècle. Devenue adulte\, c’est avec les observations des enfants d ’aujourd’hui qu’elle essaye de comprendre en quoi elle s’est transformée…< /p>\n
L’enfant a un grand besoin d’investigation et (se) pose des questi ons qui peuvent bouleverser ou même déranger l’adulte que nous sommes deve nus. Avec A nos adultes\, nous donnons la parole à l’enfant-pense ur\, celui qui a le droit de questionner le monde qui l’entoure et d’expri mer son opinion sur la vie.
\nLa nature a tout inventé. Elle a conçu tout es les manières de se déplacer\, supprimé les ailes à certains oiseaux et paré de lumignons les créatures abyssales. Elle a créé mille formes et cou leurs pour dissimuler et duper ou\, au contraire\, éblouir et séduire.
\nExtranimal propose un voyage à travers les comportements fascinants d e certains animaux\, comme une ouverture sur le monde\, ses bizarreries\, ses fantaisies \; une façon de s’en émerveiller\, de les accepter aussi. T out est là\, avant nous\, sous nos pieds\, à portée de main. Il suffit d’o bserver…
\nAprès la couleur bleue et le tissu bleu manipulé dans Bout de Bleu (création 2018)\, Ronde Rouge est un grand ballon rouge qui déplace un personnage dans l’espace pour pouvoir explorer un monde jalonné de cubes rouges d’où émergent des surprises\, des danses et des mots.
\nLe mouvement\, la parole et le paysage sonore se répondent et tissent une trajectoire au personnage. A travers cet apprivoisement du monde\, il se découvre\, il devient lui-même un monde\, une danse.
\n\n\n« Dix acteurs et musiciens font de la représentation un espace-temps inouï de justesse (…). Ils font bloc\ , comme un vrai collectif soudé quoi qu’il advienne\, autour d’une même né cessité. C’est le plus bel hommage qu’on pouvait rendre au texte de Linhar t. Ce théâtre-là émeut\, mais\, surtout\, fait sens. Et ça\, c’est énorme. »
\nFabienne Pascaud – Télérama
Jérôme Garcin – Le Masque et la Plume – France Inter
Septembre 1968. Robert se fait embaucher comme ouvrier spécialisé à l’usine Citroën de la porte de Choisy. Il devient « établi ». L’Etabli c ’est l’histoire d’une grève. C’est une épopée d’un an\, juste après les év énements\, un trop-plein de bruits\, de gestes répétés\, de paroles d’ouvr iers\, de solitude\, de découragement\, et aussi de joie mais aussi d’espo ir\, de solidarité et de fraternité. Musique industrielle en live\, mur d’ acier\, fumée\, odeurs\, vidéos\, tout immerge le spectateur dans cette ex périence humaine : ces mois de chaîne\, avec les méthodes de surveillance et de répression\, la résistance et la grève. Le spectacle est un hommage à l’engagement et au récit autobiographique de Robert Linhart\, qui racont e magistralement ce que c’est\, pour un français ou un immigré\, d’être ou vrier dans une grande entreprise de la région parisienne.
\nThéâtre / Création – Dès 12 ans – 1h45 / Tarif 1► Jeudi 20 janvier à 14h30 et 19h30
\nBeaucoup de personnes pensent qu e le monstre du roman de Mary Shelley se nomme Frankenstein. L’une des tra gédies de l’œuvre est qu’on ne lui donne même pas la dignité d’un nom. Ici \, l’histoire est racontée à travers le prisme de la créature : elle y nar re sa naissance\, son abandon\, sa découverte du monde et cette humanité à laquelle elle se confronte\, cherche sa place. Elle questionne son existe nce et son rapport à l’autre. La créature naît pure et sera confrontée à l a dureté et la complexité de l’espèce humaine\, tout particulièrement à sa violence. Le besoin de ces réponses\, comme moteur de la pièce\, pousse l a créature à lutter contre le rejet par tous les moyens\, allant jusqu’au meurtre\, la faisant devenir le monstre que tout le monde voit en elle.
\nAttitudes féminines ? Injonctions mas culines ? Principes de liberté ? Sexualité ? Travail du sexe ? Droits ? St igmatisation ? Mépris ? Trois individus s’expriment\, se répondent et se c onfondent quelque part dans le néant\, le réel ou l’inconscient…
\nL e temps d’une représentation\, Barboteuses questionne et donne à entendre quelques réalités qui semblent nous dépasser\, mais qui ne sont pas si loi n de nous finalement.
