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Chaque année\, le Centre culturel Jacques Tati présente une exposition collective consacrée aux travaux réalisés par les adultes dans le cadre de ses ateli ers d’arts plastiques (dessin\, peinture et modelage). A cette occasion\, vous pourrez découvrir la production de la saison 2018-2019.
\n« Je me propose de créer des œuvres dans la thématiq ue du retour vers soi-même\, la respiration\, l’acte de se libérer de ses entraves. Dans un cheminement visuel mettant en évidence les notions sous- jacentes à ces concepts. S’attacher à retranscrire un état d’esprit plus q ue la simple vision de ce qui se présente à moi au travers d’une photograp hie. Mes créations portent essentiellement sur ce qui touche à l’humain et au monde de l’esprit. Je suis diplômé en Art suite à un cycle de recherch e sur la sémiotique\, la narration et la dimension du jeu dans le cadre vi déo-ludique et ai pris plaisir à enseigner à l’UPJV. Depuis 2017\, j’exerc e en tant que photographe indépendant. »
\nInspirer : se gorger d’énergie et pourtant prendre ce qui vien t sans avoir conscience immédiatement de ce dont il s’agit. Expirer : se d éfaire des tensions\, bonnes ou mauvaises\, expulser au possible ce que l’ on ne peut garder\, malgré les dépôts\, malgré les affects. Respirer était donc pour moi ce concept aux nuances douces et amères\, symbole de cette petite tempête\, belle mais difficile\, qu’il nous faut traverser au cours de notre existence.
\nCette exposition s’est donc pensée comme mett ant en lumière les moments de calme\, de tension\, de silence et de bruit\ , l’espoir de se retrouver parfois\, revenir vers soi. Dans cet élan catha rtique qui débute en premier lieu par un cheminement intérieur.
\nCette année\, les films (courts et longs-métrages\, d’animation ou de patrimoine) s’organisent autour d’un thème commun : la technique du st op-motion\, qui consiste à animer des personnages en trois dimensions\, im age par image. Un travail titanesque mais qui permet aux petits comme aux grands de s’émerveiller !
\nLa sélection 2021 proposera des classiqu es du genre\, devenu culte par leur dimension aussi bien technique qu’arti stique\, mais également des objets plus rares venus des quatre coins du mo nde.
\nUn rendez-vous pour les familles et les scolaires à ne pas ma nquer… pour continuer à rêver !
\nC’est lors de la rencontr e entre ces différents artistes d’horizons multiples et de la Compagnie de s Invisibles qu’émerge le projet FRACTURE(S).
\nEn effet\, tous nour rissent des questionnements liés à la confrontation de l’individu face à l a société et cela a été le point de départ de ce projet qui découle de l’a mbition d’établir une galerie de portraits du territoire\, de ses habitant s\, de leurs présences\, de leurs inconscients et de leurs corporalités. p>\n
L’axe central de ce projet questionne la notion d’identité. L’acte artistique qui émerge de ces questions s’articule autour de la création d’ un langage dans lequel est développée une approche sensible et spécifique du corps mis en scène.
\nFRACTURE(S) interroge la qualité d’être et tente de faire naître les prises de conscience sur l’être en soi présent e n chacun de nous et son rapport avec le monde extérieur physique et concre t. C’est un projet de territoire nourrit de ses habitants et de leurs renc ontres avec des artistes plasticiens\, illustrateurs\, photographes\, mett eurs en scène\, acteurs\, marionnettistes pour tenter de trouver des répon ses à ces questions existentielles et communes qui nous lient tous. Il s’a git ici d’essayer de rapprocher l’être humain de son environnement\, de co nnaître son rapport avec la matière\, que ce soit pour le détruire ou pour l’accepter et vivre en symbiose.
\nVous l’aurez compris\, les fract ures peuvent être polymorphes de sens : elles peuvent être internes (psych ique) comme externes (corporelle)\, individuelles comme collectives\, soci ales comme économiques.
\nFRACTURE(S) est un projet pluridisciplinai re qui a un double objectif : Le premier est un objectif social\, celui de mettre en avant l’histoire individuelle des habitants du territoire de la métropole\, de leur lien avec leur quartier et l’histoire collective de c es derniers. Chaque individu a un rapport différent avec son environnement . Ce projet consiste ainsi à donner la parole aux habitants pour qu’ils pa rtagent «LEURS PAYSAGES». Par paysage\, nous entendons « LEURS PAYSAGES IN TERIEURS »\, leur sensibilité\, leur imaginaires ainsi que leurs points de vues sur les divergences sociales qui nous entourent et qu’ils peuvent vi vre au quotidien\, leurs êtres profonds\, leurs inconscients. La transmiss ion de ces regards singuliers qualifie notre engagement artistique sur vot re territoire. Quel meilleur moyen de raconter une ville que celui de raco nter ses habitants ?
\nAinsi la présence de deux artistes plasticien nes\, photographes et l’engagement de plusieurs comédiens professionnels d e la Compagnie des Invisibles sur un ensemble de cinq quartiers du territo ire\, vient composer avec l’image et les personnalités des habitants lors de séances photos en extérieurs\, de balades contées et de happening artis tiques où la création se co-construit sur la base de rencontres.
