Bout de bleu est un poème chorégraphique pour une interprète. Imaginaire et poésie enveloppent le spectateur dans une bulle de douceur.
Sur la scène, un tissu informe, grand tas bleu, est posé. Elle vient s’assoir à côté de cet étrange monticule, se décide à le toucher. Elle apprivoise la matière, joue avec la texture sur sa peau, sur le sol, la déroule, l’arpente, s’enroule à l’intérieur, joue sur les apparitions et les disparitions de tout ou partie de son corps. La manipulation du tissu entraîne un périple, fait naître sons, mots, émotions. Le parcours entre deux rives d’enfants laisse apparaître au gré du mouvement, un étrange tapis bleu. Il recèle un monde dans ses plis…
Le mariage des instruments traditionnels et des sonorités électriques modernes nous invite à un voyage onctueux et rythmique
En concert, l’énergie contagieuse de Toma et de ses cinq musiciens (balafon, guitare, flûte, basse, batterie-percussions) invitent à la danse et à la fraternité. En vingt ans de scène et six albums studio, les impressions demeurent celles d’un formidable élan de partage, d’un maraboutage musical chaque fois bienveillant et festif !
Toma Sidibé fêtera chez nous avec son équipe et quelques invités ses 20 ans de carrière… son premier album « taga ka segin » étant sorti à l’aube de l’an 2000 en Afrique sur le mythique label d’Ali Farka Touré.
Un spectacle musical lumineux adapté aux tout-petits.
Yèlè, la petite lumière, est la complice de Toma. Elle illumine son quotidien de jeune garçon. Ensemble, ils jouent, chantent, rient, apprennent l’autonomie… Aujourd’hui, Yèlè est triste, elle n’a pas vu ses parents depuis longtemps car ils voyagent beaucoup : ce sont des étoiles filantes. Toma décide d’aider Yèlè à rejoindre ses parents. Ils partent alors pour un voyage palpitant qui leur réserve bien des surprises.
Entre percussions corporelles rigolotes, ritournelles entêtantes, magie poétique et bonne humeur communicative, ce spectacle plein de tendresse fera groover les tout-petits et les aidera à trouver leur petite lumière qui est en eux…
Bienvenue est une composition contemporaine pour deux voix de femmes a cappella.
Ce spectacle est un hymne, un chant de bienvenue à ces enfants qui feront l’humanité de demain. Bienvenue, c’est une envie d’harmonie, de beauté… Comme la mère qui est infiniment présente au chant qu’elle entonne pour son enfant nouveau-né ou à naître, les voix de femmes dans Bienvenue sont chaleureuses et accueillent à loisir les sons et chants des tout-petits. Bienvenue, c’est un moment de grâce à partager…
« Une poésie du geste et de la matière qui raconte les passages d’une saison à l’autre, du blanc à la couleur, de la solitude au partage, du réel à la rêverie. Une fantaisie visuelle, habillée d’une jolie création sonore, pour les tout-petits. »
Françoise Sabatier-Morel – Télérama
Au printemps, le mouton se déshabille et tandis qu’il refait sa toison, il nous laisse pour l’hiver une couverture blanche comme un champ de neige et chaude comme le plus beau des étés. Et voilà qu’au cœur de cette tendre blancheur apparaissent deux pieds malicieux, une tête, une drôle de petite bonne femme…
Entre ses doigts, les pelotes deviennent des planètes, les écharpes des escargots, et la poésie de la laine se tricote, maille après maille pour éclater en un tourbillon de couleurs…
Au printemps, le mouton se déshabille et tandis qu’il refait sa toison, il nous laisse pour l’hiver une couverture blanche comme un champ de neige et chaude comme le plus beau des étés. Et voilà qu’au cœur de cette tendre blancheur apparaissent deux pieds malicieux, une tête, une drôle de petite bonne femme…
Entre ses doigts, les pelotes deviennent des planètes, les écharpes des escargots, et la poésie de la laine se tricote, maille après maille pour éclater en un tourbillon de couleurs…
« Les gars, j’vais vous la faire courte, mais Candide c’est l’histoire d’un p’tit bourge qui a grandi dans un château avec un maître qui lui apprend la philosophie et tout l’bordel t’as vu, avec comme idée principale que, en gros, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… »
Extrait
Jonas habite dans une petite ville, « genre quinze mille habitants, entre la banlieue et la campagne ». Le garçon tout juste adulte navigue entre la boxe, les copains, le spliff, et une fille, à qui il prodigue ses bons soins. Côté boxe, il essaie de satisfaire son entraîneur, mais il n’a pas suffisamment la niaque pour percer. Côté copains, il a les mêmes depuis toujours… Seigneurs en leur fief, ils campent sur place.
Leur fief, c’est un territoire, et c’est surtout un langage. Une langue qui claque, brutale, composite, faite de mots d’argot, de verlan, de mots piochés dans les langues d’origine, de blagues, de mots tendres, et de gestes rituels… Elle contient la colère, la joie, l’ennui, la peur, la pudeur, la poésie et l’humour. La drôlerie, à tous les coins de phrase, le sens aigu de la formule, sont leurs armes pour conjurer le désespoir.
« Se purger de ses démons, retrouver la pleine mesure de son être, sentir jusqu’à ses pores la toute-puissance de l’âme. Inspirer, expirer. Comme le serpent mue, l’être humain se défait parfois des peaux qui autrefois le recouvraient. Dans ses moments où la vérité doit être faite sur nous-même « bas les masques ». Et pour retrouver ce « je » qui est un autre, commençons l’introspection de notre monde. La catharsis tout comme la respiration participe d’un double mouvement, s’approprier quelque chose ; en expulser ce dont le corps ne peut supporter la teneur. »
« Je me propose de créer des œuvres dans la thématique du retour vers soi-même, la respiration, l’acte de se libérer de ses entraves. Dans un cheminement visuel mettant en évidence les notions sous-jacentes à ces concepts. S’attacher à retranscrire un état d’esprit plus que la simple vision de ce qui se présente à moi au travers d’une photographie. Mes créations portent essentiellement sur ce qui touche à l’humain et au monde de l’esprit. Je suis diplômé en Art suite à un cycle de recherche sur la sémiotique, la narration et la dimension du jeu dans le cadre vidéo-ludique et ai pris plaisir à enseigner à l’UPJV. Depuis 2017, j’exerce en tant que photographe indépendant. »
Yoann Legros
Avec L’homme qui tua Mouammar Kadhafi, le collectif Superamas vous invite à une plongée glaçante dans les coulisses de la géopolitique contemporaine !
