► VERNISSAGE LE MERCREDI 9 JANVIER À 18H30
Jean-Louis Liget est amiénois depuis toujours. C’est aux Beaux-Arts qu’il a suivi toutes ses études. A la fin des années 70, au cours d’une exposition personnelle où le public a mal perçu son travail, il arrête de peindre.
► JEUDI 24 JANVIER À 10H
« C’est d’abord l’histoire d’une usine. L’usine, elle a ouvert, je n’étais même pas née… Elle s’appelait Samsonite. Mamie et ses copines, elles fabriquaient des valises… ».
► MARDI 29 JANVIER À 14H30 ET 19H30
C’est le genre de décision qui survient quand soudain, l’intolérable nous percute et qu’on ne peut rester en dehors de la bataille à mener.
► VENDREDI 1ER FÉVRIER À 20H30
► SAMEDI 2 FÉVRIER À 20H30
Une comédie qui met en relief les conflits et les joies de la vie en communauté.
► JEUDI 7 FEVRIER À 14H30 ET 19H30
La question des représentations des immigrés et des étrangers est au cœur de la pièce, qui fonctionne comme un kaléidoscope faisant s’entrecroiser de multiples histoires et personnages, avec pour seul fil directeur un mot : « Abulkasem ».
► VENDREDI 15 FÉVRIER À 14H30
Lino le Disloqué redonne au clown son rôle de passeur pour qu’il puisse créer un moment agréable et unique.
Clown / Cirque – Dès 5 ans – 50 min.
► MARDI 26 FEVRIER À 10H00 ET 14H15
► MERCREDI 27 FEVRIER À 15H
La compagnie a su de nouveau créer, avec son humour absurde et décalé, un monde tendre et poétique.
► VERNISSAGE LE MERCREDI 27 FÉVRIER À 18H30
Claude R. Ternois est originaire d’Amiens. Elle y a suivi des études d’arts plastiques et de lettres modernes. Son travail pictural personnel commencé par la technique de l’encre aux stylos, revendique une précision du trait, une relative lenteur pour atteindre la maturité.
► MERCREDI 20 MARS À 19H30
► JEUDI 21 MARS À 19H30
► VENDREDI 22 MARS À 20H30
Des enjeux et des doutes qui ne sont pas sans rappeler ceux de notre époque.
► MERCREDI 3 AVRIL À 19H30
► JEUDI 4 AVRIL À 19H30
Un spectacle qui transforme l’espace théâtral en un centre de santé où sont proposées des stratégies pour un avenir meilleur, un « vivre ensemble » amélioré.
Du mardi 23 avril au mercredi 29 mai
► VERNISSAGE LE MERCREDI 24 AVRIL À 18H30
Un alter ego, un autre moi-même… Quel homme sur cette terre n’est pas pour une grande part mon double, mon reflet, mon semblable, mon égal, mon frère, mon compagnon de route, mon partenaire dans la joie et la misère, mon jumeau dans la tombe ?
► JEUDI 25 AVRIL À 19H30
► VENDREDI 26 AVRIL À 10H
Un spectacle engagé au cœur de la parole, du texte et de la chanson populaire.
► MARDI 30 AVRIL À 19H30
A travers une forme résolument ludique, c’est cette question de la relation entre « aidant » et « aidé » qu’aborde Être là.
► Samedi 14 septembre de 14h à 23h
BЯOUCHKI, c’est une journée dédiée aux arts de l’absurde, du décalage, du lamentable assumé.
► Mercredi 9 octobre à 19h30
► Jeudi 10 octobre à 14h30 et 19h30
► Vendredi 11 octobre à 10h et 20h30
« Dix acteurs et musiciens font de la représentation un espace-temps inouï de justesse (…) Ils font bloc, comme un vrai collectif soudé quoi qu’il advienne, autour d’une même nécessité. C’est le plus bel hommage qu’on pouvait rendre au texte de Linhart. Ce théâtre-là émeut, mais, surtout, fait sens. Et ça, c’est énorme. »
Fabienne Pascaud – Télérama
► Dimanche 17 novembre à 16h30
► Lundi 18 novembre à 10h et 14h15
Un spectacle en noir et blanc, des personnages de papiers déchirés et des rencontres colorées par les sonorités de chansons du monde entier.