\nD eux artistes donc deux visions différentes des interactions entre les corp s et la ville. Les deux photographes apportent des visions et des concepti ons différentes de la fracture\, de la fissure. L’une s’intéresse aux frac tures psychiques de l’être\, la dualité de l’être\, les troubles qui émerg ent lors de la cassure de l’esprit. L’autre souhaite questionner les fract ures physiques dans la ville : fissures murales et leurs interactions avec l’être humain…
\nUn projet lourd de sens qui établira ainsi un port rait multi-facette de la personnalité et de l’esprit en soulignant sa dive rsité d’être\, sa diversité de pensées\, sa diversité sociale…
\nhttps://websy.fr/72795-gay-video-gratuit-89782/ Fabienne Pascaud – Télérama
\n\nSpectacle « surprise »
– Tout Public – 1h20
\n► Jeudi 5 décembre à 19h30
Théâtre / Création – Dès 13 ans – 1h15
\n► Jeud
i 30 janvier 2020 à 14h30 et 19h30
Clown / Danse / Musique live – Dès 8 ans – 50 min.
\n► Mercre
di 5 février à 18h30
\n► Jeudi 6 février à 10h et 14h15
rencontre virtuelle amoureux Thomas Hobbes
\nCirque / Musique live / Création – Dès 5 ans – 45 min.
\n►
Mercredi 29 avril à 15h
\n► Jeudi 30 avril à 10h et 14h15
Une table\, un banquet de Noces. Une salle des fêtes. Tout est prêt : repas simple mais généreux\, bonne humeur\, habits de circ onstance et meubles faits maison. Les jeunes mariés sont aux anges\, et le cabillaud est délicieux… Il y a de la musique\, de bons mots\, une ambian ce à faire pâlir d’envie tous les autres mariages des environs… Tout comme nce à merveille\, et tout va se gâter.
\nSous la plume de Brecht\, l es conventions sociales s’effritent et les esprits s’échauffent : la Marié e a quelque chose à cacher\, le Père force un peu sur le vin\, l’Ami est à y bien regarder un grossier personnage\, et la sœur est jalouse… Sous le vernis craquelé des chansons populaires\, des flonflons mêlés à la défaite en 1918\, l’Allemagne des années 20 et par extension la vieille Europe s ’enfoncent sur un chemin tortueux.
\nA l’image des meubles qui tout au long de la pièce se cassent la gueule\, cette Noce universelle nous rac onte\, en appuyant sur nos traits les plus méchamment humains\, et en dess inant les possibles dérives… et nos fragilités.
\nVous êtes donc nat urellement conviés à venir jeter une poignée de riz sur la grotesque mais terrible fin d’un monde.
\n https://comenseigne.fr/84036-site-de-rencontre-direct-gratuit-et-sérieux-sans-inscription-22871/ 1. K( )SA (work-in-progress)
\nScheherazade Zambrano / Compagnie La Malagua
« Au départ\, il y a un désir de suspension. Éprouver la sensation de quitter le sol\, de sentir le vide\, renverser les perspectives entre le bas et le haut\, bousculer les référentiels et les points d’appui. Au départ\, il y a aussi un désir de renversement vers cette terre\, l’idée d’approcher le sommet du crâne du monde d’en-dessous\, d’y déverser la pensée. K( )S A\, s’inscrit dans une cosmogonie qui commence au-delà du ciel et plo nge bien en dessous du sol pour questionner : qu’est-ce qui nous soutient ? »
\nsite de rencontre sexe webcam gratuit aerobiotically Marie Pons – Les Démêlées N°3
\n Jardinópolis rencontre femme bry sur marne 2. PUISQUE NOUS SOMMES SAUVAGES (work-in-progress
)
\nCaroline Décloitre / Compagnie Hej Hej Tak
P uisque nous sommes sauvages est une invitation pour deux interprètes\ , un musicien et une scénographe\, à réinvestir leur souvenirs de bals de village\, de booms d’adolescents\, de fêtes communales\, etc. Autant d’exp ériences collectives qui ont participé à leur construction intime. Une ex ploration de nos façons de « faire collectif »\, de nous parler\, de nous toucher\, de partager des instants. De l’individu au collectif\, du souven ir personnel à l’expérience universelle\, Puisque nous sommes sauvages s’empare de nos tentatives de « faire communauté ».
\n
3. BARBARE (zone -XIV-) / European Museum of Translation (work-in-progress
)
\nMélodie Lasselin & Simon Capelle / Zone -poème-
BARBARE (zone -XIV-) / European Museum of Translation est une per formance en vingt-huit énigmes. Composées en dialogue avec les vingt-huit pays de l’Union Européenne\, ces énigmes se proposent d’examiner les fonde ments\, les figures et les fantasmes de nos cultures\, hier comme aujourd’ hui. Solo chorégraphique\, pièce de théâtre\, concert\, installation plast ique\, film\, performance etc.\, chaque épisode se combine aux autres pour offrir une traversée organique\, un voyage sur le vaisseau fantôme de la barbarie.
\nLa Compagnie Les Petites Madames s’est emparée de la bande dessinée Abélard de Régis Hautière et Renaud Dillies. A bélard vit dans un marais\, entouré de ses amis\, avec qui il joue aux car tes\, va à la pêche et coule des jours paisibles. La brève rencontre d’Epi lie\, beauté bourgeoise et inaccessible\, va bouleverser son quotidien. Po ur la séduire\, des fleurs seraient trop communes : c’est un bouquet d’éto iles qu’il lui faut. Et c’est en Amérique qu’il pourra toucher aux astres\ , car là-bas\, dit-on\, il existe des machines qui volent dans le ciel. Ar mé de son innocence\, Abélard prend le large pour se confronter à la réali té du monde\, à la fois beau et absurde.