Un ancien officier de renseignement de la DGSE révèle à visage découvert, ce qu’il sait des véritables causes de la mort de Mouammar Kadhafi en octobre 2011. Interviewé en direct par le journaliste politique Alexis Poulin, son témoignage exceptionnel jette une lumière nouvelle sur ce qui pourrait bien constituer le plus grand scandale d’État de ce début de 21e siècle.
Cet entretien inédit est une première à tous les sens du terme. Dans un format qui s’apparente davantage à du « journalisme live » qu’à un spectacle à proprement parler, il sera l’occasion de lever le voile sur une profession qui suscite de nombreux fantasmes. Mais il sera surtout une opportunité unique d’essayer de percer les secrets les mieux gardés de la cinquième République.
« Dix acteurs et musiciens font de la représentation un espace-temps inouï de justesse (…). Ils font bloc, comme un vrai collectif soudé quoi qu’il advienne, autour d’une même nécessité. C’est le plus bel hommage qu’on pouvait rendre au texte de Linhart. Ce théâtre-là émeut, mais, surtout, fait sens. Et ça, c’est énorme. »
Fabienne Pascaud – Télérama
Septembre 1968. Robert se fait embaucher comme ouvrier spécialisé à l’usine Citroën de la porte de Choisy. Il devient « établi ». L’Établi c’est l’histoire d’une grève. C’est une épopée d’un an, juste après les événements, un trop-plein de bruits, de gestes répétés, de paroles d’ouvriers, de solitude, de découragement, et aussi de joie mais aussi d’espoir, de solidarité et de fraternité. Cinquante ans après, les choses ont changé. Il nous appartient de rendre compte, avec les moyens du théâtre, de cette époque passée qui éclaire notre présent. Sur scène, dix acteurs et musiciens rejouent cette histoire d’ouvriers, de petits chefs et de patrons, autour de Robert. Musique industrielle en live, mur d’acier, fumée, odeurs, vidéos, tout immerge le spectateur dans cette expérience humaine : ces mois de chaîne, avec les méthodes de surveillance et de répression, la résistance et la grève. Le spectacle est un hommage à l’engagement et au récit autobiographique de Robert Linhart, qui raconte magistralement ce que c’est, pour un français ou un immigré, d’être ouvrier dans une grande entreprise de la région parisienne.
« Après plus de soixante-dix dates et trois ans de tournée, L’Établi, créé en janvier 2018 au Centre culturel Jacques Tati, revient. Pour boucler la boucle, et rendre hommage à Eric Hémon, notre compagnon de route, disparu en avril 2020. Parce qu’Éric finissait toujours son assiette, et qu’il nous manque. »
Une pièce tragique et drôle, tendre et cruelle, qui traite de questions de société.
Catalina est une drôle de fille : elle a deux visages, un dans la figure, à la bonne place, là où poussent tous les visages, un derrière, qui parle quand elle dort. Et les deux ne sont jamais d’accord ! Sa mère, voyant qu’elle a accouché d’un monstre, est morte sur-le-champ. Quant au père, il s’est rétamé peu après dans un accident de voiture. Tout ça est un peu lourd à porter… L’histoire commence quand Catalina décide d’arrêter l’école pour entrer à l’Usine, sous la houlette du brave Honorin, qui parie toujours sur des canassons aux noms improbables. Honorin aimerait bien imposer sa loi, mais Catalina ne se laisse pas faire… Et les choses se compliquent un peu plus quand débarque le Prince Pas Charmant.
Les personnages décalés de Catalina in fine nous mettent face à un monde perverti où l’on espère changer l’usine avant de réaliser que c’est l’usine qui nous change, où la place de chacun est constamment menacée, où l’anomalie doit être dissimulée. Chacun d’eux interroge le monde à partir de la place qu’il occupe et qui n’est, bien entendu, jamais la bonne
Aiguisez tous vos appétits !
L’auteur du Livre de la jungle, nous met dans les pas de Kim, un orphelin irlandais, fils d’un soldat de l’Armée des Indes, livré à lui-même, dans le monde des Indes de la reine Victoria du 19ème siècle finissant, multicolore, multiculturel, multidimensionnel, associant un passé cinq fois millénaire et un présent colonial britannique.
Dans un espace circulaire, avec un petit plateau central exhaussé, spectateurs et comédiens sont mêlés. Pas d’exotisme flamboyant, juste quelques éléments de repère dans les costumes, les accessoires et la musique. Le train, le vent, les fleuves, les foules, les marchés, les herbes chantantes des plaines de l’Hind, les prières, les mélodies et les harmonies, les travaux et les jours : les bruits, les parfums et les lumières du monde qui apparaissent par la grâce des voyages de Kim.
Les spectateurs sont invités à partager les repas de Kim et à apporter leurs propres gastronomies, tout au long des épisodes. Ainsi, aussi, se rencontreront les imaginaires réciproques que forment l’Orient et l’Occident.
Quatre soirées. Chacune est une aventure différente qui ouvre une nouvelle fenêtre sur la grande aventure de Kim. Une fresque luxuriante, qui fait vivre l’épopée de la conquête de la liberté par un tout jeune homme malin comme un singe, et un très vieil enfant rêveur de rêves, dans un vaste et terrible monde. Qui pourra aussi être vécue en une seule journée, où nous donnerons les quatre épisodes.
Prodigieux chef d’œuvre de Victor Hugo, ce seul en scène est le récit éblouissant d’un homme poussé au-delà de ses limites.
Gilliatt, personnage étrange et rejeté, aime en secret une jeune fille à qui il n’a jamais osé parler, et cet amour semble impossible. Mais un navire fait naufrage. Son propriétaire, désespéré, promet la main de la jeune fille à qui sauvera le bateau. Gilliatt se précipite en pleine mer, où la tempête fait rage, pour tenter de secourir l’épave… C’est le début d’une aventure aux périls les plus extrêmes. C’est l’histoire d’une lutte extraordinaire contre les éléments, contre la faim, la fatigue, le froid, les attaques d’une pieuvre acharnée.
