FRACTURES – PORTRAITS DES CORPS DANS LA VILLE
Photographie / Illustration 3D / Installation sonore / Déambulation marionnettique

► VERNISSAGE LE MERCREDI 17 NOVEMBRE À 18H30
Projet collectif porté par Estelle Thoury, Susie Waroude et la Compagnie des Invisibles.
Durant plusieurs mois, Susie Waroude, Estelle Thoury et la Compagnie des Invisibles ont sillonné quatre des quartiers d’Amiens et de sa métropole.
En collaboration avec plusieurs structures culturelles, sociales et associatives, ils ont ainsi pu rencontrer des centaines d’habitants de la ville et les inviter à partager une expérience intime et sensible.
Sous forme de déambulations propices à la rencontre, Albertinho, une marionnette à taille humaine, a engagé le dialogue avec les habitants, invitant à l’introspection et au partage de souvenirs. Au cours de ces rencontres, les habitants se racontent, bavardent, chantent aussi, parfois. Ils sont photographiés frontalement, mais pas que. Il y a aussi l’image des interstices qui peuvent se trouver dans leurs silences, leurs soupirs, leurs pauses, leurs blessures, leurs hésitations et tous leurs regards qui rythment ces dialogues tantôt timides, tantôt courageux et audacieux.
Fractures, regroupant photographies, illustrations 3D et enregistrements sonores, prendra place du 17 novembre 2021 au 15 janvier 2022 au Centre Culturel Jacques Tati, puis continuera sa route en itinérance pour faire escale dans d’autres lieux culturels et associatifs des différents quartiers, invitant les citoyens à venir découvrir les portraits multi-facettes des habitants et de leurs voisins.
La participation de centaines d’habitants et l’engouement des structures partenaires (le Centre Culturel Jacques Tati, La Maison du Colonel, l’association AGENA et l’Espace Culturel Nymphéa) nous permet de vous présenter des visages mais aussi des voix, bien souvent passées sous silence et qui, preuve en est, ont envie de se faire entendre.
Nous remercions la participation des habitants, d’Amiens Métropole, du Conseil départemental de la Somme, ainsi que les structures qui font vivre ce dispositif et qui permettent de mettre en lumière l’invisible ; toutes ces fractures, quelles que soient leurs origines ou leurs formes.
Photo du haut : Estelle Thoury
Photo du bas : Susie Waroude