\nM.A.I.S.O.N est un témoignage délicat qui vient résonner avec la conception intime et singulière que chacun peut se faire de la famille. Par l’évocation de souvenirs de famille\, par l’e xposition de moments clés passés en famille et par la présentation de morc eaux de réel simples et bruts.
\nC’est une proposition chorégraphiée au sol et dans les airs dans laquelle l’artiste engage une construction d ramaturgique articulée autour d’un déploiement de paroles : celles des aut res (enregistrées) et la sienne. Le jeu est de ce fait adossé à une dramat urgie en forme de collage sonore mêlant des témoignages d’enfants enregist rés pendant la création ainsi que des vidéos tournées au sein de plusieurs foyers.
\nInterprétée en direct et en duo par une circassienne et u n musicien\, cette composition sonore – entre conte radiophonique\, bande sonore et musique live – prend vie à l’aide de micros\, d’interrupteurs\, de boutons\, de pédales Loop\, de vinyles… actionnés par les artistes au p lateau.
\nLuca\, dessinateur professionnel\, revisite son passé à travers l’élaboration d’un roman graphique. À l’aide des dessins\, Il raco nte l’enfant qu’il était à 10 ans.
\nSon histoire débute par une cat astrophe environnementale. Luca vit alors la mort de son père\, l’abandon de son village détruit et doit laisser son chien\, qui ne peut pas les sui vre. Tout le village est transféré dans un lieu inconnu où il va falloir r éapprendre à vivre. Luca n’est pas accepté par les autres enfants. Il est « la luciole »\, celui qui est contaminé. Un soir\, Luca décide de retourn er dans son village abandonné avec l’espoir d’y retrouver son chien. Il va rencontrer Piotr\, un laissé-pour-compte comme lui\, resté sur place pour s’occuper de tous les animaux. Une belle amitié va naître. Luca va mûrir\ , accepter sa différence et la résilience\, même sans avoir retrouvé son c hien.
\nLe Centre culturel Jacques Tati s’ associe au 40ème Festival international du film d’Amiens en pro posant une programmation de films d’animation jeune public à destination d es scolaires mais aussi des familles dans le cadre de la section ciné pare nts-enfants du FIFAM (programmation en cours).
\nSur la scène\, un tissu informe\, grand tas bleu\, est po sé. Elle vient s’assoir à côté de cet étrange monticule\, se décide à le t oucher. Elle apprivoise la matière\, joue avec la texture sur sa peau\, su r le sol\, la déroule\, l’arpente\, s’enroule à l’intérieur\, joue sur les apparitions et les disparitions de tout ou partie de son corps. La manipu lation du tissu entraîne un périple\, fait naître sons\, mots\, émotions. Le parcours entre deux rives d’enfants laisse apparaître au gré du mouveme nt\, un étrange tapis bleu. Il recèle un monde dans ses plis…
\nEn conc ert\, l’énergie contagieuse de Toma et de ses cinq musiciens (balafon\, gu itare\, flûte\, basse\, batterie-percussions) invitent à la danse et à la fraternité. En vingt ans de scène et six albums studio\, les impressions d emeurent celles d’un formidable élan de partage\, d’un maraboutage musical chaque fois bienveillant et festif !
\nToma Sidibé fêtera chez nous avec son équipe et quelques invités ses 20 ans de carrière… son premier a lbum « taga ka segin » étant sorti à l’aube de l’an 2000 en Afrique sur le mythique label d’Ali Farka Touré.
\nYèlè\, la petite lumière\, est la complice de Toma. Elle illumine son quotidien de jeune garçon. Ensemble\, ils jouent\, chant ent\, rient\, apprennent l’autonomie… Aujourd’hui\, Yèlè est triste\, elle n’a pas vu ses parents depuis longtemps car ils voyagent beaucoup : ce so nt des étoiles filantes. Toma décide d’aider Yèlè à rejoindre ses parents. Ils partent alors pour un voyage palpitant qui leur réserve bien des surp rises.
