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Mar
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MA BELLE-MÈRE EST GIVRÉE
Mar 17 @ 20 h 30 min – 21 h 30 min
MA BELLE-MÈRE EST GIVRÉE
Théâtre de boulevard – Dès 7 ans – 1h30 / Tarif 1 

► Vendredi 17 mars à 20h30

Tous les ingrédients sont réunis pour un théâtre de boulevard porté par neuf artistes hauts en couleurs.

Une belle-mère, un chalet à la montagne et un bâton de ski. Pas vraiment les vacances !

Caroline et son fiancé sont en vacances de neige avec leurs amis quand ils voient avec stupeur, débouler la belle-mère ! Cette dernière va enchaîner les gaffes et leur attirer les pires ennuis. Que dire du patron, rencontré par hasard sur les pistes, venu avec sa maîtresse et dont la femme va débarquer ? Que faire, en outre, du corps du guide de montagne que la belle-mère a vigoureusement assommé par erreur ?

Des situations désopilantes, du rythme, des répliques savoureuses, des personnages typés… bref, du rire garanti.

Mar
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mer
KIM
Mar 22 – Mar 23 Jour entier
KIM
Théâtre gastronomique – Dès 10 ans – 1h25 par épisode / Tarif 1 

► Mercredi 22 mars à 19h30 (épisodes 1 et 2)
► Jeudi 23 mars à 19h30 (épisodes 3 et 4)

C’est un ensemble festif où nous explorons le manteau d’Arlequin des Indes de Kim et la Tour de Babel où nous vivons.

Des galopins et des galopines des rues de Lahore, sous le canon Zam-Zamah, vestige et symbole des guerres incessantes du Penjab (Nord-Ouest des Indes Orientales), se racontent la véritable histoire de Kim, jeune orphelin irlandais d’un soldat de l’armée des Indes, enfant vagabond livré à lui-même, qui s’aventure dans l’univers incroyablement complexe des castes, des magies, des religions, des royautés, des principautés, des armées régulières, des bandes armées, des traditions plusieurs fois millénaires, et des modernités barbares qui sont autant de mondes où se côtoient les plus grandes détresses et les plus grandes richesses, les plus obscures folies et les plus belles sagesses.

Devenu le chela (le disciple mendiant) d’un lama (moine) thibétain à chapeau rouge qui suit les pas du Bouddha, il côtoie les engagements sanglants des grandes puissances occidentales et orientales, il se faufile dans les rapports conflictuels des innombrables cultures juxtaposées et superposées du « grand et beau pays de l’Hind » dont  il entend « le rugissement incessant » et qu’il aime « plus que tout au monde ».

Curieux de la pluralité des mondes et des êtres humains, d’aventures en aventures, il se construit en voyageant d’humanités en humanités.

Mar
30
jeu
DU SILENCE À L’EXPLOSION
Mar 30 @ 14 h 30 min – 19 h 30 min
DU SILENCE À L’EXPLOSION
Théâtre – Rap – Danse – Vidéo – Dès 12 ans – 1h10 / Tarif 1 

► Jeudi 30 mars à 14h30 et 19h30

Du silence à l’explosion est un hymne à la solidarité et un hommage aux héroïnes et héros anonymes de notre époque.

Emportés par un tourbillon de situations kafkaïennes afin de réussir à être en règle sur le territoire français, une multitude de personnages nous font vivre des parcours interminables où l’humour surgit parfois au milieu de ces méandres ubuesques.

Mêlant à la fois théâtre, musique, danse, vidéo et films d’animation, le spectacle révèle comment français et exilés combattent ensemble au quotidien. Les mots se distillent au fil d’un crescendo inexorable utilisant aussi le rap, mêlant parfois plusieurs langues (français, anglais, portugais, arabe). La parole se déverse et se réinvente perpétuellement : du silence au bruit, du bruit au cri, du cri à l’explosion.