\nUn titre qui sonne comme un titre de chanson\, de ces chansons réalistes et édifiantes\, une Murder Ballad\, dans le nord de l’Angleterre\, qui va men er nos deux jeunes héros jusqu’en Ecosse. Au départ\, une embrouille comme une autre entre un beau-père et un adolescent. Un coup de surin\, et le r oad trip commence. Lee ramasse Leila\, une gamine paumée qui ne se sent vi vre que lorsque qu’elle se scarifie les poignets et les voilà partis à la recherche du véritable père de Lee\, à la recherche de celui qui pourra le s sortir du pétrin\, à la recherche d’eux-mêmes. Ken Loach n’est pas loin\ , avec sa grande dose d’humanité\, de cette humanité qui nous fait voir la lumière et la beauté dans la nuit.
\nAprès Dunsinane\, le CaBaret G raBuge continue à explorer l’univers de David Greig : on y retrouve l’Ecos se\, ses paysages\, mais une Ecosse d’aujourd’hui\, dont la nature continu e à forger le destin des gens qui vont s’y perdre pour mieux savoir qui il s sont.
\nSur une scène couverte de bougies\, une femme en robe de mariée racon te la tragédie qui s’est abattue sur elle. Le jour de son mariage\, son fi ancé est mort dans un accident de voiture\, la laissant seule devant l’aut el en proie au plus profond des désespoirs. Mais qu’en est-il réellement ?
\nMes nuits sont plus belles que le monde est un seule en scène osc illant entre l’humour noir et le drame pathétique d’une femme en quête d’u ne certaine forme de bonheur auquel nous aspirons toutes et tous d’une man ière ou d’une autre.
\nA partir de l’idée d’avoir un bébé\, la conversation qu’engage le couple que forment F et H traverse toute leur histoire et interroge autant l’état du monde que la question de l’engagement.
\nCe qui sous-tend leur relation au monde\, et qui se manifeste de manière éclatée et plurielle\, c’est la peur. Face à une plu ralité de défis – l’urgence écologique\, le terrorisme\, un monde libéral peu enclin à favoriser le bien commun… -\, leur dialogue autour d’un aveni r à construire emprunte des chemins ni balisés ni attendus\, des chemins v ivifiants laissant surgir humour et émotion.
\nLa mise en scène d’Ar naud Anckaert accorde au rythme et au sens des mots toute leur amplitude\, dans un espace très épuré. La crise symptomatique qui éprouve ce couple d e trentenaires traduit une immense incertitude face à l’avenir.
\nIn terprétée par Shams El Karoui et Maxime Guyon\, la partition révèle l’esse ntiel avec finesse et sensibilité.
\nL’action se situe en 56 à Rome\, et m êle intimement rivalité amoureuse et conflit politique : après avoir empoi sonné l’Empereur Claudius\, son troisième mari\, qui lui-même l’avait épou sé en secondes noces\, Agrippine a écarté du pouvoir Britannicus\, fils de Claudius et prince légitime\, au profit de son propre fils\, le tumultueu x Néron…
\nMais Britannicus et Néron\, demi-frères ennemis\, sont am oureux l’un et l’autre de la princesse Junie. Face au jeune Empereur en pr oie à ses mauvais instincts\, Junie doit faire un choix déchirant : ou bie n rester fidèle à Britannicus\, Prince déchu\, et provoquer sa mort\, ou b ien lui sauver la vie et sacrifier son amour en cédant aux avances de Néro n. Les intérêts politiques et les trahisons\, et la fureur naissante de Né ron\, cavalier seul\, dictateur débutant et cruel\, auront raison de cet a mour…
\nCréé en 2021 en plein confinement\, Britannicus revient (enf in) en 2022\, à Amiens mais aussi tout mai à Paris…
\nEn France. Un appartement vide. Des cartons. Un homme attend. Il a attendu pendant des mois. La femme rentre. Le couple se retrouve dans un nouveau nid\, un futur chez eux.
\nA Dacca\, à des milliers de kilomètres\, l’usine textile du Rana Plaza s’eff ondre. Plus de mille cent morts. Les étiquettes de Camaïeu\, Carrefour\, A uchan\, Mango\, Benetton sont retrouvées dans les décombres.