Véritable performance d’acteur, ce spectacle est une plongée vertigineuse au cœur de la nature humaine et des mystères du monde.
Voici un spectacle de cirque étonnant et joué dans un lieu tenu secret. Venez au point de rendez-vous et on vous emmènera sous un étrange chapiteau de cellulose et de papier où cette tribu picaresque se joue de manière funambule des reliures et des savoirs. Entre virtuosité et virtualité, esbroufe et réalité, cette troupe à l’esprit O.2 nous entraîne dans un circuit minimaliste au doux accent de foire. Visite de la ménagerie incluse. Ne pas ne pas se nourrir des animaux !
Spectacle issu de la commande du directeur de la Verrerie d’Alès – Pôle National Cirque Languedoc-Roussillon – d’un cirque portatif à destination du réseau de lecture publique, dans le cadre de Temps de Cirque dans l’Aude #4 (2015).
« Asaf Mor est un mélange de Charlie Chaplin, le maître de la pantomime, et Mr. Bean, par son côté un peu déjanté. Une pièce à vivre pour parfaire sa culture. »
La Voix du Nord
C’est l’histoire d’un homme surmené, enfermé dans son bureau comme dans son quotidien. Il effectue un travail jonglé, précis, carré, répétitif et absurde. Tiraillé entre son envie de fuir et la peur de tout quitter, il lutte et se débat contre lui-même, contre le reste de son monde. A travers ses obsessions, ses rituels, ses échecs, les petits plaisirs de sa journée, ses frustrations et sa colère, il vit et subit les absurdités d’un travail insensé.
A travers l’histoire du personnage, Nine to five aborde et critique de manière satirique et humoristique plusieurs sujets liés au travail.
« Néron est l’homme de l’alternative ; deux voies s’ouvrent devant lui : se faire aimer ou se faire craindre. »
Roland Barthes
Agrippine, mère de Néron, s’aperçoit que ce prince qu’elle n’avait élevé au trône que pour régner sous son nom, est décidé à gouverner par lui-même. Ambitieuse et affamée de pouvoir, elle consent à marier Junie à Britannicus, fils de l’empereur Claude, son premier mari, et frère adoptif de Néron, dans le but de se concilier l’affection de ce jeune prince et de s’en servir au besoin contre Néron…
Il ne faut pas plus de quelques vers à Racine pour poser l’intrigue et ses personnages : une famille disloquée, que le public surprend en plein trauma, avec un empereur fuyant, et sa mère, qui reste sur le pas de sa porte. Il s’agit ainsi pour Néron non pas d’échapper à l’amour castrateur de sa mère mais de lutter contre le pouvoir qu’elle entend continuer de lui imposer. Néron n’est pas d’emblée le tyran sanguinaire que l’on connaît par la légende. C’est un jeune empereur apprécié du peuple, qui n’a pas encore brûlé Rome ni tué sa femme, ni encore sa mère.
Ça viendra pourtant… Cette enquête autour de la nature humaine, qui convie sur le champ de bataille passions amoureuses et ambitions politiques, est un condensé intense et radical d’une société éteinte, mais dont les nombreux échos nous parviennent encore…
Une histoire d’aujourd’hui belle et cruelle, dans laquelle la tendresse de l’auteur pour ses personnages les aide à percer la muraille.
Un titre qui sonne comme un titre de chanson, de ces chansons réalistes et édifiantes, une Murder Ballad, dans le nord de l’Angleterre, qui va mener nos deux jeunes héros jusqu’en Ecosse. Au départ, une embrouille comme une autre entre un beau-père et un adolescent. Un coup de surin, et le road trip commence. Lee ramasse Leila, une gamine paumée qui ne se sent vivre que lorsque qu’elle se scarifie les poignets et les voilà partis à la recherche du véritable père de Lee, à la recherche de celui qui pourra les sortir du pétrin, à la recherche d’eux-mêmes. Ken Loach n’est pas loin, avec sa grande dose d’humanité, de cette humanité qui nous fait voir la lumière et la beauté dans la nuit.
Après Dunsinane, le CaBaret GraBuge continue à explorer l’univers de David Greig : on y retrouve l’Ecosse, ses paysages, mais une Ecosse d’aujourd’hui, dont la nature continue à forger le destin des gens qui vont s’y perdre pour mieux savoir qui ils sont.
« Move your feet to the rythm of the beat. »
BЯOUCHKI (Eté 1961)
Même si ça nous ferait gagner quelques lignes, inutile maintenant de présenter BЯOUCHKI, Petit Pépère des arts modernes, et Champion du Monde invaincu dans 32 disciplines depuis 1964, date tragique de sa disparition… Oukilé ? Nul ne le sait. Koikilfé ? Non plus. Son génie transpire, et soupire de nos cœurs en vacances.
Les vacances justement : Eté 1961, sur une petite île au large de l’Espagne, BЯOUCHKI flâne sur la plage quand une bande de jeunes désœuvrés l’apostrophe :
« Monsieur, vous ne sauriez pas où on peut mettre un peu de musique ici ? »
BЯOUCHKI, sans dire un mot, tourna les talons. Et revint dix minutes plus tard avec une platine, une sono de fortune, sa collection de 10300 vinyles et une rallonge de 50m… Ibiza était né. Et depuis des décennies, sur la plage, on guette le retour de BЯOUCHKI, inventeur génial de la musique électronique et du Beat… Il ne revint jamais. Aujourd’hui à Ibiza, c’est David Guetta qui met les disques. C’est bien, mais sans plus… A peine se souvient-on de cet homme qui arpentait la plage en hurlant « Tell me why ! ».
Cet homme, qu’on célèbre depuis trois ans chaque début de saison au Centre culturel Jacques Tati, c’est BЯOUCHKI. Et Daft Punk et Depeche Mode lui doivent tout.
Il me semble que l’être humain traverse la vie comme nous respirons. Pas assez plein, trop vide, pas assez vide, trop plein, contraction, relâchement, notre corps et notre âme ondulent au gré des oscillations du « réel ». Celui vécu tout comme celui que nous nous imaginons.