► Du mardi 19 au vendredi 22 novembre à 10h et 14h (sauf le 20)
► Mercredi 20 novembre à 15h
Des projections de films tout particulièrement sélectionnés pour les jeunes.
► Dimanche 24 novembre à 16h30
► Lundi 25 novembre à 10h et 14h15
L’élégance, l’humour et la gaieté sont les maîtres mots de cette nouvelle création.
► Mercredi 27 novembre à 15h
► Jeudi 28 novembre à 10h et 14h15
Le conteur Jean-Paul Mortagne vous invite en musique sur le chemin de la création.
► Dimanche 1er décembre à 16h30
► Lundi 2 décembre à 10h et 14h15
Pascal Ayerbe vous invite à un concert délicat, ludique et poétique.
Spectacle « surprise » – Tout Public – 1h20
► Jeudi 5 décembre à 19h30
« La curiosité est un malin défaut. »
► Jeudi 23 janvier à 19h30
► Vendredi 24 janvier à 20h30
Un spectacle multimédia entre performance électro-théâtrale et chorégraphie sous vidéo-surveillance.
Théâtre / Création – Dès 13 ans – 1h15
► Jeudi 30 janvier 2020 à 14h30 et 19h30
Après « La mate » et « Juliette et les années 70 », Flore Lefebvre des Noëttes présente, accompagnée de deux comédiennes, le dernier volet truculent et touchant de sa saga familiale autour de la figure du père, médecin militaire.
Clown / Danse / Musique live – Dès 8 ans – 50 min.
► Mercredi 5 février à 18h30
► Jeudi 6 février à 10h et 14h15
Une mosaïque de situations amoureuses où la maladresse et l’émoi se mêlent aux mouvements et aux mots.
Musique – Tout public – 1h15
► Mardi 17 mars à 20h30
Hommage à Ali Farka Touré, figure emblématique du blues malien.
► Mardi 31 mars à 19h30
► Mercredi 1er avril à 10h et 19h30
► Jeudi 2 avril à 14h30 et 19h30
► Vendredi 3 avril à 10h et 20h30
► Samedi 4 avril à 20h30
« L’homme est un loup pour l’homme. »
Thomas Hobbes
► Mercredi 8 avril à 18h30
► Jeudi 9 avril à 10h et 14h15
Une adaptation qui nous plonge dans l’univers graphique et poétique de la BD et rend le dessin «animé» !
Cirque / Musique live / Création – Dès 5 ans – 45 min.
► Mercredi 29 avril à 15h
► Jeudi 30 avril à 10h et 14h15
M.A.I.S.O.N tente d’apporter des réponses sensibles et émotionnelles à la question intime du foyer.
► Mardi 19 mai à 14h30 et 19h30
Mise en scène par Superamas, cette interview exceptionnelle sera conduite par le journaliste Alexis Poulin, spécialisé dans les questions de politique internationale et invité régulier des plateaux d’Arte, de France 24, de France Info, de BFM TV, CNews, RCF et Sud Radio.
► Jeudi 28 mai à 14h30 et 19h30
Une histoire d’amour universelle et intemporelle, probablement la plus connue.
« L’important, c’est de participer. »
Pierre de Courbertin
On le sait peu, ou pas, mais BЯOUCHKI n’est pas que le Petit Pépère des Arts, le génial dramaturge ou le musicien accompli que tout le monde connaît. C’est aussi un sportif accompli, qui a participé à 8 Olympiades de 1946 à 1988, qui fut 17 fois Champion du Monde dans 24 disciplines (dont 23 non-homologuées), et qui se retira avec ses trophées, laissant au peuple le soin d’écrire sa légende, un matin de novembre après une ultime partie de Nikitou.
Samedi 12 septembre, dès 15h, venez vous initier aux sports méconnus mais indispensables de la galaxie Brouchkienne, comme la pétanque inversée, le célèbre Nikitou ou la Schnik, ancêtre méconnu du snowboard… Visitez les expositions consacrées aux victoires et déconvenues des sportifs brouchkiens les plus célèbres, retrouvez la fameuse Tchernobier autour d’un concert jazz en hommage aux plus belles chansons de supporters…
BЯOUCHKI #2, sous le signe du sport !