\nEntre ces deux événements lointains\, quel fil peut se tisser ?
\nWilliam Shakespeare
\nUn hymne à l’amour\, une ode à la mort. Un bonheur à portée de ma in que le poing du destin s’acharne à écraser. La fraîcheur et la vitalité de la jeunesse que le monde cherche à cadenasser et raisonner. Une tragéd ie ésotérique\, où l’expérience de l’amour ne peut que s’accomplir dans la séparation terrestre des deux amants\, propice à leur union dans le céles te.
\nAprès Le Malade imaginaire et Cyrano de Bergerac\, le Rollmops Théâtre s’attaque à un nouveau monument du répertoire et met toute sa cré ativité\, son imaginaire et sa générosité pour sublimer le texte du Barde de Stratford. Quelle plus belle histoire à vous conter que celle des mythi ques amants de Vérone ?
\nÇa glisse\, ça teste le (dés)équilibre\, ça hache et ça s’abat. Au final\, on a du mal à trancher sur ce qui nous épate le plus\, l’habileté des artistes ou l’imp révisibilité des objets.
\nRythmés avec de la musique en live\, les mouvements dansés et acrobatiques se mêlent entre la manipulation de hache s et les acrobaties au mât chinois.
\nPluridisciplinaire – Tout public – De 15h à 21h – Gratuit
\n► S amedi 10 septembre (en extérieur)
\nToux læ monde con naît désormais BЯOUCHKI : sun vie\, sun œuvre\, ses exploits sportix et su n passion pour læ Nikitou…
\nMais cæ que læ grandx public ignore enc ore\, c’est que BЯOUCHKI inventa\, entre deux expositionx à San Francisco en 1966\, an système de langage et d’écriture inclusive non binaire (dont cæ texte emprunte læ grammaire exact-e).
\nAutour de læ non-binarité et de læ multiplicité des disciplines non genré-e-s LBGTQIA2+\, nous vous convions à d’absurdes victuailles de l’esprit !
\nAu programme : an journée étrange et joyeuse-s\, des expos\, des concerts\, des spectacles\ , pour fêter læ nouvel-le saison !
\nPetit-e-s et grand-e-s\, nous v ous attendons nombreux-ses !
\n► Mercredi 26 octobre à 1 8h
\nInspi ré des albums La pire des princesses et Le pire des chevalier s d’Anna Kempf et Sarah Ogilvie\, ce spectacle met en scène des princ esses et des chevaliers qui se jouent des stéréotypes et parviennent à les dépasser\, avec impertinence\, humour et sensibilité.
\nTrois coméd iennes vous invitent à le découvrir\, sans froufrous\, sans chichis\, en f lonflons\, en histoires et en chansons.
\n► Mercredi 16 novembre à 11h (bibliothèque Le Petit Prince)
\n► Mercredi 16 novembre à 16h30 (médiathèque Léopold Sédar Senghor)
Adapter les aventures du prince de Motordu près de 40 ans après leur parution semble plus que jamais d’actualité. Ces œuvres fondamentales de la littérature jeunesse sont une passerelle entre les générations pour tra nsmettre l’art du langage\, le goût pour la lecture et la fantaisie des mo ts.
\nDans La belle lisse poire du prince de Motordu\, PEF aborde grâce au rire et à l’insolite un sujet très profond : la différenc e. Ce prince de Motordu n’est pas comme tout le monde et ce n’est pas faci le pour lui.
\n► Mercredi 23 novembre à 16h30 (médiathèque Léopold Sédar Sen ghor)
\nRosita Boisseau – Télérama
\n\nMêla nt danse et jeu clownesque\, cette nouvelle création du Collectif 4e Souff le aborde la question du partage. On y découvre deux personnages féminins aux caractères bien trempés. Entre elles\, des ballons\, objets de tous le urs désirs et ce mystère : comment faire pour jouer avec l’autre ? Pour s ’entendre et se comprendre quand on est si différents ? Un spectacle à voi r en famille.
\nDepuis 2011\, le 4e Souffle propose des s pectacles transdisciplinaires issus d’une écriture de plateau qui posent u n regard amusé sur la société et sur l’humain.