Inspirer : se gorger d’énergie et pourtant prendre ce qui vient sans avoir conscience immédiatement de ce dont il s’agit. Expirer : se défaire des tensions, bonnes ou mauvaises, expulser au possible ce que l’on ne peut garder, malgré les dépôts, malgré les affects. Respirer était donc pour moi ce concept aux nuances douces et amères, symbole de cette petite tempête, belle mais difficile, qu’il nous faut traverser au cours de notre existence.
Cette exposition s’est donc pensée comme mettant en lumière les moments de calme, de tension, de silence et de bruit, l’espoir de se retrouver parfois, revenir vers soi. Dans cet élan cathartique qui débute en premier lieu par un cheminement intérieur.
► Samedi 9 octobre à 20h30
La Disparue est une pièce en sept scènes/monologues d’après Tejas Verdes de Fermín Cabal, publiée en 2004 par Ñaque, une petite maison d’éditions de Ciudad Real en Espagne.
Ecrite avec le Chili du général Pinochet comme référence historique, la pièce dont le titre original, Tejas Verdes, est le nom d’un célèbre centre de détention et de torture de l’ère du dictateur chilien, a pour personnage central une jeune disparue. Celle-ci, qui apparait elle-même dans la première et la dernière de ces sept scènes, est présentée, « racontée » par, dans l’ordre, une de ses amies, une doctoresse l’ayant soignée, une fossoyeuse, sa délatrice et une avocate espagnole au service de la dictature chilienne.
Cette pièce qui va au-delà de la seule expérience chilienne est donc un hommage aux disparu-e-s de tous les drames politiques de tous les pays.
Amok 1920 propose une plongée en texte et en musique au cœur des années folles, à l’heure de la mise en place de la « société industrielle de consommation dirigée ».
De l’Armistice à la crise de 1929, entre les emballements d’une économie boostée à la spéculation et le dénuement des laissés pour compte, Amok 1920 s’ancre dans un jeu de résonances entre présent et passé en s’attachant à la formidable énergie que ces années insufflent en terme de liberté d’expression (le surréalisme, l’avant-garde de Montparnasse), de résistance (le jazz en période de ségrégation raciale) et d’insolence (la chaotique émancipation des femmes, la charge érotique comme pied de nez aux codes bourgeois et au colonialisme…).
Amok 1920 permet au trio Adèle Chignon (voix, guitare, contrebasse) d’aborder un répertoire musical vaste et cosmopolite, qui s’étend du chant lyrique (Erik Satie) au caf’conc’ (Kiki de Montparnasse, Marie Dubas, Maurice Chevalier), de la chanson réaliste (Fréhel, Berthe Sylva) au tango (Kurt Weil) en passant par le jazz (Duke Ellington, Cab Callaway), le gospel (Mahalia Jackson) et le blues (Bessie Smith, Louis Armstrong)…
A la lisière de la musique et du théâtre, Amok 1920 s’articule autour de la folie qui s’est emparée de ces années avant que les dérives de la finance et le crack boursier ne mettent brutalement fin à la fête.
Orphée aux enfers est un opéra bouffe, une féerie à grand spectacle, brillante et pétillante ! Le premier grand succès de Jacques Offenbach.
C’est une folie que cette histoire de couples en crise, d’Olympe en révolte, d’Enfers orgiaques où chacun ne pense qu’à son propre plaisir et ne rêve que de fête, de séduction, d’amour et s’en donne à cœur joie ! Tout brille dans cet opéra, tout est prétexte à chansons, la verve satirique de son livret autant que la qualité de sa partition musicale sont proprement jubilatoires !
►Samedi 23 octobre à 20h30
Flexible, hop hop ! est une comédie ancrée dans une réalité économique. Il y est question de délocalisations, de reconversions, de compétences et d’ascenseur social. C’est une pièce qui oscille entre le burlesque et la tendresse, le comique et l’empathie.
Un et Deux sont employés chez Interklang, l’usine où l’on produit les meilleurs Klang ! du marché. Pourtant, même sans machine et avec toutes les aides possibles, c’est encore trop cher pour leurs patrons. La pépinière de réinsertion pourra-t-elle les aider à trouver la solution ?
La musicalité de la langue d’Emmanuel Darley, les rythmes des personnages et la volonté de faire rire sur ce que ce monde peut avoir de violent ne seront pas sans évoquer l’univers de Tati ou de Chaplin.
► Lundi 15 novembre à 10h et 14h15
Attention fragile ! est une invitation à regarder à la loupe grossissante ce qu’il se passe quand on ne se fie qu’à l’emballage.
Des bonhommes-cartons sans tête. Juste un corps-boîte, des jambes et des bras. Des bonhommes-cartons très différents… Et des rencontres. Pour s’imiter, se ressembler, se confondre, s’affronter, se différencier, se surprendre, se découvrir, s’accepter…
Qui, dans son enfance, n’a jamais ressenti cette désagréable impression de ne pas être comme les autres, d’être hors du groupe ? Qui de ces enfants devenus adultes ne sourit pas aujourd’hui, amèrement ou pleinement, de ses souvenirs d’exclusion ?
Attention fragile ! a pour but de sensibiliser les enfants à la richesse du vivre ensemble. Vivre avec les autres est plus simple et plus enrichissant que de vivre contre.
Le Centre culturel Jacques Tati s’associe au 41ème Festival international du film d’Amiens en proposant un programme à destination du jeune public (programmation en cours, actualisée sur notre site internet).
Cette année, les films (courts et longs-métrages, d’animation ou de patrimoine) s’organisent autour d’un thème commun : la technique du stop-motion, qui consiste à animer des personnages en trois dimensions, image par image. Un travail titanesque mais qui permet aux petits comme aux grands de s’émerveiller !
La sélection 2021 proposera des classiques du genre, devenu culte par leur dimension aussi bien technique qu’artistique, mais également des objets plus rares venus des quatre coins du monde.
Un rendez-vous pour les familles et les scolaires à ne pas manquer… pour continuer à rêver !