Tenue correcte exigée : survêtement obligatoire
► Du lundi 6 janvier au vendredi 21 février
VERNISSAGE LE MERCREDI 8 JANVIER À 18H30
Chaque année, le Centre culturel Jacques Tati présente une exposition collective consacrée aux travaux réalisés par les adultes dans le cadre de ses ateliers d’arts plastiques (dessin, peinture et modelage). A cette occasion, vous pourrez découvrir la production de la saison 2018-2019.
« L’Homme est un loup pour l’Homme. »
Thomas Hobbes
Une table, un banquet de Noces. Une salle des fêtes. Tout est prêt : repas simple mais généreux, bonne humeur, habits de circonstance et meubles faits maison. Les jeunes mariés sont aux anges, et le cabillaud est délicieux… Il y a de la musique, de bons mots, une ambiance à faire pâlir d’envie tous les autres mariages des environs… Tout commence à merveille, et tout va se gâter.
Sous la plume de Brecht, les conventions sociales s’effritent et les esprits s’échauffent : la Mariée a quelque chose à cacher, le Père force un peu sur le vin, l’Ami est à y bien regarder un grossier personnage, et la sœur est jalouse… Sous le vernis craquelé des chansons populaires, des flonflons mêlés à la défaite en 1918, l’Allemagne des années 20 et par extension la vieille Europe s’enfoncent sur un chemin tortueux.
A l’image des meubles qui tout au long de la pièce se cassent la gueule, cette Noce universelle nous raconte, en appuyant sur nos traits les plus méchamment humains, et en dessinant les possibles dérives… et nos fragilités.
Vous êtes donc naturellement conviés à venir jeter une poignée de riz sur la grotesque mais terrible fin d’un monde.
1. K( )SA (work-in-progress)
Scheherazade Zambrano / Compagnie La Malagua
« Au départ, il y a un désir de suspension. Éprouver la sensation de quitter le sol, de sentir le vide, renverser les perspectives entre le bas et le haut, bousculer les référentiels et les points d’appui. Au départ, il y a aussi un désir de renversement vers cette terre, l’idée d’approcher le sommet du crâne du monde d’en-dessous, d’y déverser la pensée. K( )SA, s’inscrit dans une cosmogonie qui commence au-delà du ciel et plonge bien en dessous du sol pour questionner : qu’est-ce qui nous soutient ? »
Marie Pons – Les Démêlées N°3
2. PUISQUE NOUS SOMMES SAUVAGES (work-in-progress)
Caroline Décloitre / Compagnie Hej Hej Tak
Puisque nous sommes sauvages est une invitation pour deux interprètes, un musicien et une scénographe, à réinvestir leur souvenirs de bals de village, de booms d’adolescents, de fêtes communales, etc. Autant d’expériences collectives qui ont participé à leur construction intime. Une exploration de nos façons de « faire collectif », de nous parler, de nous toucher, de partager des instants. De l’individu au collectif, du souvenir personnel à l’expérience universelle, Puisque nous sommes sauvages s’empare de nos tentatives de « faire communauté ».
3. BARBARE (zone -XIV-) / European Museum of Translation (work-in-progress)
Mélodie Lasselin & Simon Capelle / Zone -poème-
BARBARE (zone -XIV-) / European Museum of Translation est une performance en vingt-huit énigmes. Composées en dialogue avec les vingt-huit pays de l’Union Européenne, ces énigmes se proposent d’examiner les fondements, les figures et les fantasmes de nos cultures, hier comme aujourd’hui. Solo chorégraphique, pièce de théâtre, concert, installation plastique, film, performance etc., chaque épisode se combine aux autres pour offrir une traversée organique, un voyage sur le vaisseau fantôme de la barbarie.
Une adaptation qui nous plonge dans l’univers graphique et poétique de la BD et rend le dessin «animé» !
La Compagnie Les Petites Madames s’est emparée de la bande dessinée Abélard de Régis Hautière et Renaud Dillies. Abélard vit dans un marais, entouré de ses amis, avec qui il joue aux cartes, va à la pêche et coule des jours paisibles. La brève rencontre d’Epilie, beauté bourgeoise et inaccessible, va bouleverser son quotidien. Pour la séduire, des fleurs seraient trop communes : c’est un bouquet d’étoiles qu’il lui faut. Et c’est en Amérique qu’il pourra toucher aux astres, car là-bas, dit-on, il existe des machines qui volent dans le ciel. Armé de son innocence, Abélard prend le large pour se confronter à la réalité du monde, à la fois beau et absurde.
