Une pièce tragique et drôle, tendre et cruelle, qui traite de questions de société.
Catalina est une drôle de fille : elle a deux visages, un dans la figure, à la bonne place, là où poussent tous les visages, un derrière, qui parle quand elle dort. Et les deux ne sont jamais d’accord ! Sa mère, voyant qu’elle a accouché d’un monstre, est morte sur-le-champ. Quant au père, il s’est rétamé peu après dans un accident de voiture. Tout ça est un peu lourd à porter… L’histoire commence quand Catalina décide d’arrêter l’école pour entrer à l’Usine, sous la houlette du brave Honorin, qui parie toujours sur des canassons aux noms improbables. Honorin aimerait bien imposer sa loi, mais Catalina ne se laisse pas faire… Et les choses se compliquent un peu plus quand débarque le Prince Pas Charmant.
Les personnages décalés de Catalina in fine nous mettent face à un monde perverti où l’on espère changer l’usine avant de réaliser que c’est l’usine qui nous change, où la place de chacun est constamment menacée, où l’anomalie doit être dissimulée. Chacun d’eux interroge le monde à partir de la place qu’il occupe et qui n’est, bien entendu, jamais la bonne