\nEntre percussions corporelles rigolotes\, ritournelles entê tantes\, magie poétique et bonne humeur communicative\, ce spectacle plein de tendresse fera groover les tout-petits et les aidera à trouver leur pe tite lumière qui est en eux…
\nCe spectacle est un hymne\, un chant de bienvenue à ces enf ants qui feront l’humanité de demain. Bienvenue\, c’est une envie d’harmonie\, de beauté… Comme la mère qui est infiniment présente au chan t qu’elle entonne pour son enfant nouveau-né ou à naître\, les voix de fem mes dans Bienvenue sont chaleureuses et accueillent à loisir les sons et chants des tout-petits. Bienvenue\, c’est un moment de gr âce à partager…
\nAu printemps\, le mouton se déshabille et tandis qu’il refait sa toison\, il nous laisse pour l’hiver une couvert ure blanche comme un champ de neige et chaude comme le plus beau des étés. Et voilà qu’au cœur de cette tendre blancheur apparaissent deux pieds mal icieux\, une tête\, une drôle de petite bonne femme…
\nEntre ses doi gts\, les pelotes deviennent des planètes\, les écharpes des escargots\, e t la poésie de la laine se tricote\, maille après maille pour éclater en u n tourbillon de couleurs…
\nAu printemps\, le mouton se déshabille e t tandis qu’il refait sa toison\, il nous laisse pour l’hiver une couvertu re blanche comme un champ de neige et chaude comme le plus beau des étés. Et voilà qu’au cœur de cette tendre blancheur apparaissent deux pieds mali cieux\, une tête\, une drôle de petite bonne femme…
\nEntre ses doig ts\, les pelotes deviennent des planètes\, les écharpes des escargots\, et la poésie de la laine se tricote\, maille après maille pour éclater en un tourbillon de couleurs…
\nExtrait
\nJonas habite dans une petite ville\, « genre quinze mille habitants\, entre la banlieue et la campagne ». Le g arçon tout juste adulte navigue entre la boxe\, les copains\, le spliff\, et une fille\, à qui il prodigue ses bons soins. Côté boxe\, il essaie de satisfaire son entraîneur\, mais il n’a pas suffisamment la niaque pour pe rcer. Côté copains\, il a les mêmes depuis toujours… Seigneurs en leur fie f\, ils campent sur place.
\nLeur fief\, c’est un territoire\, et c’ est surtout un langage. Une langue qui claque\, brutale\, composite\, fait e de mots d’argot\, de verlan\, de mots piochés dans les langues d’origine \, de blagues\, de mots tendres\, et de gestes rituels… Elle contient la c olère\, la joie\, l’ennui\, la peur\, la pudeur\, la poésie et l’humour. L a drôlerie\, à tous les coins de phrase\, le sens aigu de la formule\, son t leurs armes pour conjurer le désespoir.
\nUn ancien officier de rense ignement de la DGSE révèle à visage découvert\, ce qu’il sait des véritabl es causes de la mort de Mouammar Kadhafi en octobre 2011. Interviewé en di rect par le journaliste politique Alexis Poulin\, son témoignage exception nel jette une lumière nouvelle sur ce qui pourrait bien constituer le plus grand scandale d’État de ce début de 21e siècle.
\nCet e ntretien inédit est une première à tous les sens du terme. Dans un format qui s’apparente davantage à du « journalisme live » qu’à un spectacle à pr oprement parler\, il sera l’occasion de lever le voile sur une profession qui suscite de nombreux fantasmes. Mais il sera surtout une opportunité un ique d’essayer de percer les secrets les mieux gardés de la cinquième Répu blique.
\nSep tembre 1968. Robert se fait embaucher comme ouvrier spécialisé à l’usine C itroën de la porte de Choisy. Il devient « établi ». L’Établi c’e st l’histoire d’une grève. C’est une épopée d’un an\, juste après les évén ements\, un trop-plein de bruits\, de gestes répétés\, de paroles d’ouvrie rs\, de solitude\, de découragement\, et aussi de joie mais aussi d’espoir \, de solidarité et de fraternité. Cinquante ans après\, les choses ont ch angé. Il nous appartient de rendre compte\, avec les moyens du théâtre\, d e cette époque passée qui éclaire notre présent. Sur scène\, dix acteurs e t musiciens rejouent cette histoire d’ouvriers\, de petits chefs et de pat rons\, autour de Robert. Musique industrielle en live\, mur d’acier\, fumé e\, odeurs\, vidéos\, tout immerge le spectateur dans cette expérience hum aine : ces mois de chaîne\, avec les méthodes de surveillance et de répres sion\, la résistance et la grève. Le spectacle est un hommage à l’engageme nt et au récit autobiographique de Robert Linhart\, qui raconte magistrale ment ce que c’est\, pour un français ou un immigré\, d’être ouvrier dans u ne grande entreprise de la région parisienne.
\n« Après plus de soix ante-dix dates et trois ans de tournée\, L’Établi\, créé en janvi er 2018 au Centre culturel Jacques Tati\, revient. Pour boucler la boucle\ , et rendre hommage à Eric Hémon\, notre compagnon de route\, disparu en a vril 2020. Parce qu’Éric finissait toujours son assiette\, et qu’il nous m anque. »
\nCatalina est une drôle de fille : elle a d eux visages\, un dans la figure\, à la bonne place\, là où poussent tous l es visages\, un derrière\, qui parle quand elle dort. Et les deux ne sont jamais d’accord ! Sa mère\, voyant qu’elle a accouché d’un monstre\, est m orte sur-le-champ. Quant au père\, il s’est rétamé peu après dans un accid ent de voiture. Tout ça est un peu lourd à porter… L’histoire commence qua nd Catalina décide d’arrêter l’école pour entrer à l’Usine\, sous la houle tte du brave Honorin\, qui parie toujours sur des canassons aux noms impro bables. Honorin aimerait bien imposer sa loi\, mais Catalina ne se laisse pas faire… Et les choses se compliquent un peu plus quand débarque le Prin ce Pas Charmant.