Entre corps, voix et image, M.A.I.S.O.N investit l’espace de tous les jours.
M.A.I.S.O.N est un témoignage délicat qui vient résonner avec la conception intime et singulière que chacun peut se faire de la famille. Par l’évocation de souvenirs de famille, par l’exposition de moments clés passés en famille et par la présentation de morceaux de réel simples et bruts.
C’est une proposition chorégraphiée au sol et dans les airs dans laquelle l’artiste engage une construction dramaturgique articulée autour d’un déploiement de paroles : celles des autres (enregistrées) et la sienne. Le jeu est de ce fait adossé à une dramaturgie en forme de collage sonore mêlant des témoignages d’enfants enregistrés pendant la création ainsi que des vidéos tournées au sein de plusieurs foyers.
Interprétée en direct et en duo par une circassienne et un musicien, cette composition sonore – entre conte radiophonique, bande sonore et musique live – prend vie à l’aide de micros, d’interrupteurs, de boutons, de pédales Loop, de vinyles… actionnés par les artistes au plateau.
Un spectacle sur la différence, l’exil, le deuil et la résilience.
Luca, dessinateur professionnel, revisite son passé à travers l’élaboration d’un roman graphique. À l’aide des dessins, Il raconte l’enfant qu’il était à 10 ans.
Son histoire débute par une catastrophe environnementale. Luca vit alors la mort de son père, l’abandon de son village détruit et doit laisser son chien, qui ne peut pas les suivre. Tout le village est transféré dans un lieu inconnu où il va falloir réapprendre à vivre. Luca n’est pas accepté par les autres enfants. Il est « la luciole », celui qui est contaminé. Un soir, Luca décide de retourner dans son village abandonné avec l’espoir d’y retrouver son chien. Il va rencontrer Piotr, un laissé-pour-compte comme lui, resté sur place pour s’occuper de tous les animaux. Une belle amitié va naître. Luca va mûrir, accepter sa différence et la résilience, même sans avoir retrouvé son chien.
Des projections de films tout particulièrement sélectionnés pour les enfants.
Le Centre culturel Jacques Tati s’associe au 40ème Festival international du film d’Amiens en proposant une programmation de films d’animation jeune public à destination des scolaires mais aussi des familles dans le cadre de la section ciné parents-enfants du FIFAM (programmation en cours).
Bout de bleu est un poème chorégraphique pour une interprète. Imaginaire et poésie enveloppent le spectateur dans une bulle de douceur.
Sur la scène, un tissu informe, grand tas bleu, est posé. Elle vient s’assoir à côté de cet étrange monticule, se décide à le toucher. Elle apprivoise la matière, joue avec la texture sur sa peau, sur le sol, la déroule, l’arpente, s’enroule à l’intérieur, joue sur les apparitions et les disparitions de tout ou partie de son corps. La manipulation du tissu entraîne un périple, fait naître sons, mots, émotions. Le parcours entre deux rives d’enfants laisse apparaître au gré du mouvement, un étrange tapis bleu. Il recèle un monde dans ses plis…
Le mariage des instruments traditionnels et des sonorités électriques modernes nous invite à un voyage onctueux et rythmique
En concert, l’énergie contagieuse de Toma et de ses cinq musiciens (balafon, guitare, flûte, basse, batterie-percussions) invitent à la danse et à la fraternité. En vingt ans de scène et six albums studio, les impressions demeurent celles d’un formidable élan de partage, d’un maraboutage musical chaque fois bienveillant et festif !
Toma Sidibé fêtera chez nous avec son équipe et quelques invités ses 20 ans de carrière… son premier album « taga ka segin » étant sorti à l’aube de l’an 2000 en Afrique sur le mythique label d’Ali Farka Touré.
Un spectacle musical lumineux adapté aux tout-petits.
Yèlè, la petite lumière, est la complice de Toma. Elle illumine son quotidien de jeune garçon. Ensemble, ils jouent, chantent, rient, apprennent l’autonomie… Aujourd’hui, Yèlè est triste, elle n’a pas vu ses parents depuis longtemps car ils voyagent beaucoup : ce sont des étoiles filantes. Toma décide d’aider Yèlè à rejoindre ses parents. Ils partent alors pour un voyage palpitant qui leur réserve bien des surprises.
