BEGIN:VCALENDAR VERSION:2.0 PRODID:-//213.186.33.40//NONSGML kigkonsult.se iCalcreator 2.26.9// CALSCALE:GREGORIAN METHOD:PUBLISH X-FROM-URL:https://ccjt.fr X-WR-TIMEZONE:Europe/Paris BEGIN:VTIMEZONE TZID:Europe/Paris X-LIC-LOCATION:Europe/Paris BEGIN:STANDARD DTSTART:20231029T030000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 RDATE:20241027T030000 TZNAME:CET END:STANDARD BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20230326T020000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 RDATE:20240331T020000 TZNAME:CEST END:DAYLIGHT END:VTIMEZONE BEGIN:VEVENT UID:ai1ec-5264@ccjt.fr DTSTAMP:20230925T201812Z CATEGORIES: CONTACT: DESCRIPTION:Peinture\, dessin et modelage\n► Du lundi 6 janvier au vendredi 21 février\n\n\n\nVERNISSAGE LE MERCREDI 8 JANVIER À 18H30\n\n\n\n\nChaqu e année\, le Centre culturel Jacques Tati présente une exposition collecti ve consacrée aux travaux réalisés par les adultes dans le cadre de ses ate liers d’arts plastiques (dessin\, peinture et modelage). A cette occasion\ , vous pourrez découvrir la production de la saison 2018-2019. DTSTART;VALUE=DATE:20200930 DTEND;VALUE=DATE:20201129 SEQUENCE:0 SUMMARY:CENTRE D’ART ADULTES X-COST-TYPE:free X-WP-IMAGES-URL:thumbnail\;https://ccjt.fr/wp-content/uploads/2019/08/Resiz ed_20191203_144048-150x150.jpg\;150\;150\;1\,medium\;https://ccjt.fr/wp-co ntent/uploads/2019/08/Resized_20191203_144048-225x300.jpg\;225\;300\;1\,la rge\;https://ccjt.fr/wp-content/uploads/2019/08/Resized_20191203_144048.jp g\;720\;960\; X-ALT-DESC;FMTTYPE=text/html:\\n\\n
\\nChaque année\, le Centre culturel Jacques Tati présente une exposition collective consacrée aux travaux réal isés par les adultes dans le cadre de ses ateliers d’arts plastiques (dess in\, peinture et modelage). A cette occasion\, vous pourrez découvrir la p roduction de la saison 2018-2019.
\n« Je me propose de créer des œuvres dans la thématique du retour vers soi-même\ , la respiration\, l’acte de se libérer de ses entraves. Dans un chemineme nt visuel mettant en évidence les notions sous-jacentes à ces concepts. S’ attacher à retranscrire un état d’esprit plus que la simple vision de ce q ui se présente à moi au travers d’une photographie. Mes créations portent essentiellement sur ce qui touche à l’humain et au monde de l’esprit. Je s uis diplômé en Art suite à un cycle de recherche sur la sémiotique\, la na rration et la dimension du jeu dans le cadre vidéo-ludique et ai pris plai sir à enseigner à l’UPJV. Depuis 2017\, j’exerce en tant que photographe i ndépendant. »
\nInspirer : se gorger d’énergie et pourtant prendre ce qui vient sans avoir conscience im médiatement de ce dont il s’agit. Expirer : se défaire des tensions\, bonn es ou mauvaises\, expulser au possible ce que l’on ne peut garder\, malgré les dépôts\, malgré les affects. Respirer était donc pour moi ce concept aux nuances douces et amères\, symbole de cette petite tempête\, belle mai s difficile\, qu’il nous faut traverser au cours de notre existence.
\nCette exposition s’est donc pensée comme mettant en lumière les moments de calme\, de tension\, de silence et de bruit\, l’espoir de se retrouver parfois\, revenir vers soi. Dans cet élan cathartique qui débute en premi er lieu par un cheminement intérieur.
\nCette année\, les f ilms (courts et longs-métrages\, d’animation ou de patrimoine) s’organisen t autour d’un thème commun : la technique du stop-motion\, qui consiste à animer des personnages en trois dimensions\, image par image. Un travail t itanesque mais qui permet aux petits comme aux grands de s’émerveiller ! p>\n
La sélection 2021 proposera des classiques du genre\, devenu culte par leur dimension aussi bien technique qu’artistique\, mais également des objets plus rares venus des quatre coins du monde.
\nUn rendez-vous pour les familles et les scolaires à ne pas manquer… pour continuer à rêv er !
\nC’est lors de la rencontre entre ces différents art istes d’horizons multiples et de la Compagnie des Invisibles qu’émerge le projet FRACTURE(S).
\nEn effet\, tous nourrissent des questionnement s liés à la confrontation de l’individu face à la société et cela a été le point de départ de ce projet qui découle de l’ambition d’établir une gale rie de portraits du territoire\, de ses habitants\, de leurs présences\, d e leurs inconscients et de leurs corporalités.
\nL’axe central de ce projet questionne la notion d’identité. L’acte artistique qui émerge de c es questions s’articule autour de la création d’un langage dans lequel est développée une approche sensible et spécifique du corps mis en scène.
\nFRACTURE(S) interroge la qualité d’être et tente de faire naître les prises de conscience sur l’être en soi présent en chacun de nous et son ra pport avec le monde extérieur physique et concret. C’est un projet de terr itoire nourrit de ses habitants et de leurs rencontres avec des artistes p lasticiens\, illustrateurs\, photographes\, metteurs en scène\, acteurs\, marionnettistes pour tenter de trouver des réponses à ces questions existe ntielles et communes qui nous lient tous. Il s’agit ici d’essayer de rappr ocher l’être humain de son environnement\, de connaître son rapport avec l a matière\, que ce soit pour le détruire ou pour l’accepter et vivre en sy mbiose.
\nVous l’aurez compris\, les fractures peuvent être polymorp hes de sens : elles peuvent être internes (psychique) comme externes (corp orelle)\, individuelles comme collectives\, sociales comme économiques.
\nFRACTURE(S) est un projet pluridisciplinaire qui a un double objecti f : Le premier est un objectif social\, celui de mettre en avant l’histoir e individuelle des habitants du territoire de la métropole\, de leur lien avec leur quartier et l’histoire collective de ces derniers. Chaque indivi du a un rapport différent avec son environnement. Ce projet consiste ainsi à donner la parole aux habitants pour qu’ils partagent «LEURS PAYSAGES». Par paysage\, nous entendons « LEURS PAYSAGES INTERIEURS »\, leur sensibil ité\, leur imaginaires ainsi que leurs points de vues sur les divergences sociales qui nous entourent et qu’ils peuvent vivre au quotidien\, leurs ê tres profonds\, leurs inconscients. La transmission de ces regards singuli ers qualifie notre engagement artistique sur votre territoire. Quel meille ur moyen de raconter une ville que celui de raconter ses habitants ?
\nAinsi la présence de deux artistes plasticiennes\, photographes et l’en gagement de plusieurs comédiens professionnels de la Compagnie des Invisib les sur un ensemble de cinq quartiers du territoire\, vient composer avec l’image et les personnalités des habitants lors de séances photos en extér ieurs\, de balades contées et de happening artistiques où la création se c o-construit sur la base de rencontres.