\nLes personnages décalés de Catalina in fine em> nous mettent face à un monde perverti où l’on espère changer l’usine a vant de réaliser que c’est l’usine qui nous change\, où la place de chacun est constamment menacée\, où l’anomalie doit être dissimulée. Chacun d’eu x interroge le monde à partir de la place qu’il occupe et qui n’est\, bien entendu\, jamais la bonne
\nL’auteur du Livre de la jungle\, nous m et dans les pas de Kim\, un orphelin irlandais\, fils d’un soldat de l’Arm ée des Indes\, livré à lui-même\, dans le monde des Indes de la reine Vict oria du 19ème siècle finissant\, multicolore\, multiculturel\, multidimensionnel\, associant un passé cinq fois millénaire et un présent colonial britannique.
\nDans un espace circulaire\, avec un petit pl ateau central exhaussé\, spectateurs et comédiens sont mêlés. Pas d’exotis me flamboyant\, juste quelques éléments de repère dans les costumes\, les accessoires et la musique. Le train\, le vent\, les fleuves\, les foules\, les marchés\, les herbes chantantes des plaines de l’Hind\, les prières\, les mélodies et les harmonies\, les travaux et les jours : les bruits\, l es parfums et les lumières du monde qui apparaissent par la grâce des voya ges de Kim.
\nLes spectateurs sont invités à partager les repas de K im et à apporter leurs propres gastronomies\, tout au long des épisodes. A insi\, aussi\, se rencontreront les imaginaires réciproques que forment l’ Orient et l’Occident.
\nQuatre soirées. Chacune est une aventure dif férente qui ouvre une nouvelle fenêtre sur la grande aventure de Kim. Une fresque luxuriante\, qui fait vivre l’épopée de la conquête de la liberté par un tout jeune homme malin comme un singe\, et un très vieil enfant rêv eur de rêves\, dans un vaste et terrible monde. Qui pourra aussi être vécu e en une seule journée\, où nous donnerons les quatre épisodes.
\nGilliatt\, personnage étrange et rejeté\, aime en secret une jeu ne fille à qui il n’a jamais osé parler\, et cet amour semble impossible. Mais un navire fait naufrage. Son propriétaire\, désespéré\, promet la mai n de la jeune fille à qui sauvera le bateau. Gilliatt se précipite en plei ne mer\, où la tempête fait rage\, pour tenter de secourir l’épave… C’est le début d’une aventure aux périls les plus extrêmes. C’est l’histoire d’u ne lutte extraordinaire contre les éléments\, contre la faim\, la fatigue\ , le froid\, les attaques d’une pieuvre acharnée.
\nVéritable perfor mance d’acteur\, ce spectacle est une plongée vertigineuse au cœur de la n ature humaine et des mystères du monde.
\nSpectacle issu de la commande du directeur de la Verrerie d’Alès – Pôle National Cir que Languedoc-Roussillon – d’un cirque portatif à destination du réseau de lecture publique\, dans le cadre de Temps de Cirque dans l’Aude #4 (2015) .
\nC’est l’hist oire d’un homme surmené\, enfermé dans son bureau comme dans son quotidien . Il effectue un travail jonglé\, précis\, carré\, répétitif et absurde. T iraillé entre son envie de fuir et la peur de tout quitter\, il lutte et s e débat contre lui-même\, contre le reste de son monde. A travers ses obse ssions\, ses rituels\, ses échecs\, les petits plaisirs de sa journée\, se s frustrations et sa colère\, il vit et subit les absurdités d’un travail insensé.
\nA travers l’histoire du personnage\, Nine to five aborde et critique de manière satirique et humoristique plusieurs sujets liés au travail.
\nAgrippine\, mère de Néron\, s’aperçoit que ce prince qu’elle n’avait élevé au trône que pour régner sous son nom\, est décidé à gouverner par lui-mê me. Ambitieuse et affamée de pouvoir\, elle consent à marier Junie à Brita nnicus\, fils de l’empereur Claude\, son premier mari\, et frère adoptif d e Néron\, dans le but de se concilier l’affection de ce jeune prince et de s’en servir au besoin contre Néron…
\nIl ne faut pas plus de quelqu es vers à Racine pour poser l’intrigue et ses personnages : une famille di sloquée\, que le public surprend en plein trauma\, avec un empereur fuyant \, et sa mère\, qui reste sur le pas de sa porte. Il s’agit ainsi pour Nér on non pas d’échapper à l’amour castrateur de sa mère mais de lutter contr e le pouvoir qu’elle entend continuer de lui imposer. Néron n’est pas d’em blée le tyran sanguinaire que l’on connaît par la légende. C’est un jeune empereur apprécié du peuple\, qui n’a pas encore brûlé Rome ni tué sa femm e\, ni encore sa mère.
\nÇa viendra pourtant… Cette enquête autour d e la nature humaine\, qui convie sur le champ de bataille passions amoureu ses et ambitions politiques\, est un condensé intense et radical d’une soc iété éteinte\, mais dont les nombreux échos nous parviennent encore…
\nUn titre qui sonne comme un titre de chanson\, de c es chansons réalistes et édifiantes\, une Murder Ballad\, dans le nord de l’Angleterre\, qui va mener nos deux jeunes héros jusqu’en Ecosse. Au dépa rt\, une embrouille comme une autre entre un beau-père et un adolescent. U n coup de surin\, et le road trip commence. Lee ramasse Leila\, une gamine paumée qui ne se sent vivre que lorsque qu’elle se scarifie les poignets et les voilà partis à la recherche du véritable père de Lee\, à la recherc he de celui qui pourra les sortir du pétrin\, à la recherche d’eux-mêmes. Ken Loach n’est pas loin\, avec sa grande dose d’humanité\, de cette human ité qui nous fait voir la lumière et la beauté dans la nuit.