Entre percussions corporelles rigolotes, ritournelles entêtantes, magie poétique et bonne humeur communicative, ce spectacle plein de tendresse fera groover les tout-petits et les aidera à trouver leur petite lumière qui est en eux…
Bienvenue est une composition contemporaine pour deux voix de femmes a cappella.
Ce spectacle est un hymne, un chant de bienvenue à ces enfants qui feront l’humanité de demain. Bienvenue, c’est une envie d’harmonie, de beauté… Comme la mère qui est infiniment présente au chant qu’elle entonne pour son enfant nouveau-né ou à naître, les voix de femmes dans Bienvenue sont chaleureuses et accueillent à loisir les sons et chants des tout-petits. Bienvenue, c’est un moment de grâce à partager…
« Une poésie du geste et de la matière qui raconte les passages d’une saison à l’autre, du blanc à la couleur, de la solitude au partage, du réel à la rêverie. Une fantaisie visuelle, habillée d’une jolie création sonore, pour les tout-petits. »
Françoise Sabatier-Morel – Télérama
Au printemps, le mouton se déshabille et tandis qu’il refait sa toison, il nous laisse pour l’hiver une couverture blanche comme un champ de neige et chaude comme le plus beau des étés. Et voilà qu’au cœur de cette tendre blancheur apparaissent deux pieds malicieux, une tête, une drôle de petite bonne femme…
Entre ses doigts, les pelotes deviennent des planètes, les écharpes des escargots, et la poésie de la laine se tricote, maille après maille pour éclater en un tourbillon de couleurs…
Au printemps, le mouton se déshabille et tandis qu’il refait sa toison, il nous laisse pour l’hiver une couverture blanche comme un champ de neige et chaude comme le plus beau des étés. Et voilà qu’au cœur de cette tendre blancheur apparaissent deux pieds malicieux, une tête, une drôle de petite bonne femme…
Entre ses doigts, les pelotes deviennent des planètes, les écharpes des escargots, et la poésie de la laine se tricote, maille après maille pour éclater en un tourbillon de couleurs…
« Les gars, j’vais vous la faire courte, mais Candide c’est l’histoire d’un p’tit bourge qui a grandi dans un château avec un maître qui lui apprend la philosophie et tout l’bordel t’as vu, avec comme idée principale que, en gros, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… »
Extrait
Jonas habite dans une petite ville, « genre quinze mille habitants, entre la banlieue et la campagne ». Le garçon tout juste adulte navigue entre la boxe, les copains, le spliff, et une fille, à qui il prodigue ses bons soins. Côté boxe, il essaie de satisfaire son entraîneur, mais il n’a pas suffisamment la niaque pour percer. Côté copains, il a les mêmes depuis toujours… Seigneurs en leur fief, ils campent sur place.
Leur fief, c’est un territoire, et c’est surtout un langage. Une langue qui claque, brutale, composite, faite de mots d’argot, de verlan, de mots piochés dans les langues d’origine, de blagues, de mots tendres, et de gestes rituels… Elle contient la colère, la joie, l’ennui, la peur, la pudeur, la poésie et l’humour. La drôlerie, à tous les coins de phrase, le sens aigu de la formule, sont leurs armes pour conjurer le désespoir.
Avec L’homme qui tua Mouammar Kadhafi, le collectif Superamas vous invite à une plongée glaçante dans les coulisses de la géopolitique contemporaine !
Un ancien officier de renseignement de la DGSE révèle à visage découvert, ce qu’il sait des véritables causes de la mort de Mouammar Kadhafi en octobre 2011. Interviewé en direct par le journaliste politique Alexis Poulin, son témoignage exceptionnel jette une lumière nouvelle sur ce qui pourrait bien constituer le plus grand scandale d’État de ce début de 21e siècle.
Cet entretien inédit est une première à tous les sens du terme. Dans un format qui s’apparente davantage à du « journalisme live » qu’à un spectacle à proprement parler, il sera l’occasion de lever le voile sur une profession qui suscite de nombreux fantasmes. Mais il sera surtout une opportunité unique d’essayer de percer les secrets les mieux gardés de la cinquième République.