\nDeux artistes donc deux vis ions différentes des interactions entre les corps et la ville. Les deux ph otographes apportent des visions et des conceptions différentes de la frac ture\, de la fissure. L’une s’intéresse aux fractures psychiques de l’être \, la dualité de l’être\, les troubles qui émergent lors de la cassure de l’esprit. L’autre souhaite questionner les fractures physiques dans la vil le : fissures murales et leurs interactions avec l’être humain…
\nUn projet lourd de sens qui établira ainsi un portrait multi-facette de la p ersonnalité et de l’esprit en soulignant sa diversité d’être\, sa diversit é de pensées\, sa diversité sociale…
\n► Jeudi 13 octobre à 14h30 (A) et 19h30 (B)
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► Vendredi 14 octobre à 10h (B) et 19h30 (A)
\n► Dimanche 16 octobre
à 16h30 (A+B)
\n► Mardi 18 octobre à 19h30 (A+B)
\n► Mercredi 19
octobre à 19h30 (A+B)
\n► Jeudi 20 octobre à 10h (A) et 19h30 (B)
\n« Douze tex tes\, mais nous en jouerons quatre\, ou six\, pour percer à jour toute la malice et l’œil acéré d’Alain Knapp\, dramaturge et pédagogue\, qui nous a tout appris.
\nLes Apologues n’ont aucun rapport les uns a vec les autres\, mais se soudent autour de la plume et l’expérience d’Alai n\, mélange improbable mais réussi de ses inspirations de toujours : Berto lt Brecht\, Thomas Bernhard\, Molière… Tout y est : action\, suspense\, mé lodrame\, absurdité\, et tout y passe\, la Suisse\, les jeunes\, les vieux \, la politique\, la gauche\, la droite\, bourgeois\, patrons…
\nDéc liné en deux programmes A et B\, Les Apologues auront aussi le dr oit à quelques intégrales !
\nEn chansons\, comme à notre habitude\, nous jouerons ces Apologues avec énergie et humour\, pour divert ir\, et réfléchir\, sur ce que le théâtre peut nous montrer.
\nOn fa it comme on a dit ! »
\nOlivier Mellor – Metteur en scène
Une tab le\, un banquet de Noces. Une salle des fêtes. Tout est prêt : repas simpl e mais généreux\, bonne humeur\, habits de circonstance et meubles faits m aison. Les jeunes mariés sont aux anges\, et le cabillaud est délicieux… I l y a de la musique\, de bons mots\, une ambiance à faire pâlir d’envie to us les autres mariages des environs… Tout commence à merveille\, et tout v a se gâter.
\nSous la plume de Brecht\, les conventions sociales s’e ffritent et les esprits s’échauffent : la Mariée a quelque chose à cacher\ , le Père force un peu sur le vin\, l’Ami est à y bien regarder un grossie r personnage\, et la sœur est jalouse… Sous le vernis craquelé des chanson s populaires\, des flonflons mêlés à la défaite en 1918\, l’Allemagne des années 20 et par extension la vieille Europe s’enfoncent sur un chemin to rtueux.
\nA l’image des meubles qui tout au long de la pièce se cass ent la gueule\, cette Noce universelle nous raconte\, en appuyant sur nos traits les plus méchamment humains\, et en dessinant les possibles dérives … et nos fragilités.
\nVous êtes donc naturellement conviés à venir jeter une poignée de riz sur la grotesque mais terrible fin d’un monde.
\n1. K( )SA (work-in-progress)
\nScheherazade Zambr
ano / Compagnie La Malagua
« Au départ\, il y a un désir de suspension. Éprouver la sensation de quitter le sol\, de sentir le vide \, renverser les perspectives entre le bas et le haut\, bousculer les réfé rentiels et les points d’appui. Au départ\, il y a aussi un désir de renve rsement vers cette terre\, l’idée d’approcher le sommet du crâne du monde d’en-dessous\, d’y déverser la pensée. K( )SA\, s’inscrit dans un e cosmogonie qui commence au-delà du ciel et plonge bien en dessous du sol pour questionner : qu’est-ce qui nous soutient ? »
\nMarie Pons – Les Démêlées N°3
\n2
. PUISQUE NOUS SOMMES SAUVAGES (work-in-progress)
\nCaroline Décloitr
e / Compagnie Hej Hej Tak
Puisque nous sommes sauvage s est une invitation pour deux interprètes\, un musicien et une scéno graphe\, à réinvestir leur souvenirs de bals de village\, de booms d’adole scents\, de fêtes communales\, etc. Autant d’expériences collectives qui o nt participé à leur construction intime. Une exploration de nos façons de « faire collectif »\, de nous parler\, de nous toucher\, de partager des instants. De l’individu au collectif\, du souvenir personnel à l’expérienc e universelle\, Puisque nous sommes sauvages s’empare de nos tent atives de « faire communauté ».
\n3. BARBARE (zone -XIV-) /
European Museum of Translation (work-in-progress)
\nMélodie Lasselin
& Simon Capelle / Zone -poème-
BARBARE (zone -XIV-) / European Museum of Translation est une performance en vingt-huit éni gmes. Composées en dialogue avec les vingt-huit pays de l’Union Européenne \, ces énigmes se proposent d’examiner les fondements\, les figures et les fantasmes de nos cultures\, hier comme aujourd’hui. Solo chorégraphique\, pièce de théâtre\, concert\, installation plastique\, film\, performance etc.\, chaque épisode se combine aux autres pour offrir une traversée orga nique\, un voyage sur le vaisseau fantôme de la barbarie.
\nLa Compagnie Les Petites Madames s’est emparée de la bande dessinée Abél ard de Régis Hautière et Renaud Dillies. Abélard vit dans un marais\, entouré de ses amis\, avec qui il joue aux cartes\, va à la pêche et coul e des jours paisibles. La brève rencontre d’Epilie\, beauté bourgeoise et inaccessible\, va bouleverser son quotidien. Pour la séduire\, des fleurs seraient trop communes : c’est un bouquet d’étoiles qu’il lui faut. Et c’e st en Amérique qu’il pourra toucher aux astres\, car là-bas\, dit-on\, il existe des machines qui volent dans le ciel. Armé de son innocence\, Abéla rd prend le large pour se confronter à la réalité du monde\, à la fois bea u et absurde.
\n< em>M.A.I.S.O.N est un témoignage délicat qui vient résonner avec la c onception intime et singulière que chacun peut se faire de la famille. Par l’évocation de souvenirs de famille\, par l’exposition de moments clés pa ssés en famille et par la présentation de morceaux de réel simples et brut s.
\nC’est une proposition chorégraphiée au sol et dans les airs dan s laquelle l’artiste engage une construction dramaturgique articulée autou r d’un déploiement de paroles : celles des autres (enregistrées) et la sie nne. Le jeu est de ce fait adossé à une dramaturgie en forme de collage so nore mêlant des témoignages d’enfants enregistrés pendant la création ains i que des vidéos tournées au sein de plusieurs foyers.
\nInterprétée en direct et en duo par une circassienne et un musicien\, cette compositi on sonore – entre conte radiophonique\, bande sonore et musique live – pre nd vie à l’aide de micros\, d’interrupteurs\, de boutons\, de pédales Loop \, de vinyles… actionnés par les artistes au plateau.
\nLuca\, de ssinateur professionnel\, revisite son passé à travers l’élaboration d’un roman graphique. À l’aide des dessins\, Il raconte l’enfant qu’il était à 10 ans.