Avr
4
mar
DODO YA MOMO DO
Avr 4 @ 18 h 15 min – 19 h 15 min
DODO YA MOMO DO

Lecture performée – Dès 15 ans – 1h / Tarif unique : 5€

► Mardi 4 avril à 18h15

Soukaina Habiballah entrelace, dans Dodo ya Momo do, les voix d’une grand-mère et de sa petite fille qui se parlent à travers l’absence de la mère, et deux thématiques obsédantes : le trauma post-colonial de la grand-mère et la dépression post-partum de la petite-fille.

Dans sa lecture, Soukaina Habiballah, parfaitement bilingue, entrelace les versions arabe et française du cycle de poèmes : comme si les deux voix alternaient dans son propre corps, sa propre psyché de poétesse. Comme si les deux femmes des poèmes vivaient en elle grâce à l’exceptionnelle douceur et la saisissante présence de sa voix.

L’artiste sonore Zouheir Atbane crée pour cette lecture un environnement sonore à partir d’enregistrements de berceuses marocaines immémoriales que Soukaina Habiballah a enregistré auprès de très vieilles femmes marocaines (en plusieurs langues parlées au Maroc : amazigh, darija, sahraoui…).

Avr
6
jeu
QUÉ BOLERO
Avr 6 @ 19 h 00 min – 20 h 00 min
QUÉ BOLERO
Danse – Performance / Création – Dès 15 ans – 1h15 / Tarif spécial : 20 € (plein tarif) – 15 € (groupes) – 10 € (abonnés MCA et adhérents CCJT) – 5 € (tarif réduit) 

► Jeudi 6 avril à 19h

Qué Bolero (o en tiempos de inseguridad nacional) est une pièce qui, depuis nos corps, explore les notions d’identités, de territoires et d’exils.

Cette création entre danse et performance interroge avec vigueur les formes de colonialisme moderne. Le célèbre morceau de Ravel devient un prétexte pour parler d’intégration.

Nés à Cuba au mitan des années 90 et vivant aujourd’hui à Marseille et Berlin, les trois interprètes livrent une réflexion sans concession sur l’exil et l’identité et l’intégration sociale. Ils s’emparent du Boléro de Ravel, emblématique de la culture occidentale, pour lui donner une coloration plus métissée. Au fil de leur cheminement, les corps de ces artistes se heurtent au Boléro, mettant en crise des formes de colonialisme culturel.

Une performance qui bouscule et interroge : que signifie faire partie d’un peuple aujourd’hui ?

Mai
11
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L’AMOUR DE PHÈDRE
Mai 11 @ 14 h 30 min – 19 h 30 min
L’AMOUR DE PHÈDRE

Théâtre contemporain / Création – Dès 13 ans – 1h30 / Tarif 1

► Jeudi 11 mai à 14h30 et 19h30

« En 2019, après avoir travaillé sur 4.48 Psychose dans le cadre de la manifestation artistique Les 30 minutes Chrono organisée par Le Channel – Scène nationale de Calais, je savais que je me tournerai à nouveau vers Sarah Kane pour mon premier projet professionnel.

Cette autrice me fascine. Une plume vive, sèche, cassante, concrète. Au moyen de ses personnages, elle provoque une troublante identification de notre être et offre le pouvoir à chacun de se reconnaître, de se recentrer sur son intimité. Il s’agit d’explorer, de se disséquer, de tirer de cette introspection une conclusion sur nous-mêmes et nos temps troublés. L’Amour de Phèdre cherche des réponses. Elle interroge nos divisions, soulève nos inégalités et pointe du doigt notre rupture sociale. Elle relève le miroir de notre quotidien dans une société noyée par une évolution qui cause sa chute.

Puis, il y a ce contraste entre la modernité du texte et ses inspirations mythologiques ; un parallèle intéressant à traiter sur un plateau de théâtre dans l’atmosphère et les énergies qui s’en dégagent où se mêlent humour, moquerie et tension. Au centre, comme un embryon : un besoin de trouver des solutions aux manques, à la tristesse, à la mélancolie, à la décomposition de l’âme en donnant la réponse que l’amour et l’extase peuvent sauver. »

Victor Robert – Metteur en scène