« Dix acteurs et musiciens font de la représentation un espace-temps inouï de justesse (…). Ils font bloc, comme un vrai collectif soudé quoi qu’il advienne, autour d’une même nécessité. C’est le plus bel hommage qu’on pouvait rendre au texte de Linhart. Ce théâtre-là émeut, mais, surtout, fait sens. Et ça, c’est énorme. »
Fabienne Pascaud – Télérama
Septembre 1968. Robert se fait embaucher comme ouvrier spécialisé à l’usine Citroën de la porte de Choisy. Il devient « établi ». L’Établi c’est l’histoire d’une grève. C’est une épopée d’un an, juste après les événements, un trop-plein de bruits, de gestes répétés, de paroles d’ouvriers, de solitude, de découragement, et aussi de joie mais aussi d’espoir, de solidarité et de fraternité. Cinquante ans après, les choses ont changé. Il nous appartient de rendre compte, avec les moyens du théâtre, de cette époque passée qui éclaire notre présent. Sur scène, dix acteurs et musiciens rejouent cette histoire d’ouvriers, de petits chefs et de patrons, autour de Robert. Musique industrielle en live, mur d’acier, fumée, odeurs, vidéos, tout immerge le spectateur dans cette expérience humaine : ces mois de chaîne, avec les méthodes de surveillance et de répression, la résistance et la grève. Le spectacle est un hommage à l’engagement et au récit autobiographique de Robert Linhart, qui raconte magistralement ce que c’est, pour un français ou un immigré, d’être ouvrier dans une grande entreprise de la région parisienne.
« Après plus de soixante-dix dates et trois ans de tournée, L’Établi, créé en janvier 2018 au Centre culturel Jacques Tati, revient. Pour boucler la boucle, et rendre hommage à Eric Hémon, notre compagnon de route, disparu en avril 2020. Parce qu’Éric finissait toujours son assiette, et qu’il nous manque. »
Une pièce tragique et drôle, tendre et cruelle, qui traite de questions de société.
Catalina est une drôle de fille : elle a deux visages, un dans la figure, à la bonne place, là où poussent tous les visages, un derrière, qui parle quand elle dort. Et les deux ne sont jamais d’accord ! Sa mère, voyant qu’elle a accouché d’un monstre, est morte sur-le-champ. Quant au père, il s’est rétamé peu après dans un accident de voiture. Tout ça est un peu lourd à porter… L’histoire commence quand Catalina décide d’arrêter l’école pour entrer à l’Usine, sous la houlette du brave Honorin, qui parie toujours sur des canassons aux noms improbables. Honorin aimerait bien imposer sa loi, mais Catalina ne se laisse pas faire… Et les choses se compliquent un peu plus quand débarque le Prince Pas Charmant.
Les personnages décalés de Catalina in fine nous mettent face à un monde perverti où l’on espère changer l’usine avant de réaliser que c’est l’usine qui nous change, où la place de chacun est constamment menacée, où l’anomalie doit être dissimulée. Chacun d’eux interroge le monde à partir de la place qu’il occupe et qui n’est, bien entendu, jamais la bonne
Aiguisez tous vos appétits !
L’auteur du Livre de la jungle, nous met dans les pas de Kim, un orphelin irlandais, fils d’un soldat de l’Armée des Indes, livré à lui-même, dans le monde des Indes de la reine Victoria du 19ème siècle finissant, multicolore, multiculturel, multidimensionnel, associant un passé cinq fois millénaire et un présent colonial britannique.
Dans un espace circulaire, avec un petit plateau central exhaussé, spectateurs et comédiens sont mêlés. Pas d’exotisme flamboyant, juste quelques éléments de repère dans les costumes, les accessoires et la musique. Le train, le vent, les fleuves, les foules, les marchés, les herbes chantantes des plaines de l’Hind, les prières, les mélodies et les harmonies, les travaux et les jours : les bruits, les parfums et les lumières du monde qui apparaissent par la grâce des voyages de Kim.
Les spectateurs sont invités à partager les repas de Kim et à apporter leurs propres gastronomies, tout au long des épisodes. Ainsi, aussi, se rencontreront les imaginaires réciproques que forment l’Orient et l’Occident.
Quatre soirées. Chacune est une aventure différente qui ouvre une nouvelle fenêtre sur la grande aventure de Kim. Une fresque luxuriante, qui fait vivre l’épopée de la conquête de la liberté par un tout jeune homme malin comme un singe, et un très vieil enfant rêveur de rêves, dans un vaste et terrible monde. Qui pourra aussi être vécue en une seule journée, où nous donnerons les quatre épisodes.