\nSon histoire débute par une catastrophe environnementale. Luca vit alors la mort de son père\, l’abandon de son village détruit et d oit laisser son chien\, qui ne peut pas les suivre. Tout le village est tr ansféré dans un lieu inconnu où il va falloir réapprendre à vivre. Luca n’ est pas accepté par les autres enfants. Il est « la luciole »\, celui qui est contaminé. Un soir\, Luca décide de retourner dans son village abandon né avec l’espoir d’y retrouver son chien. Il va rencontrer Piotr\, un lais sé-pour-compte comme lui\, resté sur place pour s’occuper de tous les anim aux. Une belle amitié va naître. Luca va mûrir\, accepter sa différence et la résilience\, même sans avoir retrouvé son chien.
\nLe Centre culturel Jacques Tati s’associe au 40ème Festival international du film d’Amiens en proposant une programmation de films d’animation jeune public à destination des scolaires mais aussi des familles dans le cadre de la section ciné parents-enfants du FIFAM (progr ammation en cours).
\nSur la scèn e\, un tissu informe\, grand tas bleu\, est posé. Elle vient s’assoir à cô té de cet étrange monticule\, se décide à le toucher. Elle apprivoise la m atière\, joue avec la texture sur sa peau\, sur le sol\, la déroule\, l’ar pente\, s’enroule à l’intérieur\, joue sur les apparitions et les disparit ions de tout ou partie de son corps. La manipulation du tissu entraîne un périple\, fait naître sons\, mots\, émotions. Le parcours entre deux rives d’enfants laisse apparaître au gré du mouvement\, un étrange tapis bleu. Il recèle un monde dans ses plis…
\nEn concert\, l’énergie contagieuse de Toma et de ses cinq musiciens (balafon\, guitare\, flûte\, basse\, bat terie-percussions) invitent à la danse et à la fraternité. En vingt ans de scène et six albums studio\, les impressions demeurent celles d’un formid able élan de partage\, d’un maraboutage musical chaque fois bienveillant e t festif !
\nToma Sidibé fêtera chez nous avec son équipe et quelque s invités ses 20 ans de carrière… son premier album « taga ka segin » étan t sorti à l’aube de l’an 2000 en Afrique sur le mythique label d’Ali Farka Touré.
\nYèlè\ , la petite lumière\, est la complice de Toma. Elle illumine son quotidien de jeune garçon. Ensemble\, ils jouent\, chantent\, rient\, apprennent l’ autonomie… Aujourd’hui\, Yèlè est triste\, elle n’a pas vu ses parents dep uis longtemps car ils voyagent beaucoup : ce sont des étoiles filantes. To ma décide d’aider Yèlè à rejoindre ses parents. Ils partent alors pour un voyage palpitant qui leur réserve bien des surprises.
\nEntre percus sions corporelles rigolotes\, ritournelles entêtantes\, magie poétique et bonne humeur communicative\, ce spectacle plein de tendresse fera groover les tout-petits et les aidera à trouver leur petite lumière qui est en eux …
\nCe spectacle est un hymne\, un chant de bienvenue à ces enfants qui feront l’humanité de demain. Bienvenue\, c’est une envie d’harmonie\, de beauté… Co mme la mère qui est infiniment présente au chant qu’elle entonne pour son enfant nouveau-né ou à naître\, les voix de femmes dans Bienvenue sont chaleureuses et accueillent à loisir les sons et chants des tout-pet its. Bienvenue\, c’est un moment de grâce à partager…
\nAu printemps\, le mouton se déshabille et tandis qu’il refait sa toison\, il nous laisse pour l’hiver une couverture blanche comme un champ de neige et chaude comme le plus beau des étés. Et voilà qu’au cœur de ce tte tendre blancheur apparaissent deux pieds malicieux\, une tête\, une dr ôle de petite bonne femme…
\nEntre ses doigts\, les pelotes devienne nt des planètes\, les écharpes des escargots\, et la poésie de la laine se tricote\, maille après maille pour éclater en un tourbillon de couleurs…< /p>\n
Au printemps\, le mouton se déshabille et tandis qu’il refait sa t oison\, il nous laisse pour l’hiver une couverture blanche comme un champ de neige et chaude comme le plus beau des étés. Et voilà qu’au cœur de cet te tendre blancheur apparaissent deux pieds malicieux\, une tête\, une drô le de petite bonne femme…
\nEntre ses doigts\, les pelotes deviennen t des planètes\, les écharpes des escargots\, et la poésie de la laine se tricote\, maille après maille pour éclater en un tourbillon de couleurs… p>\n
Extrait
\nJonas habite dans une petite ville\, « genre quinze mille habita nts\, entre la banlieue et la campagne ». Le garçon tout juste adulte navi gue entre la boxe\, les copains\, le spliff\, et une fille\, à qui il prod igue ses bons soins. Côté boxe\, il essaie de satisfaire son entraîneur\, mais il n’a pas suffisamment la niaque pour percer. Côté copains\, il a le s mêmes depuis toujours… Seigneurs en leur fief\, ils campent sur place. p>\n
Leur fief\, c’est un territoire\, et c’est surtout un langage. Une langue qui claque\, brutale\, composite\, faite de mots d’argot\, de verla n\, de mots piochés dans les langues d’origine\, de blagues\, de mots tend res\, et de gestes rituels… Elle contient la colère\, la joie\, l’ennui\, la peur\, la pudeur\, la poésie et l’humour. La drôlerie\, à tous les coin s de phrase\, le sens aigu de la formule\, sont leurs armes pour conjurer le désespoir.
\nUn ancien officier de renseignement de la DGSE révèle à visage découvert\, ce qu’il sait des véritables causes de la mort de Mou ammar Kadhafi en octobre 2011. Interviewé en direct par le journaliste pol itique Alexis Poulin\, son témoignage exceptionnel jette une lumière nouve lle sur ce qui pourrait bien constituer le plus grand scandale d’État de c e début de 21e siècle.
\nCet entretien inédit est une pre mière à tous les sens du terme. Dans un format qui s’apparente davantage à du « journalisme live » qu’à un spectacle à proprement parler\, il sera l ’occasion de lever le voile sur une profession qui suscite de nombreux fan tasmes. Mais il sera surtout une opportunité unique d’essayer de percer le s secrets les mieux gardés de la cinquième République.
\nSeptembre 1968. Robert se fait embaucher comme ouvrier spécialisé à l’usine Citroën de la porte de Chois y. Il devient « établi ». L’Établi c’est l’histoire d’une grève. C’est une épopée d’un an\, juste après les événements\, un trop-plein de b ruits\, de gestes répétés\, de paroles d’ouvriers\, de solitude\, de décou ragement\, et aussi de joie mais aussi d’espoir\, de solidarité et de frat ernité. Cinquante ans après\, les choses ont changé. Il nous appartient de rendre compte\, avec les moyens du théâtre\, de cette époque passée qui é claire notre présent. Sur scène\, dix acteurs et musiciens rejouent cette histoire d’ouvriers\, de petits chefs et de patrons\, autour de Robert. Mu sique industrielle en live\, mur d’acier\, fumée\, odeurs\, vidéos\, tout immerge le spectateur dans cette expérience humaine : ces mois de chaîne\, avec les méthodes de surveillance et de répression\, la résistance et la grève. Le spectacle est un hommage à l’engagement et au récit autobiograph ique de Robert Linhart\, qui raconte magistralement ce que c’est\, pour un français ou un immigré\, d’être ouvrier dans une grande entreprise de la région parisienne.