Projet collectif porté par Estelle Thoury, Susie Waroude et la Compagnie des Invisibles
C’est lors de la rencontre entre ces différents artistes d’horizons multiples et de la Compagnie des Invisibles qu’émerge le projet FRACTURE(S).
En effet, tous nourrissent des questionnements liés à la confrontation de l’individu face à la société et cela a été le point de départ de ce projet qui découle de l’ambition d’établir une galerie de portraits du territoire, de ses habitants, de leurs présences, de leurs inconscients et de leurs corporalités.
L’axe central de ce projet questionne la notion d’identité. L’acte artistique qui émerge de ces questions s’articule autour de la création d’un langage dans lequel est développée une approche sensible et spécifique du corps mis en scène.
FRACTURE(S) interroge la qualité d’être et tente de faire naître les prises de conscience sur l’être en soi présent en chacun de nous et son rapport avec le monde extérieur physique et concret. C’est un projet de territoire nourrit de ses habitants et de leurs rencontres avec des artistes plasticiens, illustrateurs, photographes, metteurs en scène, acteurs, marionnettistes pour tenter de trouver des réponses à ces questions existentielles et communes qui nous lient tous. Il s’agit ici d’essayer de rapprocher l’être humain de son environnement, de connaître son rapport avec la matière, que ce soit pour le détruire ou pour l’accepter et vivre en symbiose.
Vous l’aurez compris, les fractures peuvent être polymorphes de sens : elles peuvent être internes (psychique) comme externes (corporelle), individuelles comme collectives, sociales comme économiques.
FRACTURE(S) est un projet pluridisciplinaire qui a un double objectif : Le premier est un objectif social, celui de mettre en avant l’histoire individuelle des habitants du territoire de la métropole, de leur lien avec leur quartier et l’histoire collective de ces derniers. Chaque individu a un rapport différent avec son environnement. Ce projet consiste ainsi à donner la parole aux habitants pour qu’ils partagent «LEURS PAYSAGES». Par paysage, nous entendons « LEURS PAYSAGES INTERIEURS », leur sensibilité, leur imaginaires ainsi que leurs points de vues sur les divergences sociales qui nous entourent et qu’ils peuvent vivre au quotidien, leurs êtres profonds, leurs inconscients. La transmission de ces regards singuliers qualifie notre engagement artistique sur votre territoire. Quel meilleur moyen de raconter une ville que celui de raconter ses habitants ?
Ainsi la présence de deux artistes plasticiennes, photographes et l’engagement de plusieurs comédiens professionnels de la Compagnie des Invisibles sur un ensemble de cinq quartiers du territoire, vient composer avec l’image et les personnalités des habitants lors de séances photos en extérieurs, de balades contées et de happening artistiques où la création se co-construit sur la base de rencontres.
Deux artistes donc deux visions différentes des interactions entre les corps et la ville. Les deux photographes apportent des visions et des conceptions différentes de la fracture, de la fissure. L’une s’intéresse aux fractures psychiques de l’être, la dualité de l’être, les troubles qui émergent lors de la cassure de l’esprit. L’autre souhaite questionner les fractures physiques dans la ville : fissures murales et leurs interactions avec l’être humain…
Un projet lourd de sens qui établira ainsi un portrait multi-facette de la personnalité et de l’esprit en soulignant sa diversité d’être, sa diversité de pensées, sa diversité sociale…
A nos adultes est un spectacle d’investigation sonore, gestuel et musical, orchestré par des paroles d’enfants sur leur vision du monde des « grands ».
Des interrogations sur ce monde, l’auteure Frédérique Charpentier en avait plein quand elle était petite dans les années 80 au 20ème siècle. Devenue adulte, c’est avec les observations des enfants d’aujourd’hui qu’elle essaye de comprendre en quoi elle s’est transformée…
L’enfant a un grand besoin d’investigation et (se) pose des questions qui peuvent bouleverser ou même déranger l’adulte que nous sommes devenus. Avec A nos adultes, nous donnons la parole à l’enfant-penseur, celui qui a le droit de questionner le monde qui l’entoure et d’exprimer son opinion sur la vie.
► Lundi 29 novembre à 9h30 et 10h30
Fascinée depuis longtemps par le monde animal, Françoise Purnode glane et compile ses curiosités, source inépuisable d’étonnement et d’émerveillement.
La nature a tout inventé. Elle a conçu toutes les manières de se déplacer, supprimé les ailes à certains oiseaux et paré de lumignons les créatures abyssales. Elle a créé mille formes et couleurs pour dissimuler et duper ou, au contraire, éblouir et séduire.
Extranimal propose un voyage à travers les comportements fascinants de certains animaux, comme une ouverture sur le monde, ses bizarreries, ses fantaisies ; une façon de s’en émerveiller, de les accepter aussi. Tout est là, avant nous, sous nos pieds, à portée de main. Il suffit d’observer…
Ronde Rouge est un poème chorégraphique, une invitation au voyage sensoriel et imaginaire.
Après la couleur bleue et le tissu bleu manipulé dans Bout de Bleu (création 2018), Ronde Rouge est un grand ballon rouge qui déplace un personnage dans l’espace pour pouvoir explorer un monde jalonné de cubes rouges d’où émergent des surprises, des danses et des mots.
Le mouvement, la parole et le paysage sonore se répondent et tissent une trajectoire au personnage. A travers cet apprivoisement du monde, il se découvre, il devient lui-même un monde, une danse.
► Jeudi 9 décembre à 9h30 et 10h30
Une structure de doudous, du papier kraft, de la musique et des jolis mots. Une forme poétique sur l’arrivée et l’évolution d’un petit être.