\n► Dimanche 27 novembre à 15h et 16h30
\nFrançoise Sabatier-Morel – Télérama
\nAu printemp s\, le mouton se déshabille et tandis qu’il refait sa toison\, il nous lai sse pour l’hiver une couverture blanche comme un champ de neige et chaude comme le plus beau des étés. Et voilà qu’au cœur de cette tendre blancheur apparaissent deux pieds malicieux\, une tête\, une drôle de petite bonne femme…
\nEntre ses doigts\, les pelotes deviennent des planètes\, le s écharpes des escargots\, et la poésie de la laine se tricote\, maille ap rès maille pour éclater en un tourbillon de couleurs…
\n► Vendredi 2 d écembre à 20h30
\nQua tre comédiennes disposent d’un auteur plus que d’un texte\, d’un metteur e n scène\, de costumes\, de lumière\, mais elles semblent abandonnées chaqu e soir sur le plateau.
\nTout est pourtant prêt pour la représentati on mais rien ne fait réellement sens. Elles n’ont qu’une certitude : le de voir de paraître sur scène\, de susciter les regards et de s’en nourrir ou simplement de les subir et de les affronter. D’abord\, ils nous regardent … et après ?
\n► Jeudi 9 décembre à 20h30
\nC’est le gra nd jour ! Un homme étrange s’affaire sur scène aux derniers préparatifs. D ans quelques instants\, il va présenter son premier spectacle mécanique et musical. Les lumières de la salle s’éteignent \; il lance sa boîte à musi que aux rouages complexes et nous invite dans son imaginaire loufoque.
\n► Mardi 24 janvier à
14h30 et 19h30
\n► Mercredi 25 janvier à 19h30
\n► Jeudi 26 janv
ier à 10h
\n« Lors de nos échanges avec Charles Lee\, le metteur en scène\, nous avons souligné la ressemblance entre les deux gâs de La chanson d’un gâs qu’a mal tourné de Gaston Couté (création 2015 de la compagnie) et les personnages Vladimir et Estragon dans la pièce En att endant Godot. Deux clochards célestes sont inspirés des personnages de Bec kett : Ils trimballent leur vie et s’emparent de poésie et la partagent au gré de leur route\, pareille à la quête de Vladimir et Estragon.
\nL’actualité nous questionne\, la période présente nous interroge.
\nToutes nos recherches et la période actuelle ont soulevé des questions : Q u’est-ce que nous attendons ? Que souhaitons-nous garder ? Quelle issue re cherchons-nous ? Quels rêves ? Quelle part d’utopie. »
\nAlexi s Tripier – Responsable artistique
► Jeudi 2 février à 19h30
\n► Vendredi 3 février à
10h
Mélancolique ermite\, bougon mais néanmoins homme au grand cœur\, Léon vit reclus dans son temple de l a solitude où règne les bibelots chargés de souvenirs précieux. Mais LUI r efuse de vieillir. Il ne peut pas y faire grand-chose sinon résister contr e le temps qui passe.
\nUn beau matin\, comme tous les matins\, il e st assis là\, à sa table en formica\, mangeant son morceau de pain et de c amembert trempé dans le café. Il se souvient. Mais alors vient un élément qui va briser le fil de sa routine quotidienne\, un tout petit élément qui va tout chambouler.
\nUne miette.
\nDe ce tout petit grain de sable va naître une véritable chorégraphie effrénée qui entrainera Monsie ur Léon à revivre sa vie\, ses amours\, ses bêtises d’enfants…
\n► Jeudi 9 février à 14 h30 et 19h30
\nIl ne ressent ni douleur\, ni fièvre\, ni fatigue particulière… Bertrand\, qui était tranqu illement en train de confectionner des confettis\, se retrouve pourtant al longé sur le sol\, incapable de bouger. Voisins\, amis\, parents proches o u éloignés\, médecin de famille\, journalistes : tous se pressent et se co nfrontent à l’inexplicable.
\nEtrange phénomène en effet qui interro ge les rouages du monde et les relations humaines : peut-on s’arrêter dans une société égoïste où chacun est sommé d’avancer ? Ancrant l’action dans l’effervescence des Trente Glorieuses\, Maxime Ganné orchestre sans temps mort un théâtre masqué soulignant l’excentricité des personnages.
\nRappelant l’univers burlesque des films de Jacques Tati\, la mise en scèn e joue de contrastes\, mêle subtilement aspects réalistes\, touches grotes ques et plongées dans l’absurde. Avec un humour qui fait mouche. »
\nAgnès Santi – Critique de théâtre
\n► Jeudi 2 mars à 14h30 et 19h30
\nPourquoi ici plutôt qu’ailleurs ?