\n« Après plus de soixante-dix dates et trois ans de tournée\, L’Établi\, créé en janvier 2018 au Centre culturel Jacques Tati\, revient. Pour boucler la boucle\, et rendre hommage à Eric Hémon\, notre compagnon de route\, disparu en avril 2020. Parce qu’Éric fi nissait toujours son assiette\, et qu’il nous manque. »
\nCatalina est une drôle de fille : elle a deux visages\, un dans la fi gure\, à la bonne place\, là où poussent tous les visages\, un derrière\, qui parle quand elle dort. Et les deux ne sont jamais d’accord ! Sa mère\, voyant qu’elle a accouché d’un monstre\, est morte sur-le-champ. Quant au père\, il s’est rétamé peu après dans un accident de voiture. Tout ça est un peu lourd à porter… L’histoire commence quand Catalina décide d’arrête r l’école pour entrer à l’Usine\, sous la houlette du brave Honorin\, qui parie toujours sur des canassons aux noms improbables. Honorin aimerait bi en imposer sa loi\, mais Catalina ne se laisse pas faire… Et les choses se compliquent un peu plus quand débarque le Prince Pas Charmant.
\nLe s personnages décalés de Catalina in fine nous mettent face à un monde perverti où l’on espère changer l’usine avant de réaliser que c’est l’usine qui nous change\, où la place de chacun est constamment menacée\, où l’anomalie doit être dissimulée. Chacun d’eux interroge le monde à part ir de la place qu’il occupe et qui n’est\, bien entendu\, jamais la bonne< /p>\n
L ’auteur du Livre de la jungle\, nous met dans les pas de Kim\, un orphelin irlandais\, fils d’un soldat de l’Armée des Indes\, livré à lui- même\, dans le monde des Indes de la reine Victoria du 19ème si ècle finissant\, multicolore\, multiculturel\, multidimensionnel\, associa nt un passé cinq fois millénaire et un présent colonial britannique.
\nDans un espace circulaire\, avec un petit plateau central exhaussé\, sp ectateurs et comédiens sont mêlés. Pas d’exotisme flamboyant\, juste quelq ues éléments de repère dans les costumes\, les accessoires et la musique. Le train\, le vent\, les fleuves\, les foules\, les marchés\, les herbes c hantantes des plaines de l’Hind\, les prières\, les mélodies et les harmon ies\, les travaux et les jours : les bruits\, les parfums et les lumières du monde qui apparaissent par la grâce des voyages de Kim.
\nLes spe ctateurs sont invités à partager les repas de Kim et à apporter leurs prop res gastronomies\, tout au long des épisodes. Ainsi\, aussi\, se rencontre ront les imaginaires réciproques que forment l’Orient et l’Occident.
\nQuatre soirées. Chacune est une aventure différente qui ouvre une nouve lle fenêtre sur la grande aventure de Kim. Une fresque luxuriante\, qui fa it vivre l’épopée de la conquête de la liberté par un tout jeune homme mal in comme un singe\, et un très vieil enfant rêveur de rêves\, dans un vast e et terrible monde. Qui pourra aussi être vécue en une seule journée\, où nous donnerons les quatre épisodes.
\nSpectacle issu de la commande du dire cteur de la Verrerie d’Alès – Pôle National Cirque Languedoc-Roussillon – d’un cirque portatif à destination du réseau de lecture publique\, dans le cadre de Temps de Cirque dans l’Aude #4 (2015).
\nC’est l’histoire d’un homme surmené\, e nfermé dans son bureau comme dans son quotidien. Il effectue un travail jo nglé\, précis\, carré\, répétitif et absurde. Tiraillé entre son envie de fuir et la peur de tout quitter\, il lutte et se débat contre lui-même\, c ontre le reste de son monde. A travers ses obsessions\, ses rituels\, ses échecs\, les petits plaisirs de sa journée\, ses frustrations et sa colère \, il vit et subit les absurdités d’un travail insensé.
\nA travers l’histoire du personnage\, Nine to five aborde et critique de man ière satirique et humoristique plusieurs sujets liés au travail.
\n\nAgrippine\, mère de Néron\, s’aperçoit que ce prince qu’elle n’avait élevé au trône que pour régner s ous son nom\, est décidé à gouverner par lui-même. Ambitieuse et affamée d e pouvoir\, elle consent à marier Junie à Britannicus\, fils de l’empereur Claude\, son premier mari\, et frère adoptif de Néron\, dans le but de se concilier l’affection de ce jeune prince et de s’en servir au besoin cont re Néron…
\nIl ne faut pas plus de quelques vers à Racine pour poser l’intrigue et ses personnages : une famille disloquée\, que le public sur prend en plein trauma\, avec un empereur fuyant\, et sa mère\, qui reste s ur le pas de sa porte. Il s’agit ainsi pour Néron non pas d’échapper à l’a mour castrateur de sa mère mais de lutter contre le pouvoir qu’elle entend continuer de lui imposer. Néron n’est pas d’emblée le tyran sanguinaire q ue l’on connaît par la légende. C’est un jeune empereur apprécié du peuple \, qui n’a pas encore brûlé Rome ni tué sa femme\, ni encore sa mère.
\nÇa viendra pourtant… Cette enquête autour de la nature humaine\, qui convie sur le champ de bataille passions amoureuses et ambitions politique s\, est un condensé intense et radical d’une société éteinte\, mais dont l es nombreux échos nous parviennent encore…
\nUn t itre qui sonne comme un titre de chanson\, de ces chansons réalistes et éd ifiantes\, une Murder Ballad\, dans le nord de l’Angleterre\, qui va mener nos deux jeunes héros jusqu’en Ecosse. Au départ\, une embrouille comme u ne autre entre un beau-père et un adolescent. Un coup de surin\, et le roa d trip commence. Lee ramasse Leila\, une gamine paumée qui ne se sent vivr e que lorsque qu’elle se scarifie les poignets et les voilà partis à la re cherche du véritable père de Lee\, à la recherche de celui qui pourra les sortir du pétrin\, à la recherche d’eux-mêmes. Ken Loach n’est pas loin\, avec sa grande dose d’humanité\, de cette humanité qui nous fait voir la l umière et la beauté dans la nuit.
\nAprès Dunsinane\, le Ca Baret GraBuge continue à explorer l’univers de David Greig : on y retrouve l’Ecosse\, ses paysages\, mais une Ecosse d’aujourd’hui\, dont la nature continue à forger le destin des gens qui vont s’y perdre pour mieux savoir qui ils sont.
\n\n\n\n« Move your feet to the rythm o f the beat. »
\nBЯOUCHKI (Eté 1961)
Même si ça nous ferait gagner quelques lignes\, inutile maintenant de présente r BЯOUCHKI\, Petit Pépère des arts modernes\, et Champion du Monde invainc u dans 32 disciplines depuis 1964\, date tragique de sa disparition… Oukil é ? Nul ne le sait. Koikilfé ? Non plus. Son génie transpire\, et soupire de nos cœurs en vacances.
\nLes vacances justement : Eté 1961\, sur une petite île au large de l’Espagne\, BЯOUCHKI flâne sur la plage quand u ne bande de jeunes désœuvrés l’apostrophe :
\n« Monsieur\, vous ne s auriez pas où on peut mettre un peu de musique ici ? »
\nBЯOUCHKI\, sans dire un mot\, tourna les talons. Et revint dix minutes plus tard avec une platine\, une sono de fortune\, sa collection de 10300 vinyles et une rallonge de 50m… Ibiza était né. Et depuis des décennies\, sur la plage\, on guette le retour de BЯOUCHKI\, inventeur génial de la musique électron ique et du Beat… Il ne revint jamais. Aujourd’hui à Ibiza\, c’est David Gu etta qui met les disques. C’est bien\, mais sans plus… A peine se souvient -on de cet homme qui arpentait la plage en hurlant « Tell me why ! ».