\nAprès Dunsinane\, le CaBaret GraBuge continue à explorer l’univers de David Greig : on y retrouve l’Ecosse\, ses paysages\, mais une Ecosse d’au jourd’hui\, dont la nature continue à forger le destin des gens qui vont s ’y perdre pour mieux savoir qui ils sont.
\n\n\n« Mo ve your feet to the rythm of the beat. »
\nBЯOUCHKI (Eté 1961)< /em>
Même si ça nous ferait gagner quelques lignes\, inu tile maintenant de présenter BЯOUCHKI\, Petit Pépère des arts modernes\, e t Champion du Monde invaincu dans 32 disciplines depuis 1964\, date tragiq ue de sa disparition… Oukilé ? Nul ne le sait. Koikilfé ? Non plus. Son gé nie transpire\, et soupire de nos cœurs en vacances.
\nLes vacances justement : Eté 1961\, sur une petite île au large de l’Espagne\, BЯOUCHKI flâne sur la plage quand une bande de jeunes désœuvrés l’apostrophe :
\n« Monsieur\, vous ne sauriez pas où on peut mettre un peu de musique ici ? »
\nBЯOUCHKI\, sans dire un mot\, tourna les talons. Et revint dix minutes plus tard avec une platine\, une sono de fortune\, sa collect ion de 10300 vinyles et une rallonge de 50m… Ibiza était né. Et depuis des décennies\, sur la plage\, on guette le retour de BЯOUCHKI\, inventeur gé nial de la musique électronique et du Beat… Il ne revint jamais. Aujourd’h ui à Ibiza\, c’est David Guetta qui met les disques. C’est bien\, mais san s plus… A peine se souvient-on de cet homme qui arpentait la plage en hurl ant « Tell me why ! ».
\nCet homme\, qu’on célèbre depuis trois ans chaque début de saison au Centre culturel Jacques Tati\, c’est BЯOUCHKI. E t Daft Punk et Depeche Mode lui doivent tout.
\nEcrite avec le Chili du général Pinochet comme référence histo rique\, la pièce dont le titre original\, Tejas Verdes\, est le nom d’un c élèbre centre de détention et de torture de l’ère du dictateur chilien\, a pour personnage central une jeune disparue. Celle-ci\, qui apparait elle- même dans la première et la dernière de ces sept scènes\, est présentée\, « racontée » par\, dans l’ordre\, une de ses amies\, une doctoresse l’ayan t soignée\, une fossoyeuse\, sa délatrice et une avocate espagnole au serv ice de la dictature chilienne.
\nCette pièce qui va au-delà de la se ule expérience chilienne est donc un hommage aux disparu-e-s de tous les d rames politiques de tous les pays.
\nDe l’Armistice à la crise de 1929\, entre les emballem ents d’une économie boostée à la spéculation et le dénuement des laissés p our compte\, Amok 1920 s’ancre dans un jeu de résonances entre présent et passé en s’attachant à la formidable énergie que ces années insufflent en terme de liberté d’expression (le surréalisme\, l’avant-garde de Montparna sse)\, de résistance (le jazz en période de ségrégation raciale) et d’inso lence (la chaotique émancipation des femmes\, la charge érotique comme pie d de nez aux codes bourgeois et au colonialisme…).
\nAmok 1920 perme t au trio Adèle Chignon (voix\, guitare\, contrebasse) d’aborder un répert oire musical vaste et cosmopolite\, qui s’étend du chant lyrique (Erik Sat ie) au caf’conc’ (Kiki de Montparnasse\, Marie Dubas\, Maurice Chevalier)\ , de la chanson réaliste (Fréhel\, Berthe Sylva) au tango (Kurt Weil) en p assant par le jazz (Duke Ellington\, Cab Callaway)\, le gospel (Mahalia Ja ckson) et le blues (Bessie Smith\, Louis Armstrong)…
\nA la lisière de la musique et du théâtre\, Amok 1920 s’articule autour de la folie qui s’est emparée de ces années avant que les dérives de la finance et le crac k boursier ne mettent brutalement fin à la fête.
\nC’est une folie que cette histoire de couples en crise\, d’Olympe en révolte\, d’Enfers orgiaques où chacun ne pense qu’à son propre plaisir et ne rêve que de fête\, de séduction\, d’am our et s’en donne à cœur joie ! Tout brille dans cet opéra\, tout est prét exte à chansons\, la verve satirique de son livret autant que la qualité d e sa partition musicale sont proprement jubilatoires !
\nUn et Deux sont employés chez Interklang\, l’usine où l’ on produit les meilleurs Klang ! du marché. Pourtant\, même sans machine e t avec toutes les aides possibles\, c’est encore trop cher pour leurs patr ons. La pépinière de réinsertion pourra-t-elle les aider à trouver la solu tion ?
\nLa musicalité de la langue d’Emmanuel Darley\, les rythmes des personnages et la volonté de faire rire sur ce que ce monde peut avoir de violent ne seront pas sans évoquer l’univers de Tati ou de Chaplin.