\nTout au long de ce road-trip rural\, elle creuse des tunnels entre son passé dans le corps de ferme de sa grand-mère et les mu ltiples ailleurs qu’elle découvre au fil des rencontres paysannes.
\nLa Trouée ouvre sa fenêtre en grand et invite le spectateur à ve
nir gaigner* un peu par ici.
\n*gaigner : observer en patois
Cécile Morelle explore dans ce seule-en-scène polyphonique l’idée d’un « c orps-paysage » : est-ce que les paysages traversés étant enfant sont inscr its physiquement dans notre corps ? Est-ce que les figures locales épiées pendant l’enfance logent encore en nous ?
\n► Mercredi 8 m
ars à 16h30
\n► Jeudi 9 mars à 10h et 14h15
Être heureux\, n’est-ce pas ce que to ut le monde recherche ? Développement personnel\, recherche du selfie parf ait\, influenceurs modèles… Le bonheur est à notre époque une question int ime qui touche tous les aspects de la vie mais aussi une affaire de représ entation sociale. Cependant\, une vie réussie est-elle nécessairement une vie heureuse ? Pourquoi devrions-nous cacher nos émotions dites « négative s » ?
\nDans ce théâtre de marionnettes aux esthétiques décalées\, d es personnages aux petits penchants criant de vérité nous questionnent sur notre quête du bonheur.
\nCe spectacle veut permettre à chacun d’in terroger sa recherche du bonheur et de faire son propre chemin dans ce lab yrinthe où il est si facile de se perdre. Une poésie visuelle\, tendre et poignante qui en dit beaucoup plus que les mots.
\nThéâ tre – Radio / Création – Dès 14 ans – 1h20 / Tarif spécial : 10€ (adulte) – 5 € (jeune)
\n► Mardi 14 mars à 14h30 et 19h30
\nSpectacle jo
ué au Théâtre Jacques Tati / Billetterie Comédie de Picardie
Ce soir\, Dona Sol est l’invitée d’Emilie Adlar sur le plateau de l’émission « Chuchote-moi à l’oreille ». Elle vient témoigner de la radic alité de son choix amoureux.
\nA la manière d’une chronique radiopho nique jouée en live\, Audrey Bonnefoy\, metteuse en scène et Mona El Yafi\ , dramaturge\, ont revisité ce chef d’œuvre de manière singulière\, en ado ptant le point de vue du personnage féminin.
\nMêlant les alexandrin s de Victor Hugo à une écriture contemporaine\, elles donnent ainsi à voir et à entendre ce grand classique sous un jour nouveau.
\n► Vendredi 17 mars à 20h30
\nUne belle-mère\, un chalet à la montagne et un bâton de ski. Pas vraiment les vacances !
\nCaroline et son fiancé sont en vacance s de neige avec leurs amis quand ils voient avec stupeur\, débouler la bel le-mère ! Cette dernière va enchaîner les gaffes et leur attirer les pires ennuis. Que dire du patron\, rencontré par hasard sur les pistes\, venu a vec sa maîtresse et dont la femme va débarquer ? Que faire\, en outre\, du corps du guide de montagne que la belle-mère a vigoureusement assommé par erreur ?
\nDes situations désopilantes\, du rythme\, des répliques savoureuses\, des personnages typés… bref\, du rire garanti.
\n► Mercredi 22 mars à
19h30 (épisodes 1 et 2)
\n► Jeudi 23 mars à 19h30 (épisodes 3 et 4)
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Des galopins et des galopines des rues de Lahore\, sous le can on Zam-Zamah\, vestige et symbole des guerres incessantes du Penjab (Nord- Ouest des Indes Orientales)\, se racontent la véritable histoire de Kim\, jeune orphelin irlandais d’un soldat de l’armée des Indes\, enfant vagabon d livré à lui-même\, qui s’aventure dans l’univers incroyablement complexe des castes\, des magies\, des religions\, des royautés\, des principautés \, des armées régulières\, des bandes armées\, des traditions plusieurs fo is millénaires\, et des modernités barbares qui sont autant de mondes où s e côtoient les plus grandes détresses et les plus grandes richesses\, les plus obscures folies et les plus belles sagesses.