\nCet homme\, qu’on célèbre depuis trois ans chaque début de saison au Centre culturel Jacques Tati\, c’est BЯOUCHKI. Et Daft Punk et Depeche Mod e lui doivent tout.
\nDe l’A rmistice à la crise de 1929\, entre les emballements d’une économie boosté e à la spéculation et le dénuement des laissés pour compte\, Amok 1920 s’a ncre dans un jeu de résonances entre présent et passé en s’attachant à la formidable énergie que ces années insufflent en terme de liberté d’express ion (le surréalisme\, l’avant-garde de Montparnasse)\, de résistance (le j azz en période de ségrégation raciale) et d’insolence (la chaotique émanci pation des femmes\, la charge érotique comme pied de nez aux codes bourgeo is et au colonialisme…).
\nAmok 1920 permet au trio Adèle Chignon (v oix\, guitare\, contrebasse) d’aborder un répertoire musical vaste et cosm opolite\, qui s’étend du chant lyrique (Erik Satie) au caf’conc’ (Kiki de Montparnasse\, Marie Dubas\, Maurice Chevalier)\, de la chanson réaliste ( Fréhel\, Berthe Sylva) au tango (Kurt Weil) en passant par le jazz (Duke E llington\, Cab Callaway)\, le gospel (Mahalia Jackson) et le blues (Bessie Smith\, Louis Armstrong)…
\nA la lisière de la musique et du théâtr e\, Amok 1920 s’articule autour de la folie qui s’est emparée de ces année s avant que les dérives de la finance et le crack boursier ne mettent brut alement fin à la fête.
\nC’est une folie que cette histoire de couples en crise\, d’Olympe en révolte\, d’Enfers orgiaques où chacun ne pense qu’à son propre plaisi r et ne rêve que de fête\, de séduction\, d’amour et s’en donne à cœur joi e ! Tout brille dans cet opéra\, tout est prétexte à chansons\, la verve s atirique de son livret autant que la qualité de sa partition musicale sont proprement jubilatoires !
\nUn et Deu x sont employés chez Interklang\, l’usine où l’on produit les meilleurs Kl ang ! du marché. Pourtant\, même sans machine et avec toutes les aides pos sibles\, c’est encore trop cher pour leurs patrons. La pépinière de réinse rtion pourra-t-elle les aider à trouver la solution ?
\nLa musicalit é de la langue d’Emmanuel Darley\, les rythmes des personnages et la volon té de faire rire sur ce que ce monde peut avoir de violent ne seront pas s ans évoquer l’univers de Tati ou de Chaplin.
\nDes bonhommes-cartons s ans tête. Juste un corps-boîte\, des jambes et des bras. Des bonhommes-car tons très différents… Et des rencontres. Pour s’imiter\, se ressembler\, s e confondre\, s’affronter\, se différencier\, se surprendre\, se découvrir \, s’accepter…
\nQui\, dans son enfance\, n’a jamais ressenti cette désagréable impression de ne pas être comme les autres\, d’être hors du gr oupe ? Qui de ces enfants devenus adultes ne sourit pas aujourd’hui\, amèr ement ou pleinement\, de ses souvenirs d’exclusion ?
\nAttention fra gile ! a pour but de sensibiliser les enfants à la richesse du vivre ensem ble. Vivre avec les autres est plus simple et plus enrichissant que de viv re contre.
\nDes interrogatio ns sur ce monde\, l’auteure Frédérique Charpentier en avait plein quand el le était petite dans les années 80 au 20ème siècle. Devenue adu lte\, c’est avec les observations des enfants d’aujourd’hui qu’elle essaye de comprendre en quoi elle s’est transformée…
\nL’enfant a un grand besoin d’investigation et (se) pose des questions qui peuvent bouleverser ou même déranger l’adulte que nous sommes devenus. Avec A nos adultes \, nous donnons la parole à l’enfant-penseur\, celui qui a le droit d e questionner le monde qui l’entoure et d’exprimer son opinion sur la vie.
\nLa nature a tout inventé. Elle a conçu toutes les manières de se dépl acer\, supprimé les ailes à certains oiseaux et paré de lumignons les créa tures abyssales. Elle a créé mille formes et couleurs pour dissimuler et d uper ou\, au contraire\, éblouir et séduire.
\nExtranimal propose un voyage à travers les comportements fascinants de certains animaux\, comme une ouverture sur le monde\, ses bizarreries\, ses fantaisies \; une faço n de s’en émerveiller\, de les accepter aussi. Tout est là\, avant nous\, sous nos pieds\, à portée de main. Il suffit d’observer…
\nAprès la couleur bleue et le tissu bleu manipulé dans Bout de Bleu (création 201 8)\, Ronde Rouge est un grand ballon rouge qui déplace un personnage dans l’espace pour pouvoir explorer un monde jalonné de cubes rouges d’où émerg ent des surprises\, des danses et des mots.
\nLe mouvement\, la paro le et le paysage sonore se répondent et tissent une trajectoire au personn age. A travers cet apprivoisement du monde\, il se découvre\, il devient l ui-même un monde\, une danse.
\nAu début\, au début il n’ y avait rien… Une respiration\, un souffle\, un petit rien du tout. Et pui s un froissement\, un pli\, une contraction\, un battement\, un ronflement \, une caresse\, un déchirement\, un écho\, une larme. Et tu es là\, tu fl ottes\, tu rampes\, tu t’étires tu luttes\, tu tombes\, tu plies et enfin tu t’élèves…
\nFabienne P ascaud – Télérama
\n\n\n« Un texte essenti el et un spectacle magnifique. »
\nJérôme Garcin – Le Masque et la Plume – France Inter
Septembre 1968. Rob ert se fait embaucher comme ouvrier spécialisé à l’usine Citroën de la por te de Choisy. Il devient « établi ». L’Etabli c’est l’histoire d’une grève . C’est une épopée d’un an\, juste après les événements\, un trop-plein de bruits\, de gestes répétés\, de paroles d’ouvriers\, de solitude\, de déc ouragement\, et aussi de joie mais aussi d’espoir\, de solidarité et de fr aternité. Musique industrielle en live\, mur d’acier\, fumée\, odeurs\, vi déos\, tout immerge le spectateur dans cette expérience humaine : ces mois de chaîne\, avec les méthodes de surveillance et de répression\, la résis tance et la grève. Le spectacle est un hommage à l’engagement et au récit autobiographique de Robert Linhart\, qui raconte magistralement ce que c’e st\, pour un français ou un immigré\, d’être ouvrier dans une grande entre prise de la région parisienne.
\nThéâtre / Création – Dès 12 ans – 1h45 / Tarif 1► Jeudi 20 janvier à 14h30 et 19h30
\nBeaucoup de personnes pensent que le monstre du roman de Ma ry Shelley se nomme Frankenstein. L’une des tragédies de l’œuvre est qu’on ne lui donne même pas la dignité d’un nom. Ici\, l’histoire est racontée à travers le prisme de la créature : elle y narre sa naissance\, son aband on\, sa découverte du monde et cette humanité à laquelle elle se confronte \, cherche sa place. Elle questionne son existence et son rapport à l’autr e. La créature naît pure et sera confrontée à la dureté et la complexité d e l’espèce humaine\, tout particulièrement à sa violence. Le besoin de ces réponses\, comme moteur de la pièce\, pousse la créature à lutter contre le rejet par tous les moyens\, allant jusqu’au meurtre\, la faisant deveni r le monstre que tout le monde voit en elle.