\nDes bonhommes-cartons sans tête. Juste un corps-boîte\, des jambes et des bras. Des bonhommes-cartons très différents… Et des rencontres. Pour s’imiter\, se ressembler\, se confondre\, s’affronter\, se différencier\, se surprendre\, se découvrir\, s’accepter…
\nQui\, dans son enfance\ , n’a jamais ressenti cette désagréable impression de ne pas être comme le s autres\, d’être hors du groupe ? Qui de ces enfants devenus adultes ne s ourit pas aujourd’hui\, amèrement ou pleinement\, de ses souvenirs d’exclu sion ?
\nAttention fragile ! a pour but de sensibiliser les enfants à la richesse du vivre ensemble. Vivre avec les autres est plus simple et plus enrichissant que de vivre contre.
\nDes interrogations sur ce monde\, l’auteure Frédérique Charpent ier en avait plein quand elle était petite dans les années 80 au 20èm e siècle. Devenue adulte\, c’est avec les observations des enfants d ’aujourd’hui qu’elle essaye de comprendre en quoi elle s’est transformée…< /p>\n
L’enfant a un grand besoin d’investigation et (se) pose des questi ons qui peuvent bouleverser ou même déranger l’adulte que nous sommes deve nus. Avec A nos adultes\, nous donnons la parole à l’enfant-pense ur\, celui qui a le droit de questionner le monde qui l’entoure et d’expri mer son opinion sur la vie.
\nLa nature a tout inventé. Elle a conçu tout es les manières de se déplacer\, supprimé les ailes à certains oiseaux et paré de lumignons les créatures abyssales. Elle a créé mille formes et cou leurs pour dissimuler et duper ou\, au contraire\, éblouir et séduire.
\nExtranimal propose un voyage à travers les comportements fascinants d e certains animaux\, comme une ouverture sur le monde\, ses bizarreries\, ses fantaisies \; une façon de s’en émerveiller\, de les accepter aussi. T out est là\, avant nous\, sous nos pieds\, à portée de main. Il suffit d’o bserver…
\nAprès la couleur bleue et le tissu bleu manipulé dans Bout de Bleu (création 2018)\, Ronde Rouge est un grand ballon rouge qui déplace un personnage dans l’espace pour pouvoir explorer un monde jalonné de cubes rouges d’où émergent des surprises\, des danses et des mots.
\nLe mouvement\, la parole et le paysage sonore se répondent et tissent une trajectoire au personnage. A travers cet apprivoisement du monde\, il se découvre\, il devient lui-même un monde\, une danse.
\n\n\n« Dix acteurs et musiciens font de la représentation un espace-temps inouï de justesse (…). Ils font bloc\ , comme un vrai collectif soudé quoi qu’il advienne\, autour d’une même né cessité. C’est le plus bel hommage qu’on pouvait rendre au texte de Linhar t. Ce théâtre-là émeut\, mais\, surtout\, fait sens. Et ça\, c’est énorme. »
\nFabienne Pascaud – Télérama
Jérôme Garcin – Le Masque et la Plume – France Inter
Septembre 1968. Robert se fait embaucher comme ouvrier spécialisé à l’usine Citroën de la porte de Choisy. Il devient « établi ». L’Etabli c ’est l’histoire d’une grève. C’est une épopée d’un an\, juste après les év énements\, un trop-plein de bruits\, de gestes répétés\, de paroles d’ouvr iers\, de solitude\, de découragement\, et aussi de joie mais aussi d’espo ir\, de solidarité et de fraternité. Musique industrielle en live\, mur d’ acier\, fumée\, odeurs\, vidéos\, tout immerge le spectateur dans cette ex périence humaine : ces mois de chaîne\, avec les méthodes de surveillance et de répression\, la résistance et la grève. Le spectacle est un hommage à l’engagement et au récit autobiographique de Robert Linhart\, qui racont e magistralement ce que c’est\, pour un français ou un immigré\, d’être ou vrier dans une grande entreprise de la région parisienne.
\nThéâtre / Création – Dès 12 ans – 1h45 / Tarif 1► Jeudi 20 janvier à 14h30 et 19h30
\nBeaucoup de personnes pensent qu e le monstre du roman de Mary Shelley se nomme Frankenstein. L’une des tra gédies de l’œuvre est qu’on ne lui donne même pas la dignité d’un nom. Ici \, l’histoire est racontée à travers le prisme de la créature : elle y nar re sa naissance\, son abandon\, sa découverte du monde et cette humanité à laquelle elle se confronte\, cherche sa place. Elle questionne son existe nce et son rapport à l’autre. La créature naît pure et sera confrontée à l a dureté et la complexité de l’espèce humaine\, tout particulièrement à sa violence. Le besoin de ces réponses\, comme moteur de la pièce\, pousse l a créature à lutter contre le rejet par tous les moyens\, allant jusqu’au meurtre\, la faisant devenir le monstre que tout le monde voit en elle.
\nAttitudes féminines ? Injonctions mas culines ? Principes de liberté ? Sexualité ? Travail du sexe ? Droits ? St igmatisation ? Mépris ? Trois individus s’expriment\, se répondent et se c onfondent quelque part dans le néant\, le réel ou l’inconscient…
\nL e temps d’une représentation\, Barboteuses questionne et donne à entendre quelques réalités qui semblent nous dépasser\, mais qui ne sont pas si loi n de nous finalement.