\nDevenu le ch ela (le disciple mendiant) d’un lama (moine) thibétain à cha peau rouge qui suit les pas du Bouddha\, il côtoie les engagements sanglan ts des grandes puissances occidentales et orientales\, il se faufile dans les rapports conflictuels des innombrables cultures juxtaposées et superpo sées du « grand et beau pays de l’Hind » dont il entend « le rugissement incessant » et qu’il aime « plus que tout au monde ».
\nCurieux de l a pluralité des mondes et des êtres humains\, d’aventures en aventures\, i l se construit en voyageant d’humanités en humanités.
\n► Jeu di 30 mars à 14h30 et 19h30
\nEmportés par un tourbillon de situa tions kafkaïennes afin de réussir à être en règle sur le territoire frança is\, une multitude de personnages nous font vivre des parcours interminabl es où l’humour surgit parfois au milieu de ces méandres ubuesques.
\nMêlant à la fois théâtre\, musique\, danse\, vidéo et films d’animation\, le spectacle révèle comment français et exilés combattent ensemble au quo tidien. Les mots se distillent au fil d’un crescendo inexorable utilisant aussi le rap\, mêlant parfois plusieurs langues (français\, anglais\, port ugais\, arabe). La parole se déverse et se réinvente perpétuellement : du silence au bruit\, du bruit au cri\, du cri à l’explosion.
\nLec ture performée – Dès 15 ans – 1h / Tarif unique : 5€
\n► Mardi 4 avr il à 18h15
\nDans sa lecture\, Soukaina Habiballah\, parf aitement bilingue\, entrelace les versions arabe et française du cycle de poèmes : comme si les deux voix alternaient dans son propre corps\, sa pro pre psyché de poétesse. Comme si les deux femmes des poèmes vivaient en el le grâce à l’exceptionnelle douceur et la saisissante présence de sa voix.
\nL’artiste sonore Zouheir Atbane crée pour cette lecture un enviro nnement sonore à partir d’enregistrements de berceuses marocaines immémori ales que Soukaina Habiballah a enregistré auprès de très vieilles femmes m arocaines (en plusieurs langues parlées au Maroc : amazigh\, darija\, sahr aoui…).
\n► Jeudi 6 avril à 19h
\nCette création entre danse et performance interroge avec vigueur les formes de colonialisme moderne. Le célèbre morceau de Ravel devient un pr étexte pour parler d’intégration.
\nNés à Cuba au mitan des années 9 0 et vivant aujourd’hui à Marseille et Berlin\, les trois interprètes livr ent une réflexion sans concession sur l’exil et l’identité et l’intégratio n sociale. Ils s’emparent du Boléro de Ravel\, emblématique de la culture occidentale\, pour lui donner une coloration plus métissée. Au fil de leur cheminement\, les corps de ces artistes se heurtent au Boléro\, mettant e n crise des formes de colonialisme culturel.
\nUne performance qui b ouscule et interroge : que signifie faire partie d’un peuple aujourd’hui ?
\nT héâtre contemporain / Création – Dès 13 ans – 1h30 / Tarif 1
\n► Jeu di 11 mai à 14h30 et 19h30
\nCette autrice me fascine. Une plu me vive\, sèche\, cassante\, concrète. Au moyen de ses personnages\, elle provoque une troublante identification de notre être et offre le pouvoir à chacun de se reconnaître\, de se recentrer sur son intimité. Il s’agit d’ explorer\, de se disséquer\, de tirer de cette introspection une conclusio n sur nous-mêmes et nos temps troublés. L’Amour de Phèdre cherche des réponses. Elle interroge nos divisions\, soulève nos inégalités et po inte du doigt notre rupture sociale. Elle relève le miroir de notre quotid ien dans une société noyée par une évolution qui cause sa chute.
\nP uis\, il y a ce contraste entre la modernité du texte et ses inspirations mythologiques \; un parallèle intéressant à traiter sur un plateau de théâ tre dans l’atmosphère et les énergies qui s’en dégagent où se mêlent humou r\, moquerie et tension. Au centre\, comme un embryon : un besoin de trouv er des solutions aux manques\, à la tristesse\, à la mélancolie\, à la déc omposition de l’âme en donnant la réponse que l’amour et l’extase peuvent sauver. »
\nVictor Robert – Metteur en scène
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