Au début, au début il n’y avait rien… Une respiration, un souffle, un petit rien du tout. Et puis un froissement, un pli, une contraction, un battement, un ronflement, une caresse, un déchirement, un écho, une larme. Et tu es là, tu flottes, tu rampes, tu t’étires tu luttes, tu tombes, tu plies et enfin tu t’élèves…
« Dix acteurs et musiciens font de la représentation un espace-temps inouï de justesse (…). Ils font bloc, comme un vrai collectif soudé quoi qu’il advienne, autour d’une même nécessité. C’est le plus bel hommage qu’on pouvait rendre au texte de Linhart. Ce théâtre-là émeut, mais, surtout, fait sens. Et ça, c’est énorme. »
Fabienne Pascaud – Télérama
« Un texte essentiel et un spectacle magnifique. »
Jérôme Garcin – Le Masque et la Plume – France Inter
Septembre 1968. Robert se fait embaucher comme ouvrier spécialisé à l’usine Citroën de la porte de Choisy. Il devient « établi ». L’Etabli c’est l’histoire d’une grève. C’est une épopée d’un an, juste après les événements, un trop-plein de bruits, de gestes répétés, de paroles d’ouvriers, de solitude, de découragement, et aussi de joie mais aussi d’espoir, de solidarité et de fraternité. Musique industrielle en live, mur d’acier, fumée, odeurs, vidéos, tout immerge le spectateur dans cette expérience humaine : ces mois de chaîne, avec les méthodes de surveillance et de répression, la résistance et la grève. Le spectacle est un hommage à l’engagement et au récit autobiographique de Robert Linhart, qui raconte magistralement ce que c’est, pour un français ou un immigré, d’être ouvrier dans une grande entreprise de la région parisienne.
Théâtre / Création – Dès 12 ans – 1h45 / Tarif 1► Jeudi 20 janvier à 14h30 et 19h30
Monstre est une réécriture du roman épistolaire Frankenstein ou le Prométhée des temps modernes de Mary Shelley. Cette adaptation théâtrale met en avant le parcours du monstre créé par Victor Frankenstein de sa naissance à la grande poursuite à travers les glaciers du Pôle Nord.
Beaucoup de personnes pensent que le monstre du roman de Mary Shelley se nomme Frankenstein. L’une des tragédies de l’œuvre est qu’on ne lui donne même pas la dignité d’un nom. Ici, l’histoire est racontée à travers le prisme de la créature : elle y narre sa naissance, son abandon, sa découverte du monde et cette humanité à laquelle elle se confronte, cherche sa place. Elle questionne son existence et son rapport à l’autre. La créature naît pure et sera confrontée à la dureté et la complexité de l’espèce humaine, tout particulièrement à sa violence. Le besoin de ces réponses, comme moteur de la pièce, pousse la créature à lutter contre le rejet par tous les moyens, allant jusqu’au meurtre, la faisant devenir le monstre que tout le monde voit en elle.
Carré d’art présente une exposition collective consacrée à la peinture. Le collectif est présent à Sains-en-Amiénois depuis 2014. Peintres amateurs, ils aiment se retrouver dans leur atelier pour aborder la peinture dans le respect de l’univers créatif de chacun.
A travers cette création, Fanchon Guillevic s’interroge sur la problématique de la prostitution et porte son regard sur le corps, le féminin, les principes de liberté, la sexualité et l’individu.
Attitudes féminines ? Injonctions masculines ? Principes de liberté ? Sexualité ? Travail du sexe ? Droits ? Stigmatisation ? Mépris ? Trois individus s’expriment, se répondent et se confondent quelque part dans le néant, le réel ou l’inconscient…
Le temps d’une représentation, Barboteuses questionne et donne à entendre quelques réalités qui semblent nous dépasser, mais qui ne sont pas si loin de nous finalement.
► Vendredi 4 février à 20h30
Une tragédie moderne servie par un chœur tantôt ironique tantôt compatissant, qui préside au destin de Leila et de Lee, jusqu’à leur affranchissement de toute emprise.
Un titre qui sonne comme un titre de chanson, de ces chansons réalistes et édifiantes, une Murder Ballad, dans le nord de l’Angleterre, qui va mener nos deux jeunes héros jusqu’en Ecosse. Au départ, une embrouille comme une autre entre un beau-père et un adolescent. Un coup de surin, et le road trip commence. Lee ramasse Leila, une gamine paumée qui ne se sent vivre que lorsque qu’elle se scarifie les poignets et les voilà partis à la recherche du véritable père de Lee, à la recherche de celui qui pourra les sortir du pétrin, à la recherche d’eux-mêmes. Ken Loach n’est pas loin, avec sa grande dose d’humanité, de cette humanité qui nous fait voir la lumière et la beauté dans la nuit.
Après Dunsinane, le CaBaret GraBuge continue à explorer l’univers de David Greig : on y retrouve l’Ecosse, ses paysages, mais une Ecosse d’aujourd’hui, dont la nature continue à forger le destin des gens qui vont s’y perdre pour mieux savoir qui ils sont.
« Il est temps que nos cœurs rejoignent les étoiles. »
Extrait – Mes nuits sont plus belles que le monde
Sur une scène couverte de bougies, une femme en robe de mariée raconte la tragédie qui s’est abattue sur elle. Le jour de son mariage, son fiancé est mort dans un accident de voiture, la laissant seule devant l’autel en proie au plus profond des désespoirs. Mais qu’en est-il réellement ?
Mes nuits sont plus belles que le monde est un seule en scène oscillant entre l’humour noir et le drame pathétique d’une femme en quête d’une certaine forme de bonheur auquel nous aspirons toutes et tous d’une manière ou d’une autre.
Les Chroniques de la fin (des mondes) nous embarquent dans un voyage où l’humain est au centre.
La fin du monde approche. Et vous êtes, chers passagers, à bord d’un vaisseau qui vous emmènera dans l’espace. Cependant, une heure avant le décollage, un problème technique survient. C’est durant ce temps incertain que nous allons retracer ensemble les raisons qui nous ont menés à cette fin du monde.
Par le rire, le fantastique et la science-fiction, Chroniques de la fin (des mondes) interroge la notion de fin en exposant la vie de personnages qui vivent une fin du monde. Que celle-ci soit quotidienne, tragique, poétique ou qu’elle touche à vos plus intimes convictions, nous vous garantissons un voyage surprenant où il y a un après.
Chroniques de la fin (des mondes) est librement adapté de la pièce Chroniques de Peter Sanchidrian de José Padilla aux Editions Les Solitaires Intempestifs.
► Mercredi 16 mars à 19h30
► Jeudi 17 mars à 14h30
Nouvel artiste associé de la Comédie de Picardie, Arnaud Anckaert présente une œuvre de l’auteur britannique Duncan Macmillan. Séisme met en scène un couple d’aujourd’hui qui s’interroge sur la décision d’avoir un enfant.
A partir de l’idée d’avoir un bébé, la conversation qu’engage le couple que forment F et H traverse toute leur histoire et interroge autant l’état du monde que la question de l’engagement.
Ce qui sous-tend leur relation au monde, et qui se manifeste de manière éclatée et plurielle, c’est la peur. Face à une pluralité de défis – l’urgence écologique, le terrorisme, un monde libéral peu enclin à favoriser le bien commun… -, leur dialogue autour d’un avenir à construire emprunte des chemins ni balisés ni attendus, des chemins vivifiants laissant surgir humour et émotion.
La mise en scène d’Arnaud Anckaert accorde au rythme et au sens des mots toute leur amplitude, dans un espace très épuré. La crise symptomatique qui éprouve ce couple de trentenaires traduit une immense incertitude face à l’avenir.
Interprétée par Shams El Karoui et Maxime Guyon, la partition révèle l’essentiel avec finesse et sensibilité.
► Jeudi 31 mars 14h et 19h30
► Vendredi 1er avril 10h et 20h30
► Samedi 2 avril 20h30
► Dimanche 3 avril 16h30
► Mardi 5 avril 14h et 19h30
► Mercredi 6 avril 19h30
► Jeudi 7 avril 14h et 19h30
► Vendredi 8 avril 10h et 20h30
Cette enquête autour de la nature humaine est un condensé intense et radical d’une société éteinte, mais dont les nombreux échos nous parviennent encore…
L’action se situe en 56 à Rome, et mêle intimement rivalité amoureuse et conflit politique : après avoir empoisonné l’Empereur Claudius, son troisième mari, qui lui-même l’avait épousé en secondes noces, Agrippine a écarté du pouvoir Britannicus, fils de Claudius et prince légitime, au profit de son propre fils, le tumultueux Néron…
Mais Britannicus et Néron, demi-frères ennemis, sont amoureux l’un et l’autre de la princesse Junie. Face au jeune Empereur en proie à ses mauvais instincts, Junie doit faire un choix déchirant : ou bien rester fidèle à Britannicus, Prince déchu, et provoquer sa mort, ou bien lui sauver la vie et sacrifier son amour en cédant aux avances de Néron. Les intérêts politiques et les trahisons, et la fureur naissante de Néron, cavalier seul, dictateur débutant et cruel, auront raison de cet amour…
Créé en 2021 en plein confinement, Britannicus revient (enfin) en 2022, à Amiens mais aussi tout mai à Paris…
Comment on freine ? nous entraîne vers la question de la délocalisation, des conditions de production de nos objets usuels à l’autre bout du monde. Quel est le coût environnemental et humain d’un T-shirt à 2 euros ?
En France. Un appartement vide. Des cartons. Un homme attend. Il a attendu pendant des mois. La femme rentre. Le couple se retrouve dans un nouveau nid, un futur chez eux.
A Dacca, à des milliers de kilomètres, l’usine textile du Rana Plaza s’effondre. Plus de mille cent morts. Les étiquettes de Camaïeu, Carrefour, Auchan, Mango, Benetton sont retrouvées dans les décombres.
Entre ces deux événements lointains, quel fil peut se tisser ?
« Jamais il n’y eut d’histoire plus douloureuse que celle de Juliette et de son Roméo… »
William Shakespeare
Un hymne à l’amour, une ode à la mort. Un bonheur à portée de main que le poing du destin s’acharne à écraser. La fraîcheur et la vitalité de la jeunesse que le monde cherche à cadenasser et raisonner. Une tragédie ésotérique, où l’expérience de l’amour ne peut que s’accomplir dans la séparation terrestre des deux amants, propice à leur union dans le céleste.
Après Le Malade imaginaire et Cyrano de Bergerac, le Rollmops Théâtre s’attaque à un nouveau monument du répertoire et met toute sa créativité, son imaginaire et sa générosité pour sublimer le texte du Barde de Stratford. Quelle plus belle histoire à vous conter que celle des mythiques amants de Vérone ?
One Shot, parce que l’on n’a qu’un seul essai… Cool comme le blues, nerveux comme le rock, ce spectacle revisite les vieux standards du cirque tout en liberté décomplexée.
Ça glisse, ça teste le (dés)équilibre, ça hache et ça s’abat. Au final, on a du mal à trancher sur ce qui nous épate le plus, l’habileté des artistes ou l’imprévisibilité des objets.
Rythmés avec de la musique en live, les mouvements dansés et acrobatiques se mêlent entre la manipulation de haches et les acrobaties au mât chinois.
Pluridisciplinaire – Tout public – De 15h à 21h – Gratuit
► Samedi 10 septembre (en extérieur)
Pour læ quatrième année consécutive, læ célèbre BЯOUCHKI et sun ribambelle d’activités et de spectacles en touz genres revient !
Toux læ monde connaît désormais BЯOUCHKI : sun vie, sun œuvre, ses exploits sportix et sun passion pour læ Nikitou…
Mais cæ que læ grandx public ignore encore, c’est que BЯOUCHKI inventa, entre deux expositionx à San Francisco en 1966, an système de langage et d’écriture inclusive non binaire (dont cæ texte emprunte læ grammaire exact-e).
Autour de læ non-binarité et de læ multiplicité des disciplines non genré-e-s LBGTQIA2+, nous vous convions à d’absurdes victuailles de l’esprit !
Au programme : an journée étrange et joyeuse-s, des expos, des concerts, des spectacles, pour fêter læ nouvel-le saison !
Petit-e-s et grand-e-s, nous vous attendons nombreux-ses !
► Jeudi 13 octobre à 14h30 (A) et 19h30 (B)
► Vendredi 14 octobre à 10h (B) et 19h30 (A)
► Dimanche 16 octobre à 16h30 (A+B)
► Mardi 18 octobre à 19h30 (A+B)
► Mercredi 19 octobre à 19h30 (A+B)
► Jeudi 20 octobre à 10h (A) et 19h30 (B)
Courtes pièces drôles et acides, Les Apologues déclinent un à un les petits et gros travers de l’humanité… Planqués en vacances, commerciaux aux abois, familles dysfonctionnelles, couples consternants, justice et survêtements…
« Douze textes, mais nous en jouerons quatre, ou six, pour percer à jour toute la malice et l’œil acéré d’Alain Knapp, dramaturge et pédagogue, qui nous a tout appris.
Les Apologues n’ont aucun rapport les uns avec les autres, mais se soudent autour de la plume et l’expérience d’Alain, mélange improbable mais réussi de ses inspirations de toujours : Bertolt Brecht, Thomas Bernhard, Molière… Tout y est : action, suspense, mélodrame, absurdité, et tout y passe, la Suisse, les jeunes, les vieux, la politique, la gauche, la droite, bourgeois, patrons…
Décliné en deux programmes A et B, Les Apologues auront aussi le droit à quelques intégrales !
En chansons, comme à notre habitude, nous jouerons ces Apologues avec énergie et humour, pour divertir, et réfléchir, sur ce que le théâtre peut nous montrer.
On fait comme on a dit ! »
Olivier Mellor – Metteur en scène
► Mercredi 26 octobre à 18h
Un chassé-croisé entre une princesse délurée, un prince un peu crétin et un dragon féru de thé.
Inspiré des albums La pire des princesses et Le pire des chevaliers d’Anna Kempf et Sarah Ogilvie, ce spectacle met en scène des princesses et des chevaliers qui se jouent des stéréotypes et parviennent à les dépasser, avec impertinence, humour et sensibilité.
Trois comédiennes vous invitent à le découvrir, sans froufrous, sans chichis, en flonflons, en histoires et en chansons.
► Mercredi 16 novembre à 11h (bibliothèque Le Petit Prince)
► Mercredi 16 novembre à 16h30 (médiathèque Léopold Sédar Senghor)
Ce récit est universel car il nous questionne sur l’acceptation de notre propre singularité et de celle d’autrui.
Adapter les aventures du prince de Motordu près de 40 ans après leur parution semble plus que jamais d’actualité. Ces œuvres fondamentales de la littérature jeunesse sont une passerelle entre les générations pour transmettre l’art du langage, le goût pour la lecture et la fantaisie des mots.
Dans La belle lisse poire du prince de Motordu, PEF aborde grâce au rire et à l’insolite un sujet très profond : la différence. Ce prince de Motordu n’est pas comme tout le monde et ce n’est pas facile pour lui.
► Mercredi 23 novembre à 16h30 (médiathèque Léopold Sédar Senghor)
« Muriel Henry, une clown superbement allumée ! »
Rosita Boisseau – Télérama
Mêlant danse et jeu clownesque, cette nouvelle création du Collectif 4e Souffle aborde la question du partage. On y découvre deux personnages féminins aux caractères bien trempés. Entre elles, des ballons, objets de tous leurs désirs et ce mystère : comment faire pour jouer avec l’autre ? Pour s’entendre et se comprendre quand on est si différents ? Un spectacle à voir en famille.
Depuis 2011, le 4e Souffle propose des spectacles transdisciplinaires issus d’une écriture de plateau qui posent un regard amusé sur la société et sur l’humain.
► Dimanche 27 novembre à 15h et 16h30
« Une poésie du geste et de la matière qui raconte les passages : d’une saison à l’autre, d’une couleur aux autres, de la solitude au partage, du réel à la rêverie. Une fantaisie visuelle, habillée d’une jolie création sonore, pour les tout-petits. »
Françoise Sabatier-Morel – Télérama
Au printemps, le mouton se déshabille et tandis qu’il refait sa toison, il nous laisse pour l’hiver une couverture blanche comme un champ de neige et chaude comme le plus beau des étés. Et voilà qu’au cœur de cette tendre blancheur apparaissent deux pieds malicieux, une tête, une drôle de petite bonne femme…
Entre ses doigts, les pelotes deviennent des planètes, les écharpes des escargots, et la poésie de la laine se tricote, maille après maille pour éclater en un tourbillon de couleurs…
► Vendredi 2 décembre à 20h30
D’abord, ils nous regardent esquisse le portrait de quatre femmes dans un tableau bienveillant, poétique, drôle, mordant, ordinaire et peut-être tragique.
Quatre comédiennes disposent d’un auteur plus que d’un texte, d’un metteur en scène, de costumes, de lumière, mais elles semblent abandonnées chaque soir sur le plateau.
Tout est pourtant prêt pour la représentation mais rien ne fait réellement sens. Elles n’ont qu’une certitude : le devoir de paraître sur scène, de susciter les regards et de s’en nourrir ou simplement de les subir et de les affronter. D’abord, ils nous regardent… et après ?
► Jeudi 9 décembre à 20h30
Off est une pièce courte dans laquelle six personnages semblent évoluer comme dans une boite à musique. Ils se croisent et s’entrechoquent, chacun suivant mécaniquement sa propre trajectoire. La musique devient alors un moteur de l’histoire.
C’est le grand jour ! Un homme étrange s’affaire sur scène aux derniers préparatifs. Dans quelques instants, il va présenter son premier spectacle mécanique et musical. Les lumières de la salle s’éteignent ; il lance sa boîte à musique aux rouages complexes et nous invite dans son imaginaire loufoque.
► Mardi 24 janvier à 14h30 et 19h30
► Mercredi 25 janvier à 19h30
► Jeudi 26 janvier à 10h
Une pièce visionnaire sur l’état du monde, un texte issu du répertoire classique qui raisonne avec l’actualité.
« Lors de nos échanges avec Charles Lee, le metteur en scène, nous avons souligné la ressemblance entre les deux gâs de La chanson d’un gâs qu’a mal tourné de Gaston Couté (création 2015 de la compagnie) et les personnages Vladimir et Estragon dans la pièce En attendant Godot. Deux clochards célestes sont inspirés des personnages de Beckett : Ils trimballent leur vie et s’emparent de poésie et la partagent au gré de leur route, pareille à la quête de Vladimir et Estragon.
L’actualité nous questionne, la période présente nous interroge.
Toutes nos recherches et la période actuelle ont soulevé des questions : Qu’est-ce que nous attendons ? Que souhaitons-nous garder ? Quelle issue recherchons-nous ? Quels rêves ? Quelle part d’utopie. »
Alexis Tripier – Responsable artistique