\nAttitudes féminines ? Injonctions masculines ? Principes de lib erté ? Sexualité ? Travail du sexe ? Droits ? Stigmatisation ? Mépris ? Tr ois individus s’expriment\, se répondent et se confondent quelque part dan s le néant\, le réel ou l’inconscient…
\nLe temps d’une représentati on\, Barboteuses questionne et donne à entendre quelques réalités qui semb lent nous dépasser\, mais qui ne sont pas si loin de nous finalement.
\nUn titre qui sonne comme un ti tre de chanson\, de ces chansons réalistes et édifiantes\, une Murder Ball ad\, dans le nord de l’Angleterre\, qui va mener nos deux jeunes héros jus qu’en Ecosse. Au départ\, une embrouille comme une autre entre un beau-pèr e et un adolescent. Un coup de surin\, et le road trip commence. Lee ramas se Leila\, une gamine paumée qui ne se sent vivre que lorsque qu’elle se s carifie les poignets et les voilà partis à la recherche du véritable père de Lee\, à la recherche de celui qui pourra les sortir du pétrin\, à la re cherche d’eux-mêmes. Ken Loach n’est pas loin\, avec sa grande dose d’huma nité\, de cette humanité qui nous fait voir la lumière et la beauté dans l a nuit.
\nAprès Dunsinane\, le CaBaret GraBuge continue à explorer l ’univers de David Greig : on y retrouve l’Ecosse\, ses paysages\, mais une Ecosse d’aujourd’hui\, dont la nature continue à forger le destin des gen s qui vont s’y perdre pour mieux savoir qui ils sont.
\n\n\n« Il est temps que nos cœurs rejoignent les étoiles. »
\nExtrait – Mes nuits son t plus belles que le monde
Sur une scène couverte de bougies\, une femme en robe de mariée raconte la tragédie qui s’est ab attue sur elle. Le jour de son mariage\, son fiancé est mort dans un accid ent de voiture\, la laissant seule devant l’autel en proie au plus profond des désespoirs. Mais qu’en est-il réellement ?
\nMes nuits sont plu s belles que le monde est un seule en scène oscillant entre l’humour noir et le drame pathétique d’une femme en quête d’une certaine forme de bonheu r auquel nous aspirons toutes et tous d’une manière ou d’une autre.
\n< /div>\nLa fin du monde approc he. Et vous êtes\, chers passagers\, à bord d’un vaisseau qui vous emmèner a dans l’espace. Cependant\, une heure avant le décollage\, un problème te chnique survient. C’est durant ce temps incertain que nous allons retracer ensemble les raisons qui nous ont menés à cette fin du monde.
\nPar le rire\, le fantastique et la science-fiction\, Chroniques de la fin (de s mondes) interroge la notion de fin en exposant la vie de personnages qui vivent une fin du monde. Que celle-ci soit quotidienne\, tragique\, poéti que ou qu’elle touche à vos plus intimes convictions\, nous vous garantiss ons un voyage surprenant où il y a un après.
\nChroniques de la fin (des mondes) est librement adapté de la pièce Chroniques de Peter Sanchidr ian de José Padilla aux Editions Les Solitaires Intempestifs.
\nA partir de l’idée d’avoir un bébé\, la conversation q u’engage le couple que forment F et H traverse toute leur histoire et inte rroge autant l’état du monde que la question de l’engagement.
\nCe q ui sous-tend leur relation au monde\, et qui se manifeste de manière éclat ée et plurielle\, c’est la peur. Face à une pluralité de défis – l’urgence écologique\, le terrorisme\, un monde libéral peu enclin à favoriser le b ien commun… -\, leur dialogue autour d’un avenir à construire emprunte des chemins ni balisés ni attendus\, des chemins vivifiants laissant surgir h umour et émotion.
\nLa mise en scène d’Arnaud Anckaert accorde au ry thme et au sens des mots toute leur amplitude\, dans un espace très épuré. La crise symptomatique qui éprouve ce couple de trentenaires traduit une immense incertitude face à l’avenir.
\nInterprétée par Shams El Karo ui et Maxime Guyon\, la partition révèle l’essentiel avec finesse et sensi bilité.
\nL’action se situe en 56 à Rome\, et mêle intimement rivalité amo ureuse et conflit politique : après avoir empoisonné l’Empereur Claudius\, son troisième mari\, qui lui-même l’avait épousé en secondes noces\, Agri ppine a écarté du pouvoir Britannicus\, fils de Claudius et prince légitim e\, au profit de son propre fils\, le tumultueux Néron…
\nMais Brita nnicus et Néron\, demi-frères ennemis\, sont amoureux l’un et l’autre de l a princesse Junie. Face au jeune Empereur en proie à ses mauvais instincts \, Junie doit faire un choix déchirant : ou bien rester fidèle à Britannic us\, Prince déchu\, et provoquer sa mort\, ou bien lui sauver la vie et sa crifier son amour en cédant aux avances de Néron. Les intérêts politiques et les trahisons\, et la fureur naissante de Néron\, cavalier seul\, dicta teur débutant et cruel\, auront raison de cet amour…
\nCréé en 2021 en plein confinement\, Britannicus revient (enfin) en 2022\, à Amiens mais aussi tout mai à Paris…
\nEn France. Un appartement vide. Des cartons. Un homme attend. Il a attendu pendant des mois. La femme rentre. Le couple se retrouve dans un nouveau nid\, un futur chez eux.
\nA Dacca\, à des milliers de k ilomètres\, l’usine textile du Rana Plaza s’effondre. Plus de mille cent m orts. Les étiquettes de Camaïeu\, Carrefour\, Auchan\, Mango\, Benetton so nt retrouvées dans les décombres.
\nEntre ces deux événements lointa ins\, quel fil peut se tisser ?
\n\n\n« Jamais il n’y eut d’histoire plus douloureuse que celle de Juliette et de son Roméo… »< /h4>\n
William Shakespeare
Un hymne à l’amour \, une ode à la mort. Un bonheur à portée de main que le poing du destin s ’acharne à écraser. La fraîcheur et la vitalité de la jeunesse que le mond e cherche à cadenasser et raisonner. Une tragédie ésotérique\, où l’expéri ence de l’amour ne peut que s’accomplir dans la séparation terrestre des d eux amants\, propice à leur union dans le céleste.
\nAprès Le Malade imaginaire et Cyrano de Bergerac\, le Rollmops Théâtre s’attaque à un nou veau monument du répertoire et met toute sa créativité\, son imaginaire et sa générosité pour sublimer le texte du Barde de Stratford. Quelle plus b elle histoire à vous conter que celle des mythiques amants de Vérone ?
\nÇa glisse\, ça teste le (dés)équilibre\, ça hache et ça s’abat. Au final\, on a du mal à trancher sur ce qui nous é pate le plus\, l’habileté des artistes ou l’imprévisibilité des objets.
\nRythmés avec de la musique en live\, les mouvements dansés et acroba tiques se mêlent entre la manipulation de haches et les acrobaties au mât chinois.
\nPluridisciplinaire – T out public – De 15h à 21h – Gratuit
\n► Samedi 10 septembre (en exté rieur)
\nToux læ monde connaît désormais BЯOUCHKI : s un vie\, sun œuvre\, ses exploits sportix et sun passion pour læ Nikitou…< /p>\n
Mais cæ que læ grandx public ignore encore\, c’est que BЯOUCHKI in venta\, entre deux expositionx à San Francisco en 1966\, an système de lan gage et d’écriture inclusive non binaire (dont cæ texte emprunte læ gramma ire exact-e).
\nAutour de læ non-binarité et de læ multiplicité des disciplines non genré-e-s LBGTQIA2+\, nous vous convions à d’absurdes vict uailles de l’esprit !
\nAu programme : an journée étrange et joyeuse -s\, des expos\, des concerts\, des spectacles\, pour fêter læ nouvel-le s aison !
\nPetit-e-s et grand-e-s\, nous vous attendons nombreux-ses !
\n► Mercredi 26 octobre à 18h
\nInspiré des albums La pire d es princesses et Le pire des chevaliers d’Anna Kempf et Sara h Ogilvie\, ce spectacle met en scène des princesses et des chevaliers qui se jouent des stéréotypes et parviennent à les dépasser\, avec impertinen ce\, humour et sensibilité.
\nTrois comédiennes vous invitent à le d écouvrir\, sans froufrous\, sans chichis\, en flonflons\, en histoires et en chansons.
\n► Mercredi 16 no
vembre à 11h (bibliothèque Le Petit Prince)
\n► Mercredi 16 novembre
à 16h30 (médiathèque Léopold Sédar Senghor)
Adapter les aventures du prince de Motordu près de 40 ans après leur parution semble plus que j amais d’actualité. Ces œuvres fondamentales de la littérature jeunesse son t une passerelle entre les générations pour transmettre l’art du langage\, le goût pour la lecture et la fantaisie des mots.
\nDans La bel le lisse poire du prince de Motordu\, PEF aborde grâce au rire et à l’insolite un sujet très profond : la différence. Ce prince de Motordu n’e st pas comme tout le monde et ce n’est pas facile pour lui.
\n► Mercredi 23 novembre à 16h30 (médiathèque Léopold Sédar Senghor)
\nMêlant danse et jeu clownesque\ , cette nouvelle création du Collectif 4e Souffle aborde la question du pa rtage. On y découvre deux personnages féminins aux caractères bien trempés . Entre elles\, des ballons\, objets de tous leurs désirs et ce mystère : comment faire pour jouer avec l’autre ? Pour s’entendre et se comprendre quand on est si différents ? Un spectacle à voir en famille.
\nDepui s 2011\, le 4e Souffle propose des spectacles transdisciplinair es issus d’une écriture de plateau qui posent un regard amusé sur la socié té et sur l’humain.
\n► Vendredi 2 décembre à 20h30
\nQuatre comédiennes disposent d’un auteur plus que d’un texte\, d’un metteur en scène\, de costumes\, de lumière\, mais elles semblent abandonnées chaque soir sur le plateau.
\nTout est pourtant prêt pour la représentation mais rien ne fait réell ement sens. Elles n’ont qu’une certitude : le devoir de paraître sur scène \, de susciter les regards et de s’en nourrir ou simplement de les subir e t de les affronter. D’abord\, ils nous regardent… et après ?
\n► Jeudi 9 décembre à 20h30
\nC’est le grand jour ! Un homme étrange s’affaire sur scène aux derniers préparatifs. Dans quelques instants\, il va présenter son premier spectacle mécanique et musical. Les lumières de l a salle s’éteignent \; il lance sa boîte à musique aux rouages complexes e t nous invite dans son imaginaire loufoque.
\n► Mardi 24 janvier à 14h30 et 19h30
\n► Mer
credi 25 janvier à 19h30
\n► Jeudi 26 janvier à 10h
\n« Lors de nos échanges avec Charles Lee\, le metteur en scène\, nous av ons souligné la ressemblance entre les deux gâs de La chanson d’un gâs qu’ a mal tourné de Gaston Couté (création 2015 de la compagnie) et les person nages Vladimir et Estragon dans la pièce En attendant Godot. Deux clochard s célestes sont inspirés des personnages de Beckett : Ils trimballent leur vie et s’emparent de poésie et la partagent au gré de leur route\, pareil le à la quête de Vladimir et Estragon.
\nL’actualité nous questionne \, la période présente nous interroge.
\nToutes nos recherches et la période actuelle ont soulevé des questions : Qu’est-ce que nous attendons ? Que souhaitons-nous garder ? Quelle issue recherchons-nous ? Quels rêve s ? Quelle part d’utopie. »
\nAlexis Tripier – Responsable art istique
► Jeudi
2 février à 19h30
\n► Vendredi 3 février à 10h
Mélancolique ermite\, bougon mais néanmoins homme au gr and cœur\, Léon vit reclus dans son temple de la solitude où règne les bib elots chargés de souvenirs précieux. Mais LUI refuse de vieillir. Il ne pe ut pas y faire grand-chose sinon résister contre le temps qui passe.
\nUn beau matin\, comme tous les matins\, il est assis là\, à sa table en formica\, mangeant son morceau de pain et de camembert trempé dans le caf é. Il se souvient. Mais alors vient un élément qui va briser le fil de sa routine quotidienne\, un tout petit élément qui va tout chambouler.
\n< p>Une miette.\nDe ce tout petit grain de sable va naître une vérita ble chorégraphie effrénée qui entrainera Monsieur Léon à revivre sa vie\, ses amours\, ses bêtises d’enfants…
\n► Jeudi 9 février à 14h30 et 19h30
\nIl ne ressent ni douleur\, ni fièvre\, ni fa tigue particulière… Bertrand\, qui était tranquillement en train de confec tionner des confettis\, se retrouve pourtant allongé sur le sol\, incapabl e de bouger. Voisins\, amis\, parents proches ou éloignés\, médecin de fam ille\, journalistes : tous se pressent et se confrontent à l’inexplicable.
\nEtrange phénomène en effet qui interroge les rouages du monde et les relations humaines : peut-on s’arrêter dans une société égoïste où cha cun est sommé d’avancer ? Ancrant l’action dans l’effervescence des Trente Glorieuses\, Maxime Ganné orchestre sans temps mort un théâtre masqué sou lignant l’excentricité des personnages.
\nRappelant l’univers burles que des films de Jacques Tati\, la mise en scène joue de contrastes\, mêle subtilement aspects réalistes\, touches grotesques et plongées dans l’abs urde. Avec un humour qui fait mouche. »
\nAgnès Santi – Critique de théâtre
\n► Jeudi 2 mars à 14h30 et 19h30
\nPourquoi ici plutôt qu’ailleurs ?
\nTout au long de ce road-trip rural\, elle creuse des tunnels entre son passé da ns le corps de ferme de sa grand-mère et les multiples ailleurs qu’elle dé couvre au fil des rencontres paysannes.
\nLa Trouée ouvre s
a fenêtre en grand et invite le spectateur à venir gaigner* un peu par ici
.
\n*gaigner : observer en patois
Cécile Morelle explore dans ce seule-en-scène polyphonique l’idée d’un « corps-paysage » : est-ce que les paysages traversés étant enfant sont inscrits physiquement dans notre corps ? Est-ce que les figures locales épiées pendant l’enfance logent en core en nous ?
\n► Mercredi 8 mars à 16h30
\n► Jeudi
9 mars à 10h et 14h15
Être heureux\, n’est-ce pas ce que tout le monde recherche ? Dév eloppement personnel\, recherche du selfie parfait\, influenceurs modèles… Le bonheur est à notre époque une question intime qui touche tous les asp ects de la vie mais aussi une affaire de représentation sociale. Cependant \, une vie réussie est-elle nécessairement une vie heureuse ? Pourquoi dev rions-nous cacher nos émotions dites « négatives » ?
\nDans ce théât re de marionnettes aux esthétiques décalées\, des personnages aux petits p enchants criant de vérité nous questionnent sur notre quête du bonheur.
\nCe spectacle veut permettre à chacun d’interroger sa recherche du bo nheur et de faire son propre chemin dans ce labyrinthe où il est si facile de se perdre. Une poésie visuelle\, tendre et poignante qui en dit beauco up plus que les mots.
\nThéâtre – Radio / Création – Dè s 14 ans – 1h20 / Tarif spécial : 10€ (adulte) – 5 € (jeune)
\n► Mar
di 14 mars à 14h30 et 19h30
\nSpectacle joué au Théâtre Jacques Tati
/ Billetterie Comédie de Picardie
Ce soir\, Dona Sol est l’invitée d’Emilie Adlar sur le plateau de l’émission « Chuchote-moi à l’oreille ». Elle vient témoigner de la radicalité de son choix amoureux .
\nA la manière d’une chronique radiophonique jouée en live\, Audre y Bonnefoy\, metteuse en scène et Mona El Yafi\, dramaturge\, ont revisité ce chef d’œuvre de manière singulière\, en adoptant le point de vue du pe rsonnage féminin.
\nMêlant les alexandrins de Victor Hugo à une écri ture contemporaine\, elles donnent ainsi à voir et à entendre ce grand cla ssique sous un jour nouveau.
\n► Vendredi 17 mars à 20h30
\nUne belle-mère \, un chalet à la montagne et un bâton de ski. Pas vraiment les vacances !
\nCaroline et son fiancé sont en vacances de neige avec leurs amis quand ils voient avec stupeur\, débouler la belle-mère ! Cette dernière va enchaîner les gaffes et leur attirer les pires ennuis. Que dire du patron \, rencontré par hasard sur les pistes\, venu avec sa maîtresse et dont la femme va débarquer ? Que faire\, en outre\, du corps du guide de montagne que la belle-mère a vigoureusement assommé par erreur ?
\nDes situa tions désopilantes\, du rythme\, des répliques savoureuses\, des personnag es typés… bref\, du rire garanti.
\n► Mercredi 22 mars à 19h30 (épisodes 1 et 2)
\n► Jeudi 23 mars à 19h30 (épisodes 3 et 4)
Des galopins e t des galopines des rues de Lahore\, sous le canon Zam-Zamah\, vestige et symbole des guerres incessantes du Penjab (Nord-Ouest des Indes Orientales )\, se racontent la véritable histoire de Kim\, jeune orphelin irlandais d ’un soldat de l’armée des Indes\, enfant vagabond livré à lui-même\, qui s ’aventure dans l’univers incroyablement complexe des castes\, des magies\, des religions\, des royautés\, des principautés\, des armées régulières\, des bandes armées\, des traditions plusieurs fois millénaires\, et des mo dernités barbares qui sont autant de mondes où se côtoient les plus grande s détresses et les plus grandes richesses\, les plus obscures folies et le s plus belles sagesses.
\nDevenu le chela (le disciple mend iant) d’un lama (moine) thibétain à chapeau rouge qui suit les pa s du Bouddha\, il côtoie les engagements sanglants des grandes puissances occidentales et orientales\, il se faufile dans les rapports conflictuels des innombrables cultures juxtaposées et superposées du « grand et beau pa ys de l’Hind » dont il entend « le rugissement incessant » et qu’il aime « plus que tout au monde ».
\nCurieux de la pluralité des mondes et des êtres humains\, d’aventures en aventures\, il se construit en voyagean t d’humanités en humanités.
\n► Jeudi 30 mars à 14h30 et 19h3 0
\nEmportés par un tourbillon de situations kafkaïennes afin de réussir à être en règle sur le territoire français\, une multitude de pers onnages nous font vivre des parcours interminables où l’humour surgit parf ois au milieu de ces méandres ubuesques.
\nMêlant à la fois théâtre\ , musique\, danse\, vidéo et films d’animation\, le spectacle révèle comme nt français et exilés combattent ensemble au quotidien. Les mots se distil lent au fil d’un crescendo inexorable utilisant aussi le rap\, mêlant parf ois plusieurs langues (français\, anglais\, portugais\, arabe). La parole se déverse et se réinvente perpétuellement : du silence au bruit\, du brui t au cri\, du cri à l’explosion.
\nLecture performée – Dès 15 ans – 1h / Tarif unique : 5€
\n► Mardi 4 avril à 18h15
\nL’artiste sonore Zo uheir Atbane crée pour cette lecture un environnement sonore à partir d’en registrements de berceuses marocaines immémoriales que Soukaina Habiballah a enregistré auprès de très vieilles femmes marocaines (en plusieurs lang ues parlées au Maroc : amazigh\, darija\, sahraoui…).
\n► Jeudi 6 avri l à 19h
\nCette création entre danse et performance interroge avec vigueur les formes de colonialisme mod erne. Le célèbre morceau de Ravel devient un prétexte pour parler d’intégr ation.
\nNés à Cuba au mitan des années 90 et vivant aujourd’hui à M arseille et Berlin\, les trois interprètes livrent une réflexion sans conc ession sur l’exil et l’identité et l’intégration sociale. Ils s’emparent d u Boléro de Ravel\, emblématique de la culture occidentale\, pour lui donn er une coloration plus métissée. Au fil de leur cheminement\, les corps de ces artistes se heurtent au Boléro\, mettant en crise des formes de colon ialisme culturel.
\nUne performance qui bouscule et interroge : que signifie faire partie d’un peuple aujourd’hui ?
\nThéâtre contemporain / Créat ion – Dès 13 ans – 1h30 / Tarif 1
\n► Jeudi 11 mai à 14h30 et 19h30< /p>\n
Cette autrice me fascine. Une plume vive\, sèche\, cassante\ , concrète. Au moyen de ses personnages\, elle provoque une troublante ide ntification de notre être et offre le pouvoir à chacun de se reconnaître\, de se recentrer sur son intimité. Il s’agit d’explorer\, de se disséquer\ , de tirer de cette introspection une conclusion sur nous-mêmes et nos tem ps troublés. L’Amour de Phèdre cherche des réponses. Elle interro ge nos divisions\, soulève nos inégalités et pointe du doigt notre rupture sociale. Elle relève le miroir de notre quotidien dans une société noyée par une évolution qui cause sa chute.
\nPuis\, il y a ce contraste e ntre la modernité du texte et ses inspirations mythologiques \; un parallè le intéressant à traiter sur un plateau de théâtre dans l’atmosphère et le s énergies qui s’en dégagent où se mêlent humour\, moquerie et tension. Au centre\, comme un embryon : un besoin de trouver des solutions aux manque s\, à la tristesse\, à la mélancolie\, à la décomposition de l’âme en donn ant la réponse que l’amour et l’extase peuvent sauver. »
\nVicto r Robert – Metteur en scène
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