\nUn titre qui sonne comme un titre de chanson\, de ces chansons réalistes et édifiantes\, une Murder Ballad\, dans le nord de l’Angleterre\, qui va men er nos deux jeunes héros jusqu’en Ecosse. Au départ\, une embrouille comme une autre entre un beau-père et un adolescent. Un coup de surin\, et le r oad trip commence. Lee ramasse Leila\, une gamine paumée qui ne se sent vi vre que lorsque qu’elle se scarifie les poignets et les voilà partis à la recherche du véritable père de Lee\, à la recherche de celui qui pourra le s sortir du pétrin\, à la recherche d’eux-mêmes. Ken Loach n’est pas loin\ , avec sa grande dose d’humanité\, de cette humanité qui nous fait voir la lumière et la beauté dans la nuit.
\nAprès Dunsinane\, le CaBaret G raBuge continue à explorer l’univers de David Greig : on y retrouve l’Ecos se\, ses paysages\, mais une Ecosse d’aujourd’hui\, dont la nature continu e à forger le destin des gens qui vont s’y perdre pour mieux savoir qui il s sont.
\nSur une scène couverte de bougies\, une femme en robe de mariée racon te la tragédie qui s’est abattue sur elle. Le jour de son mariage\, son fi ancé est mort dans un accident de voiture\, la laissant seule devant l’aut el en proie au plus profond des désespoirs. Mais qu’en est-il réellement ?
\nMes nuits sont plus belles que le monde est un seule en scène osc illant entre l’humour noir et le drame pathétique d’une femme en quête d’u ne certaine forme de bonheur auquel nous aspirons toutes et tous d’une man ière ou d’une autre.
\nA partir de l’idée d’avoir un bébé\, la conversation qu’engage le couple que forment F et H traverse toute leur histoire et interroge autant l’état du monde que la question de l’engagement.
\nCe qui sous-tend leur relation au monde\, et qui se manifeste de manière éclatée et plurielle\, c’est la peur. Face à une plu ralité de défis – l’urgence écologique\, le terrorisme\, un monde libéral peu enclin à favoriser le bien commun… -\, leur dialogue autour d’un aveni r à construire emprunte des chemins ni balisés ni attendus\, des chemins v ivifiants laissant surgir humour et émotion.
\nLa mise en scène d’Ar naud Anckaert accorde au rythme et au sens des mots toute leur amplitude\, dans un espace très épuré. La crise symptomatique qui éprouve ce couple d e trentenaires traduit une immense incertitude face à l’avenir.
\nIn terprétée par Shams El Karoui et Maxime Guyon\, la partition révèle l’esse ntiel avec finesse et sensibilité.
\nL’action se situe en 56 à Rome\, et m êle intimement rivalité amoureuse et conflit politique : après avoir empoi sonné l’Empereur Claudius\, son troisième mari\, qui lui-même l’avait épou sé en secondes noces\, Agrippine a écarté du pouvoir Britannicus\, fils de Claudius et prince légitime\, au profit de son propre fils\, le tumultueu x Néron…
\nMais Britannicus et Néron\, demi-frères ennemis\, sont am oureux l’un et l’autre de la princesse Junie. Face au jeune Empereur en pr oie à ses mauvais instincts\, Junie doit faire un choix déchirant : ou bie n rester fidèle à Britannicus\, Prince déchu\, et provoquer sa mort\, ou b ien lui sauver la vie et sacrifier son amour en cédant aux avances de Néro n. Les intérêts politiques et les trahisons\, et la fureur naissante de Né ron\, cavalier seul\, dictateur débutant et cruel\, auront raison de cet a mour…
\nCréé en 2021 en plein confinement\, Britannicus revient (enf in) en 2022\, à Amiens mais aussi tout mai à Paris…
\nEn France. Un appartement vide. Des cartons. Un homme attend. Il a attendu pendant des mois. La femme rentre. Le couple se retrouve dans un nouveau nid\, un futur chez eux.
\nA Dacca\, à des milliers de kilomètres\, l’usine textile du Rana Plaza s’eff ondre. Plus de mille cent morts. Les étiquettes de Camaïeu\, Carrefour\, A uchan\, Mango\, Benetton sont retrouvées dans les décombres.
\nEntre ces deux événements lointains\, quel fil peut se tisser ?
\nWilliam Shakespeare
\nUn hymne à l’amour\, une ode à la mort. Un bonheur à portée de ma in que le poing du destin s’acharne à écraser. La fraîcheur et la vitalité de la jeunesse que le monde cherche à cadenasser et raisonner. Une tragéd ie ésotérique\, où l’expérience de l’amour ne peut que s’accomplir dans la séparation terrestre des deux amants\, propice à leur union dans le céles te.
\nAprès Le Malade imaginaire et Cyrano de Bergerac\, le Rollmops Théâtre s’attaque à un nouveau monument du répertoire et met toute sa cré ativité\, son imaginaire et sa générosité pour sublimer le texte du Barde de Stratford. Quelle plus belle histoire à vous conter que celle des mythi ques amants de Vérone ?
\nÇa glisse\, ça teste le (dés)équilibre\, ça hache et ça s’abat. Au final\, on a du mal à trancher sur ce qui nous épate le plus\, l’habileté des artistes ou l’imp révisibilité des objets.
\nRythmés avec de la musique en live\, les mouvements dansés et acrobatiques se mêlent entre la manipulation de hache s et les acrobaties au mât